A l’occasion du Sido, le salon français de la filière IoT, Michelin, Argon Consulting et Sigfox ont annoncé ce matin à Lyon la création de leur société commune, dénommée Safecube, dans laquelle aucun des trois partenaires ne détient de participation majoritaire. L’objet de cette joint-venture est de commercialiser un service de suivi géolocalisé en temps réel et de bout-en-bout des flux intercontinentaux de conteneurs, qui a été conçu et expérimenté pour les besoins de Michelin sur des routes Europe / Etats-Unis (voir NL 2721). La solution s’appuie sur la technologie et le réseau international 0G de Sigfox, ainsi que sur un appareil (trackeur) doté de capteurs (température, humidité, chocs, ouverture…) à placer à l’intérieur du conteneur. Basée à Lyon, la start-up sera dirigée par Waël Cheaib, qui était précédemment directeur des opérations et de l’expérience client chez Uber pour la France. «La solution a été pensée pour être commercialisée avec un tarif à l’expédition qui comprend l’accès à l’ensemble des informations de tracking sur la plate-forme web, à la mise à disposition du trackeur, et à toute la logistique associée à son retour. Nous réfléchissons également à une offre de location du tracker avec abonnement annuel», nous a-t-il confié. Et d’ajouter: «Les solutions existantes, avec les technologies 2G ou 3G, se situent aux alentours d’une centaine d’euros par expédition. Nous comptons être 4 à 5 fois moins chers, selon les destinations ». Safecube entend recruter «une petite dizaine de personnes» d’ici la fin de l’année, avec des profils techniques et commerciaux. D'ici la rentrée 2019, l’objectif est de signer avec plusieurs autres clients, au-delà de Michelin qui utilise actuellement plusieurs centaines de trackeurs. JLR
Recruté à la direction de Safecube, Waël Cheaib était précédemment directeur des opérations et de l’expérience client chez Uber pour la France. Crédit photo DR
Jusqu’à présent, Viapost était plus connu pour ses services logistiques et de transport dans le domaine du retail et de l’e-commerce que pour ses prestations in-situ, effectuées en interne depuis plusieurs années dans des établissements logistiques de la Branche Courier-Colis du Groupe La Poste (déchargement / chargement, tri mécanisé ou non, maintenance des équipements). Depuis peu, le prestataire entend commercialiser à d’autres clients cette offre de logistique in-situ, et même d’en faire l’un des fers de lance de son plan stratégique 2019-2023. Le champ d’action de cette offre in-situ est assez vaste : il peut couvrir la gestion des équipes sur le site du client mais aussi, s’il le souhaite, la mise en place de solutions informatiques (WMS, TMS) et robotiques (AGV) et la maintenance de trieurs ou de systèmes de type goods-to-man. «Nous avons investi dans la formation et la certification des ressources humaines à des logiciels tels que le WMS Reflex, les TMS Teliae et Item, à nos propres outils de GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur), et à certaines solutions d’AGV», nous a confié Grégory Lapuente, directeur commercial chez Viapost. Au sein du prestataire, l’équipe de maintenance compte à ce jour une quarantaine de collaborateurs au niveau national, mais devrait atteindre la soixantaine d’ici la fin de l’année. JLR
Grégory Lapuente, directeur commercial chez Viapost. Crédit photo DR
La startup française Alkemics accompagne Franprix dans la digitalisation de toute la relation avec ses fournisseurs et dans la mise en place opérationnelle de son application m-commerce. Quelque 1200 des fournisseurs de l’enseigne, pour les produits de marques nationales, ont ainsi été intégrés en l’espace de trois mois sur la plate-forme Alkemics, en mode Saas. Celle-ci permet de collecter, gérer et partager de façon collaborative les données produits entre marques et distributeurs (composition, informations réglementaires, logistiques, labels, visuels, contenus riches...). Franprix avait lancé son application m-commerce en juin 2017 en déployant une solution de Product Information Management (PIM), mais le mode de collecte manuelle et hétérogène des datas avait donné des résultats mitigés. Le basculement vers Alkemics a permis d’automatiser et de fiabiliser l’alimentation des données. 14851 références sont actuellement gérées à travers la plateforme, et les deux partenaires s'emploient maintenant à optimiser les processus. « Par sa simplicité d'utilisation, notre plateforme s'adapte aux besoins de tous les acteurs de la distribution, quelle que soit leur taille. Notre objectif est qu'ils puissent, grâce à la digitalisation, répondre aux enjeux de performance de demain mais aussi aux attentes des consommateurs finaux», indique Antoine Durieux, CEO d’Alkemics. JLR
MyLPR retail est le nom du nouveau portail «intuitif et interactif» que le loueur-gestionnaire de palettes LPR propose aux distributeurs pour faciliter la gestion et la collecte de ses palettes rouges. Les acteurs du monde de la grande distribution ne sont pas toujours des clients stricto sensu de la division d’Euro Pool Group mais doivent de toute façon composer dans leurs magasins et leurs entrepôts avec les palettes rouges utilisées par leurs fournisseurs pour leur livrer les produits. Avec MyLPR retail, ils ont désormais accès à un certain nombre de fonctionnalités telles que la création et le suivi des collectes, la visualisation des plannings, ou la gestion des réclamations. « Ce portail est très simple d’utilisation et nous fait gagner du temps. Avec l’augmentation des volumes, cette solution nous aide dans le suivi des collectes, tout en conservant le contact humain avec LPR », témoigne Jean-Pierre Porta, le responsable Emballages de U Logistique (groupe Système U) dans le communiqué de LPR. JLR
Le spécialiste des solutions d’identification Zebra Technologies enrichit sa gamme de terminaux portables fonctionnant sous Android avec le MC9300 et le TC8300. Dernière évolution de la série MC9000 et exploitable dans le cadre d'nombreuses opérations (gestion de stocks, réception/enlèvement de marchandises, traitement des retours, contrôle qualité, vérification de prix…), le premier arbore un écran tactile de 4,3’’, propose 6 choix de claviers, peut lire tous les codes 1D et 2D de 8 cm à 20 m et autorise des communications en mode Wifi et Bluetooth. Disponible avec la série d’applications Mobility DNA et rétro compatible avec les systèmes de charge existants via un adaptateur, il comprend par ailleurs des versions pour environnements frigorifiques extrêmes ou dangereux. Côté options, il peut notamment être équipé d’une caméra avant et arrière ainsi que d’une connexion NFC. Quant au TC8300, ses performances et équipements sont similaires à ceux du MC9300, mais avec un écran 4’'. AD
Le MC9300 et le TC8300 (en médaillon) sont tous deux dotés d’un processeur 8 cœurs de 2,2 GHz et peuvent lire des codes-barres 1D et 2D jusqu’à 20 m. Crédit photo Zebra Technologies
L’éditeur américain Logility lance Voyager Pulse Wise, un moteur d’optimisation en temps réel des prévisions puisant sa force de l’Intelligence Artificielle (IA). Selon l’éditeur, le recours à cette technologie augmente la fiabilité des prévisions de 20 à 50% par rapport à un APS (Advanced Planning & Scheduling System) dépourvu d’IA. En analysant en continu les données du marché, il doit également aider les entreprises à répondre spontanément aux soudaines évolutions de la demande et à saisir de nouvelles opportunités. PM
Rien n’arrête l’expansion internationale du spécialiste britannique du e-commerce Ocado. Après avoir récemment signé un important contrat avec l’américain Kroger (après Casino en France, Bon Preu en Catalogne, ICA en Suède et Sobeys au Canada), Ocado ajoute à son portefeuille-clients l’une des plus grandes enseignes de GMS en Australie : Coles. Ensemble, les deux partenaires prévoient de construire sans délais deux centres de préparation de commandes (95 M€ d’investissement) afin de doubler la capacité de traitement et de livraison des commandes dans les agglomérations de Sydney et Melbourne. Les solutions logicielles Pick-to-Store d’Ocado seront également mises à contribution afin de booster l’activité e-commerce dans les régions moins densément peuplées. Coles est d’ores-et-déjà le leader des courses en ligne en Australie avec 1 Md$ AUD (633 M€) de CA pour cette activité. Celle-ci reste néanmoins minime au regard des 39,4 Md$ AUD (25 Md€) que représente ses 818 supermarchés physiques. PM
A gauche Steven Cain, Managing Director de Coles, à droite Tim Steiner, CEO d’Ocado
A l’occasion du salon ProMat qui se déroule cette semaine à Chicago, RightHand Robotics dévoile son partenariat avec le fabricant de murs de picking Lightning Pick, ainsi qu’avec Capacity LLC, un fournisseur de solutions de préparations de commandes. Le résultat est la création d’un mur de picking équipé du bras robotisé RightPick (qui en est par ailleurs à sa 5e génération). Selon le concept présenté sur le salon, un convoyeur apporte des bacs contenant des articles commandés sur internet et ramassés en batch, les articles sont alors saisis par le robot (via un préhenseur composé d’une ventouse et d’une pince) et placés dans les casiers correspondant aux commandes, soit via la lecture d’un code à barres, soit en mode put-to-light. La commercialisation de cette solution est lancée après quelque neuf mois de test réalisés chez son partenaire Capacity LLC, qui annonce des niveaux de productivité sans précédent. D’où un ROI prévu en 18 à 24 mois. PM