Le Digital Experience Tour, c'est la visite guidée imaginée par Siemens pour montrer comment le numérique va profondément modifier les processus industriels, de bout en bout, de la conception jusqu'au pilotage de la production (en s'appuyant sur l'ensemble de sa vaste suite logicielle bien sûr). La semaine dernière, d'était au tour des clients et prospects hexagonaux à être conviés au siège de Siemens France, à Saint Denis, pour s'embarquer durant 1h30 dans ce parcours en 14 mini-étapes, illustrant le cycle industriel d'un produit bien réel, la Nanobox IPC, un PC industriel au catalogue de Siemens. Nous avons testé pour vous. Premier constat : le « jumeau numérique », véritable réplique 3D du produit, va permettre, alors même qu'aucun prototype physique n'a encore été réalisé, de simuler, de tester et d'optimiser dans le monde virtuel non seulement le produit mais aussi les processus et les machines de production, qui ont elles aussi leur réplique numérique. Autrement dit, le numérique casse le cycle séquentiel traditionnel en permettant de paralléliser un certain nombre de tâches (planification du process de production, du contrôle qualité, ou génération des instructions de montage pour les sous-traitants par exemple), inscrites dans une boucle d'amélioration continue. Avec l'avantage non négligeable de réduire les délais de mise sur le marché, d'améliorer la flexibilité, d'accroître l'efficacité. Le jumeau numérique peut par exemple être utilisé pour concevoir et simuler les lignes d'assemblage, l'ergonomie, la robotique, et anticiper les problèmes de production. Deuxième constat : tout devient basé sur un modèle de données commun à toutes les entités (ingénierie, méthodes, atelier, planification, etc), et sur des workflows orchestrés par une même plate-forme collaborative. Objectif : décloisonner, fluidifier l'information, mais aussi à terme standardiser, avec la possibilité de réutiliser plus facilement des composants, des process de fabrication, et des moyens de production. Impressionnant ! Mais cette visite guidée donne tout de même le sentiment de ne raconter que le début de l'histoire. Avec les progrès de l'intelligence artificielle et de l'analyse prédictive, qu'est-ce qui empêchera en effet demain d'automatiser une grande partie des tâches entre la conception du produit et sa mise en production ? JLR
Près de 200 entreprises de tous secteurs ont répondu la grande enquête « Industrie 4.0 : Quelles réalités, quel potentiel ? » lancée en avril dernier par Wavestone et Supply Chain Magazine. Le cabinet de conseil vous convie le 22 juin prochain, de 8h30 à 10h30, au Châteauform' City Monceau (Paris), à la conférence de restitution des résultats. L'occasion pour Patricia Verrière-Cuenot, Associée Industrie chez Wavestone, de proposer une grille d'analyse sur le niveau d'ambition Industrie 4.0 se fixent les industriels, sur la manière dont elles conçoivent ces transformations ou initiatives, de détailler les enjeux business les plus propices et les technologies les plus utilisées, et de tirer les premiers enseignements à tirer des expériences de mise en œuvre. A l'issue de cette restitution, deux responsables industriels, en l'occurrence Benjamin Godreuil, Pilote du projet Industrie 4.0 Groupe SNCF (membre de l'Alliance Industrie du Futur) et Patrick Bresdin, Directeur Industriel Yoplait, pourront réagir à chaud à ces résultats lors d'une table ronde animée par Jean-Luc Rognon, Rédacteur en chef de Supply Chain Magazine, en interaction avec la salle. Cette conférence, organisée en partenariat avec Supply Chain Magazine, est gratuite. Le nombre de places est limité. Contact : jean-jacques.delorme@wavestone.com
Pour proposer son nouveau service d'expédition de proximité, DHL Express a signé un partenariat de long terme avec le Groupe NAP, groupe de distribution indépendant à la tête d'un réseau de 1.585 commerces de proximité (principalement les enseignes Maison de la Presse et Mag Presse). D'ici la fin de l'année, plusieurs centaines de ces points de vente proposeront aux particuliers et professionnels le service DHL Express Easy : une offre « prête à l'emploi » assurant la prise en charge de leurs colis via une procédure simplifiée, à des tarifs avantageux, et incluant l'emballage. Le tout pour des envois de 500 g à 25 kg en France et dans les 220 pays et territoires couverts par DHL. Ce service de proximité a fait l'objet de tests concluants sur 13 sites pendant 4 mois, avant le déploiement à grande échelle annoncé. Il suffira au client de se rendre directement dans le point de vente participant, ou de passer par le site MyDHL pour connaitre le tarif, l'emballage adéquat et le point de dépôt le plus proche. MR
Créé par deux PME locales, SF et Thebault, spécialistes de la logistique et de la distribution, Locowest met à disposition à Nantes des espaces logistiques en complément des environnements de bureaux. Philippe Lejeune, ancien DGA d'Orium (e-logistique), associé fondateur du projet, nous explique : « nous proposons un espace de travail collaboratif et partagé pour mettre en synergie les acteurs du e-commerce, de l'agro-alimentaire et nos professionnels de la logistique. Locowest est un lieu de travail innovant où les rencontres, les partages d'idées et de bonnes pratiques, permettent de rompre l'isolement des entrepreneurs tout en gardant leur indépendance. Cette solution flexible est parfaitement adaptée aux structures en développement, les surfaces et les coûts évoluent en fonction de l'usage ». JPG Photo ci-contre : Philippe Lejeune, associé Fondateur
Stiplastics, spécialisée dans la création, le développement et la production de solutions plastiques pour les industries pharmaceutiques et l'univers de la santé, construit son nouveau site de production. Cet investissement de 5 millions d'euros lui permet de regrouper l'ensemble de ses activités sur un site unique situé près des grands axes autoroutiers sur la zone d'activité du plateau des Echavagnes de Saint-Marcellin. « Stiplastics disposera dès septembre 2017 d'un seul et unique site de 10.000 m² regroupant l'ensemble de ses activités et ses 90 salariés. Pour atteindre le chiffre d'affaires de 20,8 M€ que nous visons à fin mars 2018, cette usine 4.0 tournera à plein régime dès la rentrée, » indique Jérôme Empereur, PDG de Stiplastics. Efficacité énergétique, ergonomie des postes de travail, Lean Manufacturing, approvisionnement optimisé des matières premières, automatisation et flexibilité de la Supply Chain, sont les principales caractéristiques de cette usine déjà récompensées par le Trophée de l'Excellence Industrielle en 2013. JPG
L'éditeur informatique KLS, connu pour son WMS Gildas, propose en complément de son offre, Routyn, un logiciel pour l'optimisation du transport et plus précisément à l'optimisation de tournées. « Cette solution offre aux utilisateurs une grande flexibilité d'usage et une interface de travail totalement intuitive », affirme Grégoire Garcia, Responsable du déploiement de cette solution. « Le concept inédit du glisser-déposer permet de proposer une interface immersive, et ce en full web. Il devient désormais simple de glisser une destination directement sur une tournée de véhicules pour qu'elle soit affectée ». L'éditeur précise encore que la technologie de géocodage permet de modifier une adresse de livraison en cliquant simplement au bon endroit sur la carte. De plus, toutes les entités (conducteurs, véhicules, géographie) sont identifiées grâce à des « étiquettes ». Le principe de règles dynamiques offre la possibilité de spécifier l'ensemble des contraintes grâce aux principes de mots-clés. A noter qu'il existe dans l'outil des dizaines de modèles de règles pré-paramétrés en langage naturel, pour répondre à de nombreuses spécificités. JPG
Afin de moderniser et d'étendre son parc de Bedburg, le spécialiste de l'immobilier logistique P3 a choisi d'entièrement le redévelopper, sans interrompre l'activité sur place. Situé au centre d'un triangle Cologne-Düsseldorf-Aix La Chapelle, le site accueillait depuis 2009 la société Nex Logistics Europe, filiale de Nippon Express qui assure sur place la logistique des consommables d'Epson, au sein d'un bâtiment de 33.000 m². Nex vient de se voir remettre les clés par P3 d'un bâtiment de 20.000 m² flambant neuf, dont la construction sur une parcelle attenante récemment acquise n'était que la 1ère phase du projet. Nex va pouvoir y poursuivre ses opérations, en l'attente de réceptionner 20.000 m² supplémentaires, dont la construction exigeait de démolir le bâtiment jusque-là occupé. Cette 2e phase va débuter mi-juin, pour une livraison en octobre. Dans la foulée, la 3e et dernière phase ajoutera un autre ensemble de 25.000 m². Le tout visant la certification « GOLD » de l'Association allemande pour une construction durable (DGNB). Une fois achevé à l'été 2018, le parc disposera de 65.000 m² répartis en 7 cellules, ce qui en fera le 2e plus grand du portefeuille de P3 en Allemagne. Cette formule de redéveloppement de site obsolète permet à P3 de poursuivre son déploiement dans des zones où l'espace disponible est limité. C'est une 1ère outre-Rhin avec ce projet à Bedburg, mais des opérations similaires ont déjà été lancées en France, notamment à Lomme ou Eragny. MR Le redéveloppement du parc passera par 3 phases.
Le Groupe Stef annonce l'acquisition de 100% des titres de la société Transports Badosa située en Catalogne. Le transporteur renforce ainsi son ancrage en Espagne où il élargit son offre de services sous température dirigée. Fondé en 1970, Transports Badosa est un acteur de la logistique et du transport frigorifique. La société dispose d'une plate-forme de 3.100 m² à Les Preses (province de Gérone), au cœur d'un secteur agroalimentaire dynamique situé au Nord-Est de l'Espagne. En 2016, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 12,6 M€ avec un effectif de 76 collaborateurs et une flotte de 34 véhicules. JPG
On connait désormais le nom de la Joint-Venture que sont en train de former les japonais Kawasaki Kisen Kaisha (K Line), Nippon Yusen Kabushiki Kaisha (NYK) et Mistui OSK Lines (MOL) : The Ocean Network Express. Comme annoncé en octobre 2016 (voir NL n°2368), ces trois membres de l'alliance « The Alliance » vont en effet fusionner leurs activités de transport de conteneurs et d'opérateur de terminaux portuaires partout dans le monde excepté au Japon. L'établissement d'une holding au Japon est en cours ainsi que celui d'une société commerciale à Singapour. D'autres filiales seront formées par la suite à Hong Kong, Londres, Richmond (Virginie, USA) et Sao Paulo. L'annonce de l'officialisation définitive de la JV est prévue pour la fin de l'année mais attend toujours l'aval des autorités de la concurrence. L'entrée en service de l'Ocean Express Network est quant à elle planifiée pour le 1er juillet 2018. Cette fusion rassemblera sous un même étendard 280 porte-conteneurs pour une capacité de transport cumulée atteint 1,4 M d'EVP, suffisamment pour constituer le cinquième acteur mondial avec 7% de part de marché, et desservir quelque 90 pays. PM