Pour Toni Ruiz, le directeur général de Mango (2,23 Mds € de CA), « c'est une fierté d'avoir un des sites logistiques du secteur parmi les plus grands et les plus modernes d'Europe ». Lancé par tranches à partir de mi-2016 à Lliçà d'Amunt, près de Barcelone, mais seulement inauguré et ouvert à la presse en novembre dernier, cet entrepôt s'étale sur 190 000 m², soit le triple de la précédente organisation avec plusieurs centres. Avec ses 600 employés, il centralise la réception et la distribution des vêtements aux 2100 magasins de l'enseigne espagnole dans le monde (110 pays), propres ou en franchise. Et il approvisionne 8 entrepôts satellites dédiés au e-commerce (20% des ventes), dont le principal, situé au siège de Mango, près de Barcelone, qui ne dessert qu'une partie du monde. Grâce à 44 transstockeurs et 182 navettes Stingray pour les vêtements pliés et 20 transstockeurs et 150 boucles dynamiques pour les vêtements suspendus, l'ensemble du processus, de la réception au picking en passant par le stockage, est automatisé par TGW. La nouvelle plate-forme peut donc traiter en moyenne 600 000 vêtements/jour (jusqu'à 75 000/heure à plein régime), à partir d'une zone de stockage possible de 7 millions d'articles sur cintres, et de 20 millions en plié (800 000 cartons). Mango a investi 232 M€ dans ce nouvel outil, mais compte mettre 35 millions de plus, d'ici à 2023, pour l'agrandir de 90 000 m². Une extension prévue dès la conception, et qui vise surtout à reprendre en direct une partie des flux ecommerce qui devraient peser 30% du chiffre d'affaires en 2020. VL
Crédit photo Mango