Faciliter les échanges internationaux passe aujourd'hui par deux choses : de bonnes infrastructures logistiques, et l'élimination des coûts de transaction relatifs au commerce international, au lieu de se focaliser sur les droits de douane, constate le rapport Doing Business 2018, publié par la Banque Mondiale. 33 pays ont entrepris des réformes facilitant le commerce transfrontalier en 2016/2017. Les régions mettant en œuvre le plus de réformes sont l'Afrique subsaharienne (46% des réformes dans ce domaine) et l'Asie de l'Est - Asie Pacifique (18%). Viennent ensuite les économies d'Amérique latine et des Caraïbes (15%), du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (9%), l'Asie du Sud (9%) et l'Europe - Asie centrale (3%). 11 pays ont amélioré significativement leurs infrastructures logistiques. Le rapport donne l'exemple du port de Luanda, en Angola, dont la mise à niveau a amélioré les processus de manutention et réduit le temps consacré à la conformité douanière. 22 pays ont amélioré leurs systèmes électroniques de gestion des importations et exportations, réduisant le temps passé à la conformité documentaire. Ainsi, la Zambie a réduit ce temps de 30%, en déployant dans ses bureaux de douane le système automatisé de gestion des données douanières Asycuda. En 2017, la plate-forme a agrandi son périmètre fonctionnel : soumission de déclarations de douane et des documents afférents et paiement en ligne des droits de douane. La Bolivie, en passant au système unique de modernisation des douanes SUMA, a permis le dédouanement des marchandises en ligne, la soumission des déclarations de douane et documents connexes, faisant gagner 3 jours aux importateurs et exportateurs. CC
L'Afrique subsaharienne en pleine réforme
L'Afrique subsaharienne en pleine réforme