Sur le site logistique du groupe Decathlon à Rouvignies, près de Valenciennes, un vaste système automatisé de stockage et de préparation de commandes est en cours d'installation. C'est le fabricant et intégrateur de solutions intralogistiques TGW qui avait été retenu à l'été 2016 pour réaliser ce projet qui représente pour le premier son plus gros investissement en équipements logistiques à ce jour, et pour le second sa plus importante commande jamais enregistrée. Ouvert fin 2013, ce site nordiste s'étend sur 75.000 m² et traite des flux de produits standards à destination de 25 entrepôts régionaux. La mise en service des nouvelles installations en 2019 en fera l'une des plateformes mécanisées de Decathlon les plus automatisées en Europe, cet investissement s'inscrivant dans le nouveau schéma logistique de ses CAC (Centre d'Approvisionnement Continental) qui vise justement à les spécialiser par typologie de produits. Leur automatisation vise à accompagner la croissance des magasins et de l'activité e-commerce de l'enseigne, à réduire ses coûts logistiques pour baisser le prix de vente des produits, à améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs, et in fine à apporter de nouveaux services logistiques à ses différents partenaires. MR
A l'issue des 3 phases du projet, l'entrepôt Decathlon de Rouvignies disposera d'un système de stockage de masse de colis totalisant 72 allées parcourues par des miniloads Mustang, la dernière génération développée par TGW. Quant à la préparation des commandes de détail, elle reposera sur 2 systèmes FlashPick interconnectés, comprenant 16 allées parcourues par des navettes Stingray et 26 stations de travail en goods-to-person, ainsi qu'un buffer/séquenceur de colis également basé sur des navettes Stingray, et 12 palettiseurs automatiques. Le tout sera relié par environ douze kilomètres de convoyeurs KingDrive, et piloté par la suite logicielle iWacs de TGW. « Nous avons achevé la première phase de l'installation, précise David Bendien, DG du hub sud-européen du fournisseur d'équipements intralogistiques fondé il y a presque 50 ans en Autriche. Nous avons également conclu un contrat de maintenance en Full Service qui engage TGW à assister sur site les équipes opérationnelles de Decathlon pour une durée de 10 ans ». De son côté, la direction du CAC de Rouvignies fait valoir son choix d'associer les collaborateurs du site à cette transformation en profondeur, d'autant que sa mécanisation va s'accompagner du déploiement du nouveau SI commun à tous les services Decathlon, baptisé Highway. A ce stade, 60% des équipes CDI ont été impliquées dans les différents groupes de travail qui accompagnent cette mutation, l'enjeu étant d'atteindre les 100%. Selon les deux entreprises, cette réalisation marque le début d'une collaboration qui devrait se développer sur le long terme, et bientôt faire l'objet d'un accord de partenariat en bonne et due forme. MR
Le distributeur d'équipements et d'accessoires moto Dafy a retenu le WMS Expansio de KLS pour gagner en agilité et assurer sa croissance en améliorant sa qualité de services. Jusque récemment, le groupe s'appuyait sur un outil développé en interne pour gérer la logistique au sein de ses deux entrepôts de la région clermontoise. L'un approvisionne son réseau de près de 200 magasins et ateliers en propre ou franchisés en France et en Suisse, sous les enseignes Dafy Moto, Dafy Speed et Dafy Scoot ; l'autre est en charge des ventes B to C via une boutique en ligne. Mais cette solution ne répondait plus aux besoins de pilotage de l'activité, notamment faute d'indicateurs-clés sur la charge de travail ou le rythme horaire des préparations. L'entreprise souhaitait un outil de gestion et de traçabilité de ses stocks mieux adapté pour accompagner la croissance de son activité e-commerce, notamment dans la perspective d'une nouvelle version de sa boutique online. Le choix de Dafy s'est porté sur le WMS Expansio de l'éditeur grenoblois KLS, pour l'étendue de ses fonctionnalités et son évolutivité. En pratique, l'outil a été déployé sur l'entrepôt e-commerce à l'automne dernier et a vite permis de réduire les délais de préparation tout en maitrisant mieux la qualité de service, notamment pour le traitement des différents types de retours clients et la réintégration des produits dans les stocks pour une rapide remise en vente. Sans compter que l'interface avec les plateformes transporteurs permet à l'internaute de suivre les opérations jusqu'à sa livraison finale. « Dès sa mise en œuvre, le WMS a permis de doubler notre capacité d'expédition, tout en améliorant la traçabilité », assure Loïc Devaux, responsable système d'information du groupe Dafy. Le déploiement sur le second entrepôt dédié à l'approvisionnement des magasins est au programme, avec à la clé des perspectives de synergies entre les deux sites. MR
Tout à la fois investisseur à long terme, propriétaire, développeur et gestionnaire d'actifs logistiques, P3 Logistic Parks a officialisé la nomination d'Emilie Gradassi au poste de Marketing Manager Europe de l'Ouest. De nationalité espagnole, cette diplômée d'un Master en Management de Toulouse Business School et d'un MBA de l'Université espagnole de Deusto a pour mission de participer à la définition de la stratégie marketing et relations publiques au niveau groupe en adaptant les projets stratégiques au niveau local en France, en Italie et en Espagne. Elle a commencé sa carrière en 2001 chez Valeo, dans des activités de contrôle de gestion puis a participé au projet Megane Scenic II chez Renault avant de bifurquer dans le monde de l'immobilier, chez Savills-Aguirre Newman, en tant qu'analyste de marché, entre 2005 et 2007. Emilie Gradassi intègre ensuite la société Atisreal Espagne (devenue BNP Paribas Real Estate Espagne), d'abord comme directrice recherche, puis comme directrice marketing, communication et recherche, son dernier poste avant de rejoindre P3. JLR Photo : Emilie Gradassi
Après la mise sur le marché de la V4 de son terminal portable Skorpio (voir NL n°2652), le spécialiste italien de l'acquisition automatique de données vient de lancer son nouveau terminal portable Falcon X4. Doté d'un écran tactile couleur haute visibilité de 3,5'', disponible avec trois différents claviers, et exploitable au choix avec les systèmes d'exploitation Windows Embedded ou Android, il est équipé d'un processeur presque trois fois plus rapide que son prédécesseur (sept fois plus en accès mémoire). Côté connectivité et couverture radio, elles sont améliorées grâce à ses technologies de communication (connexion Wi-Fi supérieure grâce à son système d'antenne MIMO et sa compatibilité CCX v4). Disposant d'une compatibilité descendante avec tous les accessoires de son prédécesseur, le Falcon X4 permet de gérer toutes les activités d'entreposage et de logistique ainsi que celles utilisées dans la distribution (gestion des stocks, expéditions/réceptions, gestion et préparation de commandes, inventaires...). AD
Dans le cadre de son développement et afin d'accompagner sa croissance d'activité, la filiale de Manuloc dans les Hauts de France organise une campagne et une journée de recrutement le 19 juillet dans les locaux de Manuloc à Libercourt (62). Il s'agit de recruter une quinzaine de techniciens (électromécaniciens, électriciens, mécaniciens...) afin d'étoffer une équipe de 40 collaborateurs qui ont en charge la réparation et le maintien en bon état de quelque 4 500 engins dans la région. Philippe Manutention totalise aujourd'hui 140 collaborateurs répartis sur trois établissements, dont un atelier à Libercourt. « Au regard de nos besoins et de nos perspectives économiques, ce sont des métiers d'avenir que nous proposons », note Catherine Barthélemy, présidente de Manuloc. AD
Geodis, partenaire logistique de Maxi Sport, distributeur de sportswear, ouvre un nouvel espace dédié de stockage sur le site de Landriano (en Lombardie, au sud de Milan) pour assurer la distribution de bout en bout d'articles de sport en Italie. Geodis accompagne le développement de ce distributeur depuis 2012. « Le nouvel espace de 5.000 mètres carrés, au cœur du site logistique de Landriano, répond parfaitement aux nouvelles exigences de surface d'entreposage de Maxi Sport. Sa situation géographique stratégique par rapport aux points de vente contribue à des livraisons plus rapides vers les magasins ou au domicile du client final », précise un communiqué. Sur les 800.000 vêtements et articles de sport ainsi pris en charge chaque année, environ 1/3 provient de la vente en ligne. JPG
Alors que vendredi dernier la première ministre britannique Theresa May avait annoncé être parvenue à une « position commune » avec ses ministres autour du Brexit, David Davis, Ministre chargé du Brexit a quitté le gouvernement dimanche, suivi de Boris Johnson, ancien Maire de Londres et actuellement ministre britannique des affaires étrangères lundi. Anti-Europe et partisans d'un « hard Brexit », ces derniers ne souhaitaient pas associer leurs noms aux accords de plus ou moins libre échange envisagés et depuis longtemps promis par Mme May. Leurs divergences portent notamment sur le maintien d'une règlementation commune dans un certain nombre de domaines dont ceux des services et des produits alimentaires. Ce dernier rebondissement intervient alors que de nombreux industriels réclament depuis le fameux vote de 2016 le maintien des conditions de libre-échange avec l'U.E. « Le gouvernement a tracé des lignes rouges, mais ces lignes rouges vont directement à l'encontre des intérêts du secteur automobile britannique qui s'est épanoui sur les bases du marché unique » a rappelé Mike Hawes, Président de la Society of Motor Manufacturers and Traders lors d'un sommet londonien tenu fin juin, « Un échange aussi libre que possible ne suffit pas, c'est le libre-échange qu'il nous faut ». A ce genre de déclaration, M. Johnson avait répondu dernièrement un très élégant « Fuck business ». Son départ n'a pas pour autant rassuré le milieu des affaires qui y voit une validation et une prolongation de l'incertitude autour du Brexit. PM
Des pluies torrentielles, les plus dévastatrices des trois dernières décennies et responsables déjà de la mort de plus de 120 personnes, paralysent les entreprises et les transports dans l'Ouest du Japon. Selon le très sérieux Nikkei Asian Review, de nombreuses entreprises sont d'autant plus impactées en raison d'une insuffisante anticipation pour ce type de catastrophe. Un fabricant de composants électroniques a même déclaré « avoir élaboré un plan de maintien de l'activité en cas de tremblement de terre mais pas en cas de pluies torrentielles ». Les bâtiments, eux-mêmes conçus pour résister aux séismes, sont en revanche démunis face aux dégâts causés par l'eau. Panasonic a été obligé de suspendre lundi ses activités dans une usine de la préfecture d'Okayama suite au débordement d'une rivière voisine qui a inondé le premier étage et condamné l'alimentation électrique. A priori, pas de retour à la normale prévu sur ce site avant une semaine. Autre entreprise emblématique du territoire insulaire frappé de plein fouet par cette catastrophe : Asahi Shuzo, qui fabrique la marque de saké Dassai. Sa production a été suspendue samedi à cause des dommages occasionnés par l'eau. Plusieurs mois seront visiblement nécessaires pour s'en remettre. Depuis lundi soir, onze tronçons du réseau routier national sont fermés, avec de sérieuses conséquences sur le transport et la distribution. Les perturbations au niveau des supply chain se font également ressentir loin des zones sinistrées. Des ruptures de pièces ont par exemple contraint Mitsubishi Fuso Truck and Bus à fermer son usine principale dans la ville de Kawasaki (près de Tokyo) de lundi après-midi à mardi. JF