L’éditeur de solutions cloud de planification unifiée pour le retail, Relex Solutions, annonce aujourd’hui l’arrivée d’un nouveau partenaire, TCV (Technology Crossover Ventures), qui investit 200 M€ dans l’entreprise finlandaise, fondée en 2005. Le californien TCV, qui est l’un des plus gros fonds d’investissements dans le secteur de la technologie, est connu notamment pour avoir accompagné financièrement des entreprises telles qu’Airbnb, Facebook, Netflix, ou encore Spotify. Selon les trois cofondateurs de Relex Solutions, Mikko Kärkkäinen, Johanna Småros et Michael Falck (qui restent à sa tête et en conservent le contrôle), ces 200 M€ vont permettre de concrétiser leur vision de la planification «unifiée» de la supply chain dans le retail (prévision, réapprovisionnement automatisé, optimisation de l’assortiment et de l’espace en magasin) et d’accompagner la forte croissance de l’entreprise en Europe et aux Etats-Unis, avec des clients tels que Coop Denmark, Franprix, MediaMarkt, Morrisons, PartyCity, Rossmann, Waitrose et WHSmith. «Nous voulons accélérer nos ambitions de développement de produits, embaucher plus de talents dans le secteur de la technologie et investir davantage dans le développement de notre organisation, mais nous voulons aussi renforcer nos capacités de machine learning et d’IA afin de continuer à enrichir notre plateforme de traitement des données dédiée à la gestion des enjeux stratégiques du retail» a déclaré Mikko Kärkkäinen, le Pdg de Relex Solutions. Il s’agit d’une levée de fonds très conséquente, dont le montant est à mettre en regard des 20 M€ investis en 2015 dans Relex Solutions par un autre fonds d’investissement américain, Summit Partners, pour financer l’expansion de l’entreprise sur le territoire nord-américain. Summit Partners, qui avait réinvesti en 2017 une somme sans doute équivalente lors d’une deuxième phase de financement (voir NL 2552), conservera une participation dans l’entreprise et continuera de siéger au conseil d’administration. JLR
Mikko Kärkkäinen, le Pdg de Relex Solutions. Crédit photo DR
C'est en tant que développeur d'immobilier logistique que Virtuo Industrial Property vient de lancer la construction de son premier projet en région lyonnaise. Au 3e trimestre 2018, la société s'est porté acquéreur d'un des derniers fonciers nus disponibles au sein du Parc de Chesnes de Saint-Quentin Fallavier auprès de la SARA, l'aménageur de la ZAC. Virtuo entreprend d'y bâtir une plateforme logistique de Classe A de 12.000 m² destinée à un industriel français dont le nom reste pour l'instant confidentiel, et qui s'est positionné après le dépôt de permis de construire. Comme il s'agit bien d'un développement mené de A à Z par Virtuo, le projet est baptisé V.Park Lyon Saint-Quentin-Fallavier. Jusque-là dans la zone, Virtuo était intervenu dans son métier originel d'AMO, notamment aux côtés du développeur-investisseur Vailog, du groupe Segro, à l'image d'une plateforme de 46.000 m² finalisée l'an dernier pour Lidl. MR
Virtuo Industrial Property lance son premier projet en région lyonnaise en tant que développeur, une plateforme logistique de Classe A de 12.000 m² à Saint-Quentin-Fallavier. Crédit photo Archi-Factory
Société d’ingénierie espagnole spécialisée dans les AGV (Automatic Guided Vehicle), Asti Mobile Robotis accueille dans son capital le fonds d’investissement français Keensight Capital, avec une participation minoritaire (non communiquée). Ce soutien va permettre à la filiale d’Asti Technologies Group (ATG) de poursuivre l’expansion de ses activités à l’échelle internationale, notamment en finançant des opérations de croissance externe. «Nous partageons une vision commune sur la stratégie et les moyens à mettre en œuvre pour développer notre groupe au cours des prochaines années, en étendant sa couverture géographique et en enrichissant ses technologies propriétaires, ses solutions et ses services», souligne Veronica Pascual Boé, directrice générale d’Asti Mobile Robotics. Basé à Burgos, dans le nord de l’Espagne, et disposant depuis 2017 d’une filiale en France (Asti France Mobile Robotics), Asti Mobile Robotics compte aujourd’hui des clients dans 17 pays et son CA est déjà réalisé pour près de 75 % hors d’Espagne. AD
Jean-Michel Beghin, managing partner chez Keensight Capital, et Veronica Pascual Boé, DG d’Asti Mobile Robotics. Crédit photo DR
Fin janvier, le fournisseur de solutions pour l’intralogistique Jungheinrich a pris une part majoritaire dans l’éditeur allemand ISI Automation, spécialiste des solutions pour entrepôts et sites de production. Basée près de Hanovre et forte d'une trentaine de collaborateurs, la société a notamment développé la solution ISIPlus MES/LES (manufacturing et logistics execution system), qui repose sur une vision étendue des opérations puisqu'elle comprend aussi des fonctionnalités de WMS ou de TMS, ainsi que la solution ISIPro, dédiée à l'automatisation des sites. Avec cette prise de contrôle, Jungheinrich entend renforcer son positionnement de "full service provider". « Ce type de solutions de MES/LES renforce notre portefeuille sur le volet entre l'ERP et l'atelier », nous a indiqué Christian Erlach, membre du board de Jungheinrich en charge du marketing et des ventes. AD
Après avoir lancé en décembre dernier une étiquette RFID dédiée au secteur du textile (voir NL n°2828), le fournisseur de solutions d'identification et de traçabilité Inotec propose aussi désormais la solution d’étiquetage RFID LoopTag. Inspirée du domaine horticole et exploitable dans le cadre de diverses applications de traçabilité (identification de rolls métal, de bacs plastiques, de chariots de transport…), elle repose sur un support synthétique indéchirable et sans adhésif, avec une encoche pour pouvoir faire une boucle. Résistant à l’eau, aux huiles, aux graisses et aux UV, le LoopTag est disponible en plusieurs épaisseurs, autorise une découpe sur-mesure pour atteindre des tailles et formats désirés et peut intégrer tous types de puces RFID (HF et UHF). Imprimable en transfert thermique, le LoopTag donne aussi accès à des déclinaisons plus rigides avec des modèles dits Diocard. AD
INOTEC - All4pack - 26 novembre 2018 - Paris. Crédit photo DR
Afin de réduire les coûts et d’améliorer la qualité du service client, Toyota Amérique du Nord vient de fusionner la supply chain de ses pièces détachées avec celle de sa production. Ce regroupement s’inscrit dans l’initiative One Toyota et fait suite au rapprochement physique des deux unités décidé en 2014, quand elles quittèrent respectivement la Californie et le Kentucky pour emménager ensemble à Plano (Texas). Dénommée Parts Distribution and Accessory Development (PDAD), la nouvelle structure sera composée de Parts Supply Chain Planning (PSCP), de Parts Supply Chain Operations (PSCO), et de Service Parts & Accessory Development (SPAD). PM
Si Amazon s’organise pour moins dépendre d’UPS et de FedEx, ce dernier a décidé de lui rendre la pareille. FedEx mise désormais sur le e-commerce hors Amazon et propose aux web-marchands une ramasse tard le soir pouvant aller jusqu’à 2h du matin. La généralisation de ce service, désormais proposé sur quelque 100 zones géographiques aux Etats-Unis, fait suite à deux pilotes menées à Dallas et à Los Angeles depuis 2017. Il propose ainsi aux e-commerçants un cut-off jusqu’à minuit, ce qui leur permet de proposer de livrer en J+1 localement et en J+2 partout ailleurs les commandes passées en soirée (la moitié des commandes internet aux USA). FedEx anticipe aux Etats-Unis des volumes quotidiens de 100 M de colis en 2025, contre 44 M en 2017. PM