Depuis juin 2012, date à laquelle QAD, l'éditeur américain d'ERP, a acquis Dynasys pour en faire l'un de ses divisions, les choses ont pas mal évolué pour l'éditeur français basé à Schiltigheim en Alsace, près de Strasbourg. A commencer par les effectifs, qui sont passés de 35 personnes à près de 135 personnes dans le monde, notamment pour les fonctions de ventes, pré-ventes, service et support, Strasbourg restant le centre névralgique pour la R&D, les produits, et le marketing. Le recrutement se poursuit, au rythme actuel de 2 à 3 nouvelles recrues par mois, en particulier aux Etats-Unis, en Angleterre, en France, et dans la région Asie Pacifique, en phase de démarrage à Singapour. Les synergies avec QAD se situent tant sur le plan de la R&D et que du commercial. Si 22% des clients Dynasys sont aussi des utilisateurs de QAD, l'objectif n'est pas d'aller au-delà de 25% (le reste étant composé d'utilisateurs de SAP, Oracle, Infor, etc), d'où la stratégie de « dual branding » qui consiste à commercialiser, en parallèle de la suite Dynasys DSCP, des modules estampillés QAD faisant partie de l'ERP. Désormais, la majorité du business est réalisée en dehors de la France, notamment aux Etats-Unis (environ un quart du CA), où les clients n'optent d'ailleurs que pour la version en mode cloud. « En Europe, c'est encore moitié moitié, mais je pense que dans trois ans, nos clients européens opteront tous pour le cloud, dont le taux de service est de 99,8% au-delà de nos engagements de 99,5% » nous a confié Ariel Weil, Directeur Général de Dynasys, Groupe QAD. Côté clients, Dynasys cible toujours les entreprises dont le CA est supérieur à 80 ou 100 M€, avec une stratégie de plus en plus dirigée vers les grands comptes. Les secteurs fondamentaux restent toujours l'industrie, notamment des produits de grande consommation, la high tech, la distribution spécialisée, mais aussi l'« automotive » (30% de la base installée de QAD) et les secteurs des sciences de la vie et de l'industrie pharmaceutique. JLR