De l'étude réalisée par « l'Intelligence Unit » de la revue The Economist et commanditée par la Standard Chartered Bank ressort un constat inattendu : 49% des 522 responsables en Supply Chain interrogés s'attendent à gérer une Supply Chain plus courte et plus simple d'ici 5 ans. Pour maîtriser les couts, mais aussi améliorer la résilience et diminuer les risques, 93% des sondés estiment qu'il sera important, voire crucial, de miser sur l'innovation, et en particulier sur les technologies d'analyse et données. La capacité de faire tourner des scénarii « what if » est en effet identifiée comme essentielle pour bâtir une SC robuste face aux nombreuses perturbations potentielles. 43% endentent par ailleurs modifier leur écosystème de fournisseurs dans le but d'améliorer la fiabilité des opérations et 41% prévoient d'automatiser certains processus afin de mieux maitriser leurs niveaux de stocks. 42% estiment également que la collaboration entre les équipes internes, notamment celle de la finance, devra jouer un rôle important dans la mitigation des risques, le recours aux services d'un spécialiste n'entrant dans que les plans d'actions de 21% des sondés. Enfin, les services informatiques seront à n'en pas douter amenés à contribuer aux efforts des responsables SC : 54% des interrogés aspirent à une totale transparence des opérations. Objectif qui passera (pour 55% d'entre eux) par la digitalisation de la Supply Chain. Même si ces résultats ne bouleversent pas fondamentalement l'idée que l'on se fait des évolutions à venir, ils ont au moins le mérite d'apporter une vision assez rafraîchissante des technologies et du digital, moins perçus par la communauté Supply Chain comme source de complexité et d'incertitude, que comme le moyen indispensable de réduire la vulnérabilité et l'exposition aux différents risques. PM/JPG