Le 21 mars, au deuxième des quatre jours de la SITL qui se tient à Paris Nord Villepinte, JLL publiera une étude baptisée « La Supply Chain 4.0 sera flexible ». Sous ce titre un peu générique, le spécialiste du conseil en immobilier d'entreprises et en supply chain s'interroge en fait sur le modèle opérationnel et technologique susceptible de répondre à l'intensification des besoins en logistique, et à la refonte des réseaux de distribution que cela appelle. L'étude s'efforce de proposer des pistes innovantes, au premier rang desquelles la mise en œuvre d'un nouveau modèle relevant de l'internet physique. Celui-ci est sensé interconnecter les réseaux logistiques existants, pour l'instant fragmentés, afin de permettre une meilleure utilisation des ressources existantes. JLL fait notamment valoir la part trop importante du transport à vide dans le TRM, ou un taux de remplissage en entrepôt inférieur à 80% chez 42% des utilisateurs interrogés. L'enjeu est notamment de diviser par deux ces surfaces inexploitées en poursuivant l'expansion du réseau d'entrepôts afin de redonner plus de flexibilité à la chaîne logistique, mais aussi en faisant émerger le principe d'entrepôt à la demande, ou Waas (Warehouse as a Service), selon la terminologie-maison. Parmi les autres piliers du nouveau modèle proposé figure la blockchain, en tant que technologie innovante permettant d'assurer l'hyper connectivité des chaînes logistiques en question. « Un préalable technologique incontournable pour replacer l'efficience au cœur de la Supply Chain », selon JLL. Du coté des offreurs, cette dynamique de mutualisation et d'optimisation des surfaces disponibles doit permettre de transformer les coûts fixes inexploités en un réel centre de profit. Du côté des demandeurs, il s'agit d'assurer à tous les utilisateurs, dont les PME, un accès à un réseau de distribution encore plus maillé sur le territoire, et ce en n'en assumant que l'usage.
A rencontrer Hall 6, sur le stand M28
A rencontrer Hall 6, sur le stand M28