Il n'a pas échappé à DHL Supply Chain que le milieu de la logistique est particulièrement masculin, mais que sa féminisation est à l'œuvre. Notamment vu le nombre croissant de femmes occupants aujourd'hui des postes à responsabilité ou de direction opérationnelle, relève le 3PL qui veut être partie prenante de cette dynamique. Celui-ci annonce que sa démarche de recrutement entend désormais embaucher au moins 30% de femmes, relevant que le monde logistique est peut-être l'un de ceux qui leur propose la plus grande variété de postes, dans tous les métiers de la supply chain, du stockage à la distribution, en passant par le pilotage des flux, la gestion de projet, le management ou l'optimisation. DHL illustre cette diversité de postes et de missions à travers différents exemples internes, résumant les parcours de 5 collaboratrices. Côté top management, Florence Noblot illustre de longue date un parcours à hautes responsabilités, en France comme PDG de DHL Express, comme ailleurs dans le monde puisqu'elle aussi été basée à Bruxelles ou Singapour, en tant que directrice des Grands Comptes Internationaux en région Asie-Pacifique, pour le compte de l'ensemble du groupe DPDHL). Aujourd'hui, elle est Chief Customer Officer de DHL Supply Chain, en charge des activités commerciales et du développement pour l'ensemble de la région EMEA (sauf UK). Mais à l'échelon de sites ou d'équipes, d'autres collaboratrices sont mises en avant, comme Maryse Seche, à la tête d'une plate-forme de 30.000 m² en Anjou depuis 2015, ou Nadia Bari, chef d'équipe sur le site de Parc des Nations depuis 18 mois, en charge de l'encadrement de ses équipes opérationnelles. Quant à Carole Caby, récemment promue responsable du service logistique SAF (Stocks Avancés Fournisseurs), elle illustre un déroulement de carrière sur près de 20 ans, depuis des débuts en tant que préparatrice de commandes en intérim, en 2000. Le dernier exemple mis en lumière par DHL SC dans son communiqué est celui de Souaad Benattou, sur le site de Trappes, qui est passée de l'administratif à l'opérationnel, aujourd'hui en tant qu'affréteur en charge de différentes missions aussi bien auprès des clients que des transporteurs. MR
La Maire de Paris Anne Hidalgo avait indiqué depuis le 21 février son intention de prendre un nouvel arrêté permanent de fermeture des berges rive droite à la circulation automobile, et de faire appel de la récente décision du Tribunal administratif de Paris d'annuler le premier arrêté municipal en ce sens, datant du 18 octobre 2016. Un communiqué annonce aujourd'hui que le nouvel arrêté, « rédigé en lien avec la Préfecture de police » et « se fondant sur de nouvelles bases légales, que sont la protection du patrimoine et l'intérêt touristique majeur des berges de Seine », sera publié demain vendredi au journal officiel. « Cet arrêté relevant pleinement des pouvoirs de police du Maire, il ne nécessite ni nouvelle étude d'impact, ni nouvelle enquête publique, ni nouvelle délibération du Conseil de Paris » précise le communiqué. Sans prendre non plus l'avis des professionnels du transport, pourrait-on ajouter... Pour prouver la légitimité de sa décision, la Marie de Paris publie les résultats d'un sondage qu'elle a commandé à Ipsos et qui a été réalisé entre le 2 et 6 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 parisiens âgés de 18 ans et plus. Selon cette étude, 55% des Parisiens sont favorables au maintien de la piétonisation des berges rive droite et 66% approuvent la politique de réduction de la place de la voiture mise en place par la municipalité. « Ces résultats sont très encourageants et renforcent encore davantage notre détermination à sauver le parc des Rives de Seine et à poursuivre notre action pour l'amélioration du cadre de vie et la réduction de la pollution de l'air à Paris », a déclaré Christophe Najdovski, Adjoint à la Maire de Paris en charge des transports, de la voirie, des déplacements et de l'espace public. JLR Photo : Christophe Najdovski
Jusqu'à présent relativement discrète sur ses réalisations en entrepôt en matière d'objets connectés, la société e-dentic va faire une démonstration de son logiciel Epyo sur son stand à la SITL 2018 (20-23 mars, Villepinte). Cette solution permet, dans un environnement basé sur le système d'exploitation Android, de capturer les informations émises par des balises ibeacon installées par exemple à chaque emplacement de stockage dans l'entrepôt, supprimant ainsi la nécessité pour l'opérateur de scanner le code barre de l'emplacement sur lequel il doit prélever un produit ou un colis. L'opérateur effectue alors la bonne opération au bon endroit sans avoir besoin de valider sa position, que ce soit pour des opérations d'éclatement palette, de picking ou de passage à quai. « Nous nous sommes rapidement rendus compte que cette technologie nous permettait de travailler en priorité sur la gestuelle et de remettre ainsi le préparateur au cœur de son métier » déclare Gilles Tassery, le Président d'e-dentic. La société fera notamment la démonstration d'un dispositif ergonomique constitué d'une simple montre connectée (associée ou non à un lecteur code à barre bluetooth), dotée de l'application Epyo, qui guide l'utilisateur dans les phases de picking ou dépose de colis à l'aide d'une série de pictogrammes. Plus besoin de scanner les produits et les emplacements, l'application capture les différentes balises ibeacon et valide ou non les gestes métiers en relation directe avec le WMS ou l'ERP. L'intégration est déjà effective avec la WMS Reflex Web de Hardis. A retrouver dans le Hall 6, sur le stand F86
Sur sa nouvelle plate-forme de 28.000 m2 de Thionville, en Moselle, Kverneland Group Metz SAS s'est adressé au groupe belge Smart-Flow / Gamma-Wopla pour la conception de bacs plastiques sur mesure destinés au stockage des pièces et la fourniture de palettes plastique utilisées pour ses expéditions dans le monde entier. Il s'agit en effet du centre de distribution mondial des pièces du fabricant norvégien d'équipements agricoles Kverneland (qui appartient lui-même au groupe japonais Kubota). L'entrepôt comprend une zone de 1.800 m2 en développé, sur trois niveaux de mezzanines (3 fois 600 m2) dans laquelle sont stockées et préparées les petites pièces (65.000 pièces sur un total de 100.000 articles). Après une étude réalisée avec son client sur les volumes d'occupation des produits et leurs taux de rotation, Gamma-Wopla a réalisé sur mesure six tailles de bacs en plastique rigide, avec trois couleurs (suivant les hauteurs), pour stocker individuellement sur des racks toutes les références et optimiser le volume de stockage. Au total, plus de 66 000 bacs plastiques ont été installés sur la mezzanine. Cela a permis de gagner 25.000 emplacements supplémentaires par rapport à l'ancien site, où les petites pièces étaient pourtant entreposées sur 3 niveaux de mezzanines de 1.000 m2 (3.000 m2 en tout) mais avec seulement 42.000 emplacements. Pour les très petites pièces, il y a également la possibilité d'ajouter au besoin des séparateurs dans les bacs noirs pour stocker jusqu'à quatre références différentes. L'autre volet du partenariat concerne l'utilisation des palettes plastique Smart-Flow de différentes dimensions pour remplacer les palettes Europe en bois, nettement plus lourdes (25 kg contre 8 kg). L'objectif est de limiter les frais d'expédition, sachant que les produits sont acheminés dans plus de 80 pays, à 95% sur palette, et souvent en fret maritime ou aérien, avec une facturation au poids. « En passant à la palette plastique, nous réalisons une économie sur le transport estimée à plus de 120.000 € par an » a déclaré Franck Claudon, Directeur Général chez Kverneland Group Metz SAS JLR
En août 2017, deux société singapouriennes, l'opérateur portuaire PSA International et le transporteur Pacific International Lines (PIL) avaient signé un accord de partenariat avec IBM pour tester la blockchain dans leurs opérations. Depuis, un POC conçu autour de la plate-forme d'IBM a été mis en place pour suivre les conteneurs sur le corridor Sud reliant Chongquing à Singapour. Et après une montée en puissance progressive entre août et décembre, la technologie semble avoir fait ses preuves. Elle offre une visibilité en temps réel, un accès contrôlé à l'information par l'écosystème de partenaires, une exécution des procédures de réservation des capacités de transport respectant les règles internationales, et globalement une transparence, synonyme de confiance, vis-à-vis de l'ensemble des événements. Les trois partenaires prévoient, en conséquence, d'élargir le spectre opérationnel du POC et d'inclure de nouveaux intervenants au fil des différentes étapes du transport de conteneurs. PM
Le fabricant de pièces détachées allemand TecAlliance et Honeywell ont développé ensemble une plate-forme de service dénommée oneIDentity + dans le but de lutter contre la contrefaçon dans le domaine de la pièce automobile. Le concept repose sur des labels apposés aux produits et qu'il suffit de scanner avec un lecteur mobile pour les identifier, ceux-ci ayant reçu une identité numérique unique lors de la fabrication. Faisant le lien entre les deux et gardant en mémoire chaque transfert de charge et de propriété, la plate-forme assure ainsi que chaque article reçu et utilisé en bout de chaine est bien l'article d'origine, les autorités douanières ayant également la possibilité d'identifier chaque pièce via la plate-forme. oneIDentity + a été conçu à partir de la plate-forme de développement d'applications mobiles Honeywell Movilizer déjà utilisée par plus de 200 clients provenant de divers secteurs, notamment le tabac, la santé, la maintenance et la location de véhicules. Les quelques 500 applications développées permettent de valider plus de 3,5 M de transactions chaque jour. PM