Il y a un an, le fabricant de chariots Fenwick-Linde signait un partenariat avec Feralco, le spécialiste français du rayonnage en entrepôt. Dans la foulée était lancée une offre baptisée Racks by Fenwick, proposant des solutions logistiques associant chariots et rayonnage, avec une large palette de configurations rapides à chiffrer et à installer. Parmi les avantages de cette offre combinée : la gestion des projets par un interlocuteur unique, en l'occurrence un des 150 attachés commerciaux Services (ACS) du réseau Fenwick, chargé de l'analyse des besoins client, du lien avec Feralco et du suivi du dossier jusqu'à sa réalisation. Le service s'étoffe avec la création par Fenwick d'un bureau d'études ad hoc, dont les chargés d'études assurent la conception des projets plus complexes et leur suivi. Deux experts sont à ce jour dédiés au volet racks mais l'équipe approche les 20 personnes en agrégeant les chargés d'affaires robotiques et les spécialistes du déploiement de solutions élaborées. « Nous développons ainsi notre capacité à accompagner nos clients les plus exigeants sur des projets intralogistiques et sur la proposition d'équipements hors catalogue », indique Yves Michel, responsable marketing Solutions Logistiques de la marque rouge. Comme la demande des clients s'oriente de plus en plus vers une gestion complète de leurs flux de marchandises, au-delà de l'optimisation de la gestion des chariots, la stratégie de Fenwick est d'étoffer cette nouvelle équipe afin d'élaborer des solutions englobant non seulement le rayonnage mais aussi d'autres éléments intralogistiques, tels que des convoyeurs ou un volet logiciel. MR Les racks développés par Fenwick avec Feralco sont à ses couleurs.
C'est une fusion qu'annoncent les allemands Transporeon Group et le cabinet TIM Consult, créé en 1995 et spécialisé en achats de transport et en market intelligence, tous modes et tous marchés confondus. La nouvelle entité renforce ainsi le versant sourcing et achats de l'offre développée depuis 2000 par Transporeon, dont la plateforme collaborative éponyme gère chaque jour des dizaines de milliers d'ordres de transport. « Nous traitons par ailleurs chaque année l'équivalent de 10 Md€ d'appels d'offres transport. Combinées, ces données représentent un énorme potentiel qu'il nous reste à exploiter, indique Martin Mack, Chief Technology Officer de Transporeon Group. Grâce à l'expertise de TIM Consult et ses outils d'analyse performants reposant sur une approche de type Big Data, nous allons fournir à nos clients un portefeuille de solutions et de services plus complet et plus abouti, tout en optimisant l'offre existante ». De son côté, TIM Consult compte bénéficier de l'expertise IT de son partenaire et pourra développer son business model orienté data en s'appuyant sur la taille du réseau Transporeon, qui connecte un millier de chargeurs à pas moins de 65.000 transporteurs et prestataires. Si le communiqué ne précise pas les détails capitalistiques de l'opération, il indique que l'intégration de TIM Consult et de ses 40 collaborateurs par Transporeon Group ne l'empêchera pas de continuer à opérer de façon indépendante en conservant ses bureaux à Mannheim et New York, et en poursuivant le développement de ses unités opérationnelles « Warehousing et Intra-Logistics » et « Waste Management ». MR Björn Klippel (3e en partant de la gauche) reste DG de TIM Consult et devient actionnaire de Transporeon Group. Oliver Kahrs (2e en partant de la droite) ajoute le titre de DG associé de TIM Consult a sa fonction de directeur des initiatives stratégiques de Transporeon.
L'opérateur portuaire Bolloré Ports a signé une convention de terminal avec Port Atlantique La Rochelle pour l'exploitation de son futur terminal Chef de Baie 4, sur une durée de 35 ans. Les deux parties tablent sur un accroissement de trafic d'environ un million de tonnes sur 15 ans, une fois la mise en service de ce nouveau terminal (prévue à l'horizon 2022). Bolloré Ports est déjà en charge sur Chef de Baie de la manutention des postes 1 à 3. « Après les investissements réalisés pour le développement des exportations de céréales, l'objectif est de créer au terminal de Chef de Baie un hub multimodal dédié à la distribution de la pâte à papier et d'y renforcer les trafics conteneurs, conventionnel et colis lourds », notent les deux parties. AD
C'est la première fois qu'un cargo ayant emprunté la « route du Nord » fait escale dans un port français, en l'occurrence le Port de Rouen. Le cargo Heavy Lift brise-glace dénommé M/V TIAN EN de l'armateur chinois Cosco Shipping est arrivé hier à 18 h sur le terminal Radicatel, en provenance de Lianyungang en Chine, au terme d'un voyage de 30 jours via l'Océan arctique. Sa cargaison ? Des éléments d'éoliennes (63 colis lourds, jusqu'à 70 tonnes), dont 21 pales de 53 mètres de long. Le transport de ces marchandises exceptionnelles était géré par la division « projets industriels et colis lourds » du groupe de logistique portuaire et maritime français Sealogis. Les opérations de manutention ont été assurées par RMS Manutention, filiale de Katoen Natie. JLR Le M/V TIAN EN de Cosco, lors de son départ de Chine.
L'opération ayant reçu l'aval des autorités réglementaires européennes, l'acquisition par le groupe Gefco de GLT a été finalisée (voir NL n°2633). Rappelons que GLT est un transporteur espagnol créé en 1998 et spécialisé dans les liaisons entre l'Espagne et le Maroc (entre les ports d'Algésiras et de Tanger), particulièrement présent sur les secteurs de l'automobile, de la mode et de la distribution. La société réalise plus de 16.000 traversées par an, avec 75 camions et 380 remorques. GLT dépendra de Gefco Espagne, qui compte 700 employés et 5.000 clients industriels. JLR
En croissance de 47% en 2017, les ventes e-commerce de Zara pèsent désormais 12% du total des ventes de la marque et 10% du CA du groupe espagnol Inditex (25,34 Md€). Outre l'ouverture de sites marchands sur de nouveaux marchés (Inde, Thaïlande, Malaisie, Vietnam et Singapour), cette croissance est due à une stratégie plaçant les boutiques au centre des opérations, nombre d'entre elles étant aujourd'hui capables de traiter les commandes internet et d'expédier les marchandises en J+1 voire le jour même. D'ici fin 2018, cette « gestion intégrée des stocks » va être déployée dans 48 autres pays (plus de 2.000 boutiques concernées). Autrement dit, un article indisponible en ligne faute de stock peut tout de même être vendu tant qu'il en reste en magasin. Ces technologies et services « 100% client-centriques » ont permis 36% de ventes supplémentaires par magasin sur les cinq dernières années. PM
Chez Inditex, la croissance future repose sur de multiples initiatives, notamment technologiques. A commencer par la RFID : son déploiement au sein de Zara étant achevé, le groupe entend en faire autant pour ses marques Massimo Dutti et Uterqüe entre 2018 et 2020. Les stations de collecte automatisées inaugurées à La Corogne (voir NL n°2676) devraient également se multiplier, et plusieurs centres de distribution seront équipés de nouveaux robots de palettisation et de systèmes à navettes à haute cadence. Celui de 90.000 m² situé près du siège de La Corogne est entré en activité cet été, tandis qu'un autre à Lelystad (Pays-Bas) est en cours de construction. L'économie circulaire fait également partie du plan d'action : lancé en 2016, le programme Closing the Loop (fermer la boucle) va s'étendre à deux nouveaux marchés. Des réceptacles en boutique ainsi que 1.800 conteneurs en extérieur ont permis de récolter 25.000 t de vêtements usagés. Outre de nouveaux points de collecte, Inditex lance en septembre un pilote de collecte à domicile en Chine, à Pékin et Shanghai. PM