Supply Chain Magazine vous invite le 11 juillet prochain à partir de 9 heures à la 11e édition du Forum d'été organisé en partenariat avec ESCP-Europe. Cette journée aura pour thème central : « Les Nouveaux Business Models en Supply Chain ». La révolution numérique transforme la société et modifie la manière de travailler. Dans l'univers de la Supply Chain, elle bouleverse les modes de communication et génère de nouveaux modèles. Certains ont déjà fait leur preuve, d'autres sont en cours de développement, en test ou sous forme de POC (Proof Of Concept). Ce sont parfois de petites applis très simples qui peuvent pour mettre en rapport des offreurs de services et des utilisateurs. Cela peut être plus complexe comme le Blockchain qui pourrait au cours des prochaines années apporter des réponses en termes de stockage, de traçabilité et de sécurisation de l'information. Pour aborder tous ces sujets : Valérie Moatti et Valentina Carbone, Professeurs à l'ESCP-Europe, Jonathan Fath, Co-Founder & COO de Equivvy, Laurent Leloup, journaliste, auteur et Fondateur de Blockness, Nikolina Apostolova-Riehl, Gérante de Stockbooking, Sandra Boissonnade, DG d'Atlantiq, Mathieu Dougados et Mathieu Genoud, Partners, Capgemini Consulting, Julien Cote, DG de Wakeo, Bertrand Faure, VP Sales & Marketing de Fives, Pierre Mouly, Business Consultant Supply Chain de Zetes, Jérôme Bour, DG de DDS Logistics, Philippe Gautrin, VP Business développement Proaction International... Journée animée par Cathy Polge et Jean-Philippe Guillaume de Supply Chain Magazine. Avant la trêve estivale, venez nombreux faire le plein d'idées neuves ! Organisé dans les locaux de l'ESCP-Europe, le Forum d'été est gratuit et ouverte à tous. s.papin@info6tm.com Pour être partenaire du Forum d'été : s.papin@info6tm.com Programme complet et inscription en ligne.
Ca y est, on connaît depuis hier les 28 start-ups lauréates de la deuxième promotion de la plate-forme d'incubation « Rolling Lab » de Paris&Co dédiée à la logistique et la mobilité (voir NL n°2457). Annoncée hier par l'agence de développement économique et d'innovation de Paris, la sélection parmi la cinquantaine de candidatures reçues a été effectuée par un jury de représentants de grands comptes partenaires avec lesquelles ces pépites pourront être amenées prochainement à travailler (Carrefour, Colas, Total, FM Logistic, Sogaris, le groupe RATP, DCB International et le groupe La Poste). Moyennant une participation financière, les lauréates seront hébergées à partir de septembre au sein de l'hôtel logistique Sogaris de la Chapelle International, dans le 18e arrondissement. Sur cette nouvelle promotion de 28 sociétés, une quinzaine peuvent se réclamer du secteur de la logistique. Avec bien sûr de nombreuses initiatives autour des plates-formes collaboratives et de la livraison urbaine à l'image de Box 2 Home (service de livraison en moins d'une heure d'objets volumineux, notamment à partir d'Ikea Evry), de GoGo RunRun (livraison en 2 h maxi de plis et de colis BtoB, BtoC et CtoC), de YouOrder (livraison à domicile pour les commerçants et e-commerçants), de Cityliv (livraison en véhicules électriques), de Colibou (livraison sur Paris entre 20 et minuit en vélo ou véhicule électrique sur RDV sur Paris, à partir d'un entrepôt situé à Boulogne Billancourt), de Peliqan (livraison d'objets volumineux dans l'heure ou sur rendez-vous) ou encore de Bifasor (e-plateforme de mise en relation entre tous les acteurs du transport et de la logistique opérant en et avec l'Afrique, voir NL n°2423).On trouve également deux plates-formes de mutualisation d'espaces de stockage, celle de Stockbooking (issue d'un essaimage de FM Logistic), et celle de delaplace.pro (issue d'un programme innovation du groupe Engie, qui propose ses services sur Lille et Paris, et bientôt Lyon). Certaines start-up ont développés des outils informatiques innovants en rapport avec la logistique. C'est le cas de Citodi (optimisation de tournées dynamique et en temps réel), de Clearance (système d'information permettant de visualiser les contraintes d'espace aérien entre drones et avions pilotés et donc de faciliter la prise de décision lors de la demande d'autorisation de vol d'un drone), mais aussi d'Ermeo (base de données et appli mobile pour la dématérialisation des documents testée notamment par Geodis pour le transport de matières dangereuses). JLR (voir suite)
Dans la liste des 28 start-up retenues dans cette promotion 2017 du Rolling Lab, deux d'entre elles sont porteuses de nouveaux concepts en matière de logistique urbaine. Les Boîtes à Vélo, association qui réunit une communauté d'entrepreneurs à vélos (plombiers, artisans, déménageurs, livreurs) à Nantes et à Grenoble, a le projet de réaliser en 2019 à Paris un espace logistique urbain mutualisé dédié à la cyclo-logistique. C'est le projet Forceval (du nom du passage sous le périphérique, à la Porte de la Villette, entre Paris et Pantin), qui a d'ailleurs été retenu également par la Marie de Paris dans le cadre de son appel à projets « Espaces logistiques à Paris » lancé en juillet dernier (voir NL n° 2313) et dont les résultats devraient être officiellement annoncés d'ici septembre. L'autre concept innovant est proposé par MH System (MH comme Multi Hub), une start-up en cours de constitution par Frédéric Fournier et Christophe Troubat, qui travaillent depuis deux ans sur le développement d'un véhicule électrique à propulsion hydrostatique composé d'un châssis et d'une table élévatrice pouvant contenir trois palettes et un transpalette ou bien 4 rolls. L'idée est d'éviter les poids lourds à l'intérieur des villes en stationnant leurs remorques en périphérie, dans une démarche de logistique mutualisée. Le déchargement serait effectué grâce à ce futur véhicule (de catégorie T, comme une balayeuse municipale), ainsi que la livraison, dans un rayon de 500 à 800 m, avec mise à terre des palettes ou des rolls par plateau coulissant. MH System espère que le système verra le jour dès la fin du premier semestre 2018. Par ailleurs, l'équipe a également imaginé des consignes mobiles en bord de voie de tram pour stocker les marchandises (rolls ou palettes) amenée par un Tramfret . Une première mise en œuvre pourrait démarrer à Bordeaux dès l'année prochaine, avec l'opérateur Keolis. JLR
C'est parti ! Nous vous l'avions annoncé en avant-première dans le dossier consacré à la logistique urbaine du SCM n°107 : une expérimentation Tramfret grandeur nature devait être lancé cette année à Saint-Etienne pour une durée d'environ 18 mois. Le test vient tout juste de démarrer cette semaine, avec la première sortie du TramFret à St Etienne pour la desserte de deux Casino Shop en centre-ville, place Carnot et place du Peuple. JLR Retrouvez l'article de SCMag N° 107
Eric Siboni (56 ans) a rejoint FM Logistic au poste de Directeur des Systèmes d'Information Groupe. Il reporte à Olivier Faure, membre du Comité Exécutif et Directeur Groupe du Soutien aux Opérations. Ce diplômé de l'Institut National Polytechnique de Grenoble (ENSIMAG), débute sa carrière au sein de sociétés de services, au Maroc puis en France. En 1991, il intègre la Compagnie Générale des Eaux au poste de Directeur du domaine Finances avant de contribuer à la réalisation et à la mise en œuvre du schéma directeur SI de l'activité Eau en France. En 1997, il rejoint la DRH et prend la responsabilité de la Gestion des Cadres avant de devenir Responsable de la conduite du changement pour le groupe. En 2002, il est nommé DSI Adjoint pour mettre en place une nouvelle organisation puis définir et déployer une stratégie mondiale des SI de Veolia Eau. Il rejoint Veolia Environnement en 2011 pour participer à la création de la DSI du Groupe et à la transformation des activités liées aux systèmes d'informations. Avant d'intégrer FM Logistic, Eric Siboni était Directeur de l'Urbanisme et de l'Architecture des systèmes d'information de Veolia Environnement. Dans ses nouvelles fonctions, il assure la responsabilité du pilotage global du Système d'Information du prestataire logistique. « Sa mission s'inscrit dans la volonté de FM Logistic d'accélérer sa transformation digitale et de renforcer la proximité des équipes système d'information avec ses clients et les équipes opérationnelles », précise un communiqué. JPG
A l'occasion du Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace, Kuehne + Nagel et l'IPSA , l'école d'ingénieurs de l'air et de l'espace (membre de IONIS Education Group , officialisent leur collaboration. Ce projet concerne notamment la gestion par drones, d'inventaires dans des entrepôts de grande hauteur et de grande superficie. Cette technologie, déjà en test chez plusieurs acteurs de la logistique est également de plus en plus utilisée dans les domaines de l'agriculture, de la modélisation des sols et des bâtiments en 3D ou encore dans la livraison de colis. Implanté dans plus de 1.300 sites et 100 pays, Kuehne + Nagel affiche avec cette collaboration, son souhaite devenir une référence dans le domaine du drone appliquée à la logistique. JPG
La rupture des relations diplomatiques votée en début de semaine par l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Bahrain, l'Egypte, les Iles Maldives et le gouvernement de la partie Est de la Lybie pourra-t-elle faire plier le Qatar ? D'un point de vue logistique la situation est pour le moins compliquée puisque l'émirat s'est vu interdire tout échange routier, maritime et aérien avec ses nouveaux ennemis et même privé d'espace aérien par son voisin saoudien. Or, selon le New York Times, le Qatar importe 40% de ses denrées alimentaires d'Arabie Saoudite. A l'image des trois compagnies aériennes qatari, l'armateur Milaha Maritime & Logistics, dont les 11 navires (de 500 à 2.800 EVP de capacités) font la navette avec les ports voisins, a de facto perdu une partie de ses clients et va devoir se contenter d'accoster chez les nations amies, à savoir Oman, le Koweït et l'Iran. Mais les sanctions vont au-delà de la simple nationalité des compagnies de transport. Les opérateurs DP World et Abu Dhabi Ports Company ont en effet interdit d'amarrage tout navire au départ ou à destination du Qatar et tout navire transportant des marchandises provenant ou destinées au Qatar, fussent-elles en transit. Cela vaut notamment pour ceux navigant sur les routes MEA2 de l'Ocean Alliance et Falcon de MSC. Cosco et Maersk Line ont d'ores-et-déjà annoncé être à la recherche de solutions alternatives. Le sort de l'allemand Hapag Lloyd, qui depuis sa fusion avec UASC compte désormais dans son capital des fonds qatari (25,5%) et dubaïottes, n'a à l'heure actuelle pas encore été scellé. Si toutes ces mesures doivent asphyxier et faire craquer le Qatar, rien ne prouve que ce sera le cas. Le pétrole, argument de poids de l'émirat, continue en effet de couler en direction des Emirats Arabes Unis selon Aljazeera et CNN Money. Le Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, ministre des affaires étrangères, affirme pour sa part qu'il ne changera rien à sa politique étrangère. PM Photo : Mohammed bin Abdulrahman Al Thani