La PME héraultaise Philéa Solutions, spécialisée depuis 2011 dans les activités logistiques à forte valeur ajoutée, a ouvert début juillet un petit entrepôt de 2.000 m2 à Aimargues, dans le Gard, pour Royal Canin, à une cinquantaine de mètres d'une de ses usines de production. La prestation couvre notamment la préparation des commandes pour les flux export du spécialiste du pet food, client historique du prestataire depuis 2007. En effet, Philéa Solutions exploite déjà pour lui deux autres « dépôts », l'un à Raillencourt (59) et l'autre à Vendargues, près de Montpellier. Par ailleurs, Philéa Solutions a également signé cet été un contrat avec General Electric. Il sera en charge des flux de d'approvisionnement bord de ligne du site de production de systèmes de gestion d'énergie à Montpellier et de la gestion des livraisons, y compris à l'export. Pour cette prestation, il s'appuiera notamment sur son site mutualisé de Baillargues, dans l'Hérault, dédié à ses clients dans les secteurs médical, industriel et bureautique, et sur lequel il veint d'achever des travaux d'agrandissement (la superficie passe de 3.800 m2 à 5.500 m2). « Ce début d'année a été particulièrement intense entre les différentes améliorations de nos infrastructures, nos innovations et la signature de contrats avec nos nouveaux clients » déclare Geoffrey Dellus, le dirigeant de Philéa Solutions. La société emploie 130 collaborateurs en CDI, compte 84 véhicules (légers et poids lourds confondus)et s'appuie sur un total de 65.000 m2 d'entrepôts répartis sur 9 sites. Son CA consolidé, qui était de 13.8M€ en 2017, devrait atteindre les 15,5 M€ cette année. JLR Photo : Geoffrey Dellus, le dirigeant de Philéa Solutions
Si votre entreprise a réalisé depuis 2017 un beau projet en matière de Supply Chain, pourquoi ne pas vous lancer dans l'aventure de la 13e édition des Rois de la Supply Chain ? Rappelons que la date limite de remise des dossiers remplis et validés est fixée au mercredi 31 octobre 2018. La présentation des 8 dossiers « nominés » aura lieu le 17 janvier 2019, dans les Salons de l'Aveyron (Paris Bercy). Le public votera dans 3 catégories : Grand Prix, Coup de cœur et Innovation. La remise des trophées se déroulera le soir même du 17 janvier, au cours d'une grande cérémonie conviviale et festive, dans un lieu magique et prestigieux qui sera nnoncé dès la semaine prochaine. Vous trouverez plus d'infos au sujet des Rois de la Supply Chain 2018 dans la NL n°2762. Pour présenter un projet aux Rois de la Supply Chain 2019, demandez le dossier de participation et le règlement à Maxime Rabiller : maxime.rabiller@scmag.fr/ 01 48 93 18 65 Participation entièrement gratuite et sans obligation
Les déclarations dimanche sur BFM TV du nouveau ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, sur son intention d'instaurer une vignette destinée notamment à « taxer les camions étrangers qui ne font que traverser la France», n'ont pas fait réagir que les fédérations de transporteurs routiers. Côté chargeurs, l'AUTF (Association des Utilisateurs de Transport de Fret) ne s'oppose pas à la création d'une nouvelle taxation pesant sur le transport routier de marchandises (qu'elle prenne la forme d'une « vignette » ou non) si le Gouvernement respecte quatre principes. Le premier, c'est qu'il y ait une unique taxation appliquée à l'ensemble du TRM. Le deuxième, c'est que les recettes de cette taxe soient affectées intégralement au financement de la maintenance, de la rénovation et du développement du réseau routier non concédé. Le troisième principe, c'est que le montant de cette taxe puisse être garanti dans la durée. Et le quatrième, et non le moindre, c'est que l'AUTF insiste pour que soit respectée « la libre négociation commerciale quant au transfert de la charge des transporteurs vers leurs clients ». On se rappelle qu'en 2012, l'AUTF avait lancé un recours auprès du Conseil d'Etat pour contester la légalité du décret de l'écotaxe, en plaidant pour le maintien d'un « espace de liberté contractuelle » entre le transporteur et son chargeur. JLR
A la suite d'un rachat qui a doublé le volume global de l'activité, le traiteur francilien Le Figuier s'est trouvé confronté à un problème urgent à régler concernant l'optimisation de ses livraisons : 15 tournées quotidiennes et 500 plateaux-repas livrés en moyenne par jour à destination de plus de 5.000 entreprises à Paris et en région parisienne. En effet, le centre de distribution ayant été déplacé de Fresnes à Clichy, toutes les habitudes de ses conducteurs ont été bouleversées, malgré l'utilisation de divers outils de mobilité. D'autant que l'entreprise gérait ses tournées « à la main », après avoir testé sans grand succès un outil informatique de gestion de tournées jugé trop complexe d'utilisation. « Notre dispatcher commençait à faire des erreurs et donc à générer de l'insatisfaction. Il n'était donc plus question d'utiliser nos méthodes habituelles » se souvient Denis Lacoste, Directeur Général de Le Figuier. En août 2017, le traiteur choisit de faire confiance à la société orthézienne Mapotempo, qui a développé une solution open source en mode Saas d'optimisation de tournées. « Outre sa simplicité d'utilisation, Mapotempo Web nous a permis d'accéder à une technologie d'optimisation de tournées intégrable au sein de notre système informatique. Nous avons amélioré notre maîtrise de la chaîne de valeur, de la prise de commande en ligne à l'exécution de la tournée en temps réel » constate Denis Lacoste, un an après la mise en service de l'outil. En effet, Mapotempo Web étant facilement interfaçable ou intégrable à d'autres solutions via ses API, le projet a finalement largement dépassé le cadre de l'optimisation de tournées pour s'intégrer à la mise en place d'un SI transversal, orienté client, englobant la gestion commerciale, la production et la logistique. JLR Photo :Denis Lacoste, Directeur Général du traiteur Le Figuier
Depuis la mi-juin, le groupe sidérurgique ArcelorMittal exporte la moitié des bobines d'acier de ses usines Atlantique et Lorraine à destination de l'Asie, de l'Amérique et de l'Afrique depuis le port de Dunkerque et il compte aller au-delà de ces 50% en 2019. Jusqu'ici, cette production exportée – 5.300 conteneurs par an – était gérée depuis le port d'Anvers (Belgique). « Des négociations menées avec l'ensemble des acteurs portuaires, et plus particulièrement avec les représentants des armements escalant au port de Dunkerque, ont rendu ce choix logistique économiquement pertinent », expliquent le port de Dunkerque et ArcelorMittal. Ces négociations ont en outre abouti à une réorganisation des transports qui valorise les circuits courts et le préacheminement terrestre massifié des flux. Côté organisation, ArcelorMittal assure le transit des marchandises à l'export et la Société du Terminal de l'Escaut (STE) assure l'empotage des bobines d'acier dans les conteneurs des armateurs Cosco, Orient Overseas Container Line et CMA CGM sur le Terminal des Flandres. AD
De gauche à droite : Hubert Godart, chef du département logistique d'ArcelorMittal Atlantique Lorraine (AMAL), Stéphane Cornu, directeur de la Société du Terminal de l'Escaut (STE), et Dominique Paire, chef d'établissement du site ArcelorMittal de Dunkerque.
Une prestation couvrant la conception/fourniture d'emballages réutilisables, la traçabilité et la géolocalisation de ces emballages grâce à l'IoT, un contrat de maintenance et un financement en leasing. Voilà les caractéristiques de l'offre lancée par le fabricant d'emballages industriels Nefab sous l'appellation de « Packaging as a Service ». Destinée aux entreprises privilégiant l'achat d'un service d'emballage clé en main, la solution a déjà commencé à être mise en œuvre chez Thalès, l'un des clients de Nefab. L'industriel a en effet signé récemment un contrat d'optimisation de ses emballages et de ses flux afin d'optimiser le remplissage de ses camions, sécuriser son personnel lors des manipulations, entretenir et rendre disponibles ses matériels et enfin améliorer sa performance opérationnelle grâce à la traçabilité. Cette dernière étant assurée via la solution Stickntrack de la start-up Sensolus (elle utilise le réseau Sigfox). Avec sa nouvelle offre, Nefab joue donc aussi un rôle d'intégrateur, en plus d'être un fournisseur et de piloter les emballages de ses clients via une plateforme dédiée. AD Photo : unité de Service Mobile développée par le département Nefab Aerolab de Nefab pour Thalès.
EDiA EM, c'est le nom de la nouvelle gamme de chariots frontaux électriques du fabricant d'équipements de manutention Mitsubishi Forklift Trucks. Venant étoffer la gamme EDiA EX 80V, elle donne accès à différents modèles 48 volts dont les capacités de charge vont 1,4 à 2 tonnes. Accessibles en 3 et 4 roues, ils affichent une hauteur globale avec mât déployé de 4,3 m et sont équipés de systèmes de sécurité innovants, notamment un logiciel qui ajuste les paramètres du chariot en fonction de son mode d'utilisation réelle, et le système de freinage adaptatif Sensitive Drive System (SDS). Les chariots bénéficient en outre de la solution Intelligent Curve Control, qui capte l'angle d'un virage pour atténuer la vitesse des engins très tôt dans leur manœuvre. Le modèle 3 roues est doté d'une direction à 360° qui permet au cariste d'inverser aisément le sens de la marche et le modèle 4 roues est plus agile grâce à son essieu porteur à double entraînement et son essieu directionnel ouvrant à plus de 100°. AD
Rempiler est bien l'expression qui convient ! L'enseigne e-commerce britannique Ocado a choisi à nouveau l'intégrateur Swisslog pour lui installer un second AutoStore. Un système compact basé sur de petits robots équipés d'un dispositif élévateur, qui se positionnent en hauteur, sur une grille en aluminium, pour piler et dépiler des bacs plastiques afin d'amener les bons produits aux opérateurs aux postes de préparation de commandes. Destiné à une filiale d'Ocado dénommée Speciality Store Ltd, le nouvel Autostore équipe un site au sud-est de Londres, alors que le premier Autostore a été installé dans un entrepôt Ocado au nord de la capitale anglaise. Il est composé de 72.108 bacs, 94 robots, 14 carrousels et de sept convoyeurs. JLR
Après plusieurs années de collaboration fructueuse avec Kedge Business School en France et en Chine, Bolloré Transport & Logistics a décidé de décliner cette coopération en Afrique. A travers un nouvel accord récemment signé avec la BEM Dakar / Kedge Business School, le 3PL s'engage en effet à promouvoir la découverte de ses métiers, opérationnels comme fonctionnels, au cours des cinq années de cursus des jeunes talents africains. Grâce à de nombreuses actions ciblées (conférences métiers, ateliers RH, job-dating, accueil de stagiaires...), le prestataire souhaite ainsi s'inscrire comme un futur employeur de référence en Afrique. « Bolloré Transport & Logistics mène à travers tous ses pays d'implantation une politique de recrutement local permettant une meilleure intégration de ses activités sur le terrain. Formés au management et sensibilisés aux enjeux business, ces étudiants africains représentent pour nous un vivier de futurs cadres à potentiel pour nos différentes filiales », commente David-Alexandre Fournier, DRH de Bolloré Transport & Logistics. PM De gauche à droite : David Alexandre Fournier, Directeur des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics ; Assane Ndiaye, Directeur des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics au Sénégal ; Dr Pape Madické Diop, Président Directeur Général de BEM Dakar ; Christophe Pujalte, Directeur Régional Afrique Atlantique de Bolloré Transport & Logistics et Mamadou Racine Sy, Président du Conseil d'Administration Bolloré Transport Logistics.