« Dans un environnement macro-économique en demi-teinte, les fondamentaux présidant à la bonne tenue du marché immobilier logistique français restent en place », note Cushman & Wakefield dans son bilan du 1er trimestre 2019. Le spécialiste en immobilier d'entreprise relève la stabilité de la demande placée, soit 1,4 M de m² (+1,5%), portée par un très bon 1er trimestre, et table sur un total annuel dépassant les 3 M de m². Ce « rythme de croisière » repose moins que l'année dernière sur les logisticiens, les chargeurs étant à l'origine de 57% de la demande placée. Parmi eux, les poids lourds de la grande distribution sont les plus gros contributeurs, à près de 60%. Et si les pure-players du e-commerce ont été moins actifs que ces trois dernières années, nombres d'opérations s'inscrivent dans la dynamique du business online, aussi bien côté chargeurs que logisticiens. « Réorganisation des schémas d'approvisionnement de la grande distribution et transition omnicanale suscitent une demande qui s'échelonne des formats XXL aux abords des grands bassins de consommation jusqu'aux entrepôts compacts au c?ur des centres-urbains », note Magali Marton, la directrice du service Études et Recherche de Cushman & Wakefield. Parmi les opérations XXL répertoriées figure celles d'Easydis ou d'123pneus près de Mulhouse, mais aussi une de Dossin & Fils, discret prestataire logistique de la Somme. Pour autant, le c?ur de l'activité repose sur le segment des entrepôts de 30 000 à 60 000 m². MR
Crédit photo Cushman & Wakefield