Le groupe de travail sur la logistique urbaine de la Métropole du Grand Paris (MGP) a rédigé un pacte de 12 propositions qui va être soumis à la signature des élus de ce territoire qui, et c'est l'une des limites de ce genre d'initiative, ont la main sur ce sujet (notamment les 131 maires qui ont le pouvoir de police en matière de stationnement et circulation). La MGP souhaite voir adopté son texte en juin 2018, pour lancer ensuite des expérimentations avec des entreprises et des territoires afin d'améliorer le transport de marchandises. Face aux difficultés que rencontrent les acteurs de ce secteur et aux désagréments que les livraisons engendrent sur la vie des habitants, ce pacte veut avancer dans 4 directions : l'optimisation des flux et des livraisons (harmonisation des règlements de voirie et de livraison, meilleur accès aux espaces publics, transport fluvial, intégration aux projets de gares), la transition des flottes vers des véhicules à faibles émissions (déploiement de bornes de recharge électrique, y compris en sous-sol, et de stations d'avitaillement multi-énergies), l'intégration des fonctions logistiques dans les projets d'urbanisme et d'aménagement (dans le Scot métropolitain qui ne sera pas écrit avant 2020 ou le PLU) et sensibiliser le consommateur sur l'importance de la logistique. La MGP rassemble 3 des 16 millions de m2 d'entrepôts d'Ile de France et dépend à 85% de la route pour ses approvisionnements. Dans Paris, les véhicules utilitaires légers assurent plus de la moitié des livraisons. VL