Aux 12 projets désignés par le vote interne des métiers industrie et SC L'Oréal, deux « coups de cœur » ont été ajoutés par le jury. Les idées retenues pour cette première saison du MYT proviennent de 12 sites européens du groupe, dans 5 pays (France, Belgique, Italie, Pologne et Turquie). « Cette première promotion est plutôt teintée manufacturing », reconnait Thomas Lingelser, manager du MYT, en remarquant que les moins de 35 ans sont majoritaires parmi les Makers et les femmes presque à parité. Parmi les projets en lice figure par exemple celui d'une plateforme interne permettant d'identifier les équipements industriels qui ne sont plus utilisés sur un site pour en faire bénéficier un autre. C'est aussi via une plateforme qu'un maker ambitionne d'optimiser la gestion des matières premières les plus rares ou sensibles en matière d'approvisionnement, par exemple pour identifier les stocks existant sur un site L'Oréal à proximité. Un autre vise à engager le géant de la beauté sur la voie de la sérialisation, via une identification unitaire de ses produits (quelque 7 Mds par an) comme dans la pharmacie. Et sur un versant très pratique, un autre planche sur un cobot permettant d'assurer le défilmage des palettes en entrepôt en utilisant un cobot doté d’un pistolet thermique, sans besoin pour le cariste de quitter son chariot et de se consacrer à la récupération des plastiques. Certains projets pourront se concrétiser dès cette première phase d'incubation, quand d'autres mériteront d'être creusés lors de la phase d'accélération. Notons qu'à ce stade, L'Oréal a investi de l'ordre d'1 M€ dans ce programme qui va se pérenniser avec le lancement de la 2e saison dès septembre prochain, via un nouvel appel à projets qui devrait voir les métiers de la supply chain davantage mobilisés. Et le déploiement de la démarche au niveau Asie et Amériques est au programme pour 2020. MR