Comme tous les éditeurs d'outils de prévision et de planification, Futurmaster ne peut rester indifférent au machine learning, à l'utilisation des algorithmes d'apprentissage automatique dans les problématiques Supply Chain. La société, qui investit en R&D dans ce domaine depuis un an en s'appuyant sur des travaux académiques, va bientôt passer à l'étape suivante. « En septembre 2017, nous allons travailler avec deux de nos clients, l'un en France, l'autre au Royaume-Uni, qui se sont portés volontaires pour tester sur leurs données des algorithmes de machine learning. Si ces tests s'avèrent pertinents, nous passerons ensuite à la phase d'industrialisation et de commercialisation, sous la forme d'options supplémentaires dans nos solutions de prévision et de gestion avancée des promotions » nous a confié Michel Ramis, vice-Président exécutif ventes et marketing de Futurmaster. « Nous sommes convaincus que cela va transformer notre métier. Dans certains cas, on peut s'attendre à des améliorations de 15 à 20% de la qualité des prévisions » a-t-il précisé. L'éditeur français, qui a réalisé en 2016 un CA de 16,8 M€ (+17,5%), s'est lancé l'année dernière dans son programme « Objectif 2020 ». Au menu : quelque 110 chantiers de transformations et d'innovation, dont un quart ont déjà été accompli en 2016. D'ici à 2020, l'objectif en termes d'effectif est d'atteindre 250 à 300 salariés, contre un peu plus de 150 aujourd'hui. A date, une quarantaine de postes sont à pourvoir en R&D, marketing et commercial, en Europe et en Asie. Outre les secteurs « historiques » comme l'agroalimentaire (et notamment le frais et l'ultra-frais), FuturMaster cherche aujourd'hui à étendre sa clientèle notamment dans le domaine du retail et du e-commerce. « Beaucoup de distributeurs se retrouvent confrontés à une chute de la consommation et recherchent des solutions de planification, de gestion des appros, de prévisions, plus sophistiquées que celles sur lesquelles ils s'appuient aujourd'hui, souvent des outils maison » note Michel Ramis. Futurmaster a notamment signé en mai avec Lecasud, la centrale d'achats pour les centres E.Leclerc sur 10 départements du Sud Est, pour un projet « de transformation » associant prévisions de ventes par magasin et gestion des appros. La solution devrait être opérationnelle en fin d'année. Il a signé également récemment avec l'e-retailer Vision Direct (groupe Essilor), au Royaume-Uni. JLR Photo : Michel-Ramis, Futurmaster
Créée en 1998, la société BK Systèmes éditeur de Speed WMS, a connu une croissance régulière de 15 à 25% ces dernières années, pour atteindre en 2016 un chiffre d'affaires de 2,6 M€. Une progression qui a conduit François Biesbrouck, Président-Fondateur de la société de procéder à un renforcement de l'équipe avec le recrutement de 12 nouveaux collaborateurs au premier semestre 2017. Pour les années à venir BK Systèmes entend s'adapter aux évolutions de la logistique (projets de mécanisation et d'automatisation) et répondre aux besoins de solutions multicanales (e-commerce, évolution du point de vente). « Nous voulons parier sur l'innovation industrielle et sa démocratisation », affirme François Biesbrouck qui évoque des technologies plus accessibles financièrement et un recourt de plus en plus systématique à l'automatisation. JPG Photo : François Biesbrouck
La société vendéenne Europe Snacks, spécialiste des produits salés apéritifs à marque de distributeur (MDD), a fait appel à Chep pour l'accompagner dans l'optimisation de ses flux de palettes. En quelques mois, cette entreprise qui enregistre près de 300.000 mouvements de palettes par an, aurait constaté des résultats significatifs en termes d'organisation logistique mais aussi d'optimisation transport et de réduction de gaz à effet de serre. Depuis plusieurs années, l'industriel constatait tout à la fois une dégradation de la qualité des palettes échange Europe et une exigence accrue des utilisateurs qui mécanisent et automatisent de plus en plus leurs process. C'est ainsi que l'entreprise a opté pour la location et a choisi Chep : « Contrairement aux autres loueurs ayant participé à la compétition, Chep était présent chez quasiment tous nos clients actuels ou potentiels. Par ailleurs, sa présence chez notre partenaire Kolak nous permettait d'avoir la même solution palettes pour optimiser nos achats et harmoniser nos flux. Enfin, Chep s'est distingué par son rapport qualité/coût et par la qualité de son support client, laquelle s'est vérifiée après le démarrage du projet », déclare Sébastien Mare, Supply Chain manager d'Europe Snacks. Parmi les bénéfices qui résultent de ce changement, l'industriel note qu'il n'est plus confronté aux refus réguliers des transporteurs de travailler avec de la palette échange, ce qui était générateur de conflits, notamment lors des pics d'activités. Le gain est également perceptible en termes de qualité, et des progrès sont attendus sur le plan environnemental avec des projets de synergies transport qui seront mis à l'étude, dès septembre prochain. JPG
Tous trafics confondus, le trafic maritime de Haropa a progressé de +1,9% à 38,54 Millions de tonnes sur les cinq premiers mois de l'année 2017. Cela peut paraître modeste, mais l'ensemble portuaire réunissant les ports du Havre, de Rouen et de Paris souligne tout de même qu'il s'agit d'un des meilleurs résultats de l'ensemble du range nord-européen. D'autant qu'en faisant abstraction du trafic céréalier très négativement impacté par la mauvaise campagne 2016-2017 (-52,1%), la progression du trafic portuaire s'établirait un niveau très honorable, autour de 10%. Le trafic vracs liquides progresse de +6,2% (à 20,57 Mt) mais le bon démarrage d'Haropa en 2017 est surtout boosté par le trafic conteneurs, qui affiche la meilleure progression depuis cinq ans, avec +12,4% en tonnage et +7,8% en nombre de boîtes (1,187 M d'EVP). Le terminal multimodal du Havre monte enfin en puissance, avec au 30 mai 2017, un trafic de plus de 6.000 UTI (unités de transport intermodal) par mois dont 40% en fluvial et 60% en ferroviaire. Côté Ports de Paris, l'activité de transport fluvial de matériaux de construction progresse de +13,5% à 3,5 Mt, grâce à une production accrue de « béton prêt à l'emploi » dans les centrales parisiennes pour répondre à la reprise de la construction francilienne. La logistique urbaine fluviale, depuis le port de Bonneuil-sur-Marne jusqu'au coeur de Paris, est aussi en progression de +18,5%, à 14.830 EVP à fin avril 2017. A noter également la belle progression du trafic roulier de +16% à 160.000 véhicules sur le terminal havrais (107 hectares de superficie). JLR
TVH Group annonce l'acquisition des activités allemandes de Lavendon Group du Loxam Group (Loxam). Pour TVH, cette acquisition représente l'occasion de réunir les marques mateco et Gardemann, et pour continuer à renforcer sa position dans le marché allemand. « La stratégie de croissance de TVH consiste à être active dans des marchés plus sélectifs où l'entreprise peut devenir un des principaux acteurs de location spécialisée », précise un communiqué. TVH est un groupe international ayant des clients dans plus de 170 pays et subdivisé en 2 activités : TVH Parts et TVH Equipment. La division TVH Parts est spécialisée dans les pièces détachées et accessoires pour matériel de manutention, équipement industriel et agricole. JPG
Goodman vient d'inaugurer un entrepôt de 36.000 m² sur le parc Pomeranian Logistics Centre (PLC) situé à Gdansk, au bord de la mer Baltique. La mise en service de ce nouveau bâtiment répond à une demande croissante des logisticiens souhaitant bénéficier de surfaces directement adjacentes au port afin de proposer notamment des services de transbordement. 37,3 Mt de marchandises ont en effet été transbordées dans le port en 2016, un chiffre qui a doublé depuis 2009. Le Port de Gdansk se classe par ailleurs autour de la 20e place en Europe en termes de trafic de conteneur avec 1,3 M EVP traités en 2016. Avec les 88.000 m² déjà implantés sur ce parc, Goodman y compte désormais 124.000 m². Ce nouvel entrepôt étant commercialisé à 95% quelques jours seulement après sa mise en service, Goodman prévoit de construire de nouveaux bâtiments sur ce parc, les permis de construire nécessaires ayant d'ores-et-déjà été obtenus. PM
Après deux ans de démarches et prises de contact avec des partenaires potentiels, l'African Women in Supply Chain Association (AWISCA) a été officiellement lancée jeudi 29 juin. Créée à l'initiative de Lebogang Letsaolo, DG du cabinet de conseil sud-africain Sincpoint, cette association a pour double vocation de développer la fonction Supply Chain en Afrique, à commencer par l'Afrique du Sud où elle est basée, et de soutenir les femmes souhaitant faire carrière dans la SC. « Tous les secteurs en Afrique du Sud poussés par la Supply Chain. Sans une Supply Chain efficace, nous ne serons pas compétitifs à l'avenir. Construire le secteur de la Supply Chain et une économie vibrante exige que nous développions les talents et les compétences » a-t-elle déclaré à nos confrères de BizCommunity. Pour ce faire, AWISCA a constitué différent « chapitres » dont un « professionnel » offrant aux experts la possibilité de partager leur savoir avec leurs pairs, un « étudiant » œuvrant pour le développement de la formation dans ce domaine, un « entrepreneur » favorisant le networking et bien entendu un chapitre « women » visant à soutenir les professionnelles du secteur et les femmes qui cherchent à le devenir. L'association est déjà bien entourée, la liste de ses partenaires inclut Smart Procurement World, CIPS (Chartered Institute of Supply Chain), SAPICS, Les Universités de Johannesburg et de Pretoria, the Wits Business School, the Cross Border Road Transport Agency, le Département du Transport, TALSA (Transport & Logistics Students of South Africa) et la Youth Chamber of Shipping in Africa. PM Source : Bizcommunity Photo :Lebogang Letsaolo
Si la digitalisation de la Supply Chain, avec ses termes un peu barbares de Big Data, d'IoT et de réalité augmentée, vous fait tourner la tête, JDA Software vous propose son remède maison. L'éditeur américain vient en effet de publier un livre intitulé « Digital Supply Chain for Dummies » (la SC digitale pour les nuls). Cet ouvrage de 60 pages, co-écrit par Fred Baumann, Glen Ceniza, Serge Massicotte et Anand Medepalli, se veut un guide pratique pour accompagner les professionnels de la SC dans leur nouvelle aventure digitale en les aidant à comprendre les technologies existantes et à s'organiser pour réussir. Il se compose ainsi de cinq chapitres : 1. Digitalisation de la Supply Chain (qu'est-ce-que le digital ?), 2. Votre plan d'action digital, 3. Etablir vos stratégies digitales, 4. Faire le lien entre le département IT et votre SC digitale et 5. Les huit facteurs clef du succès. Rédigé en dans la langue de Shakespeare, ce livre est téléchargeable gratuitement sur le site web de JDA. De quoi faire d'une pierre deux coups cet été : réviser votre anglais et devenir un expert en SC digitale. PM