En 48 heures vous avez été plus de 400 à vous inscrire à la 12e édition du Forum des Rois de la Supply Chain qui aura lieu le 17 janvier prochain. Rappelons que ce jour-là, les 8 dossiers qui restent en compétition (sur les 25 au départ) seront présentés au public « en live » par ceux qui les ont mis en œuvre aux Salons de l'Aveyron (Paris Bercy). Plus encore qu'une journée de conférences, le Forum des Rois de la Supply Chain est donc une occasion unique de découvrir des projets exemplaires, de partager les expériences d'entreprises très diverses et de participer activement au choix des lauréats en votant pour les 3 meilleurs. Soutenu par 25 partenaires présents tout au long de cette journée, le Forum est aussi un moment privilégié d'échange et de contacts avec des professionnels et des fournisseurs de solutions. Programme complet, renseignements pratiques et inscription en ligneProgramme complet, renseignements pratiques et inscription en ligne
TalanConsulting (Ex Cereza Conseil), l'activité conseil opérationnel et l'expertise métier du Groupe Talan, connait depuis quelques mois une croissance de l'ordre de 20%, notamment sur les métiers de la Supply Chain. Pour Nicolas Recapet, Partner, ce succès s'explique par un positionnement métier très orienté digital avec des sujets d'expertises fortement plébiscités notamment dans le transport (achat, schémas et organisation du transport, innovation…). « Nous étions déjà très présents dans ce domaine, mais nous le sommes encore plus aujourd'hui avec une efficacité accrue », explique Nicolas Recapet. « Il faut dire que nous avons travaillé sur des matrices pour être plus rapides dans un plan de transformation qui traite de sujets complexes comme l'IoT, la traçabilité. Nous intégrons une foule de données qui nous permettent de dire, par exemple, si un projet est rentable ou non. Pour la période 2018 à 2020 nous envisageons de poursuivre et de consolider cette croissance autour de deux axes : le recrutement, avec de nombreux consultants de grands cabinets qui nous rejoignent actuellement. Ce mouvement constitue pour nous un vrai enjeu notamment pour développer l'innovation. Le deuxième axe est celui de la croissance externe. Nous sommes en ce moment très attentifs aux cabinets qui pourraient nous apporter une complémentarité (fonctionnelle ou géographique) avec, si possible une ouverture sur l'international. Nous imaginons des entreprises de taille moyenne (10 à 50 personnes). Nous avons à ce jour une possibilité d'endettement qui nous autorise des opérations importantes, voire de doubler de capacité. Cela ouvre de vraies perspectives ». Talan Consulting emploie actuellement 170 consultants pour un chiffre d'affaires de 25M€. JPG Photo : Nicolas Recapet
Le rappel de produits génèrerait depuis 15 ans des pertes financières dépassant allègrement la cinquantaine de milliards de dollars. L'assureur Allianz Global Corporate & Specialty s'est penché sur le problème dans deux études, l'une basée sur 100.073 demandes d'indemnisation en responsabilité civile suite à des incidents liés à des produits défectueux, et l'autre sur 367 demandes d'indemnisation faisant suite à des rappels de produits à travers 28 pays et 12 secteurs différents entre 2012 et le premier semestre 2017. Il en ressort notamment que l'automobile est le premier secteur concerné par les rappels de produits (71% en valeur), suivi de l'agroalimentaire (16%). « Nous assistons à une progression constante des rappels de produits ces dix dernières années. Aujourd'hui, ils atteignent des niveaux records en termes d'ampleur et de coûts » déclare Christof Bentele, responsable monde de la gestion de crise chez AGCS, en citant parmi les facteurs sous-jacents le durcissement des réglementations et des sanctions, la complexification des chaînes d'approvisionnement, la sensibilisation croissante des consommateurs, l'impact des pressions économiques sur la R&D et sur la production et l'influence grandissante des réseaux sociaux. Selon AGCS, le coût moyen d'un incident majeur (demandes d'indemnisation égales ou supérieures à 5 M US$ à la suite à de rappels de produits) s'établit autour 12 M US$ mais les cas de rappel les plus importants dépassent largement ce montant, 10 incidents étant à l'origine de plus de 50% des pertes. En haut de ce triste hit-parade figure le fabricant japonais Takata, dont le rappel de quelque 60 à 70 millions d'airbag auprès d'une vingtaine de constructeurs dans le monde a été évalué, par effet ricochet, à près de 25Mds US$. JLR Source : Allianz Global Corporate & Specialty
Deux buzzwords pour le prix d'un ! Pour sécuriser l'Internet des objets (IOT, Internet of Things) et apporter la preuve du caractère infalsifiable de l'identité des objets connectés, pourquoi ne pas utiliser la Blockchain et sa technologie de registres distribués ? C'est l'idée du partenariat qu'on annoncé récemment Sopra Steria et Iota, une communauté d'innovation allemande à but non lucratif à l'origine de développement et de travaux de standardisation 100% open source autour de la Blockchain. L'objectif de ce partenariat est de développer des solutions Blockchain dédiées à l'Internet des Objets ? Sopra Steria apportera son expérience d'intégrateur en la matière, ainsi que l'accès à son portefeuille clients spécialisés dans l'industrie. JLR
Kuehne + Nagel et Hapag Lloyd s'engagent à réduire de 17% les émissions carbone de chaque conteneur transporté entre 2017 et 2020. Via le Carbon and Sustainability Pact, les deux partenaires prévoient notamment d'utiliser des conteneurs reefers à fond en métal (plutôt que ceux en bois) et d'optimiser au maximum le déplacement de conteneurs vides. Ils étudieront également les possibilités de remplacer le transport routier par une alternative maritime ou ferroviaire. Les clients du prestataire suisse auront d'autre part accès aux informations relatives à l'empreinte carbone des 215 navires de la flotte du transporteur allemand. Ce pacte se veut être un exemple pour le secteur maritime et un appel aux autres acteurs à faire de même. PM
C'est en Inde, dans son tout nouveau centre d'excellence de Bangalore, que Maersk va chercher la matière grise nécessaire pour accélérer son processus de digitalisation. 200 informaticiens sont en cours de recrutement pour renforcer ses expertises en intelligence artificielle et en big data afin d'améliorer à la fois l'expérience client et son efficacité opérationnelle. Sont notamment visés la réduction de la consommation énergétique des navires et la mise en place d'un programme de maintenance prédictive basé sur des capteurs mesurant la santé des équipements. « Nous cherchons les meilleurs talents autour de l'ingénierie digitale et de l'automatisation » a indiqué à nos confrères du site The Hindu Navneet Kapoor, Responsable Global Services Center chez Maersk. Les nouvelles recrues rejoindront l'armée de 12.000 têtes pensantes (dont 8.000 en Inde) que comptent déjà les centres de services mondiaux de l'armateur (situés en Chine, dans les Philippines et en Inde). L'une de leurs premières missions sera également de renforcer la cybersécurité de Maersk afin d'éviter un nouvel épisode du ransomware Petya. PM