Dans un communiqué, la fédération des consommateurs d'aluminium en Europe (FACE) s’est félicitée aujourd’hui de l’ouverture par la Commission européenne d'une enquête sur les importations d’aluminium extrudé en provenance de Chine. L’association rappelle qu’elle a elle-même commandée en étude en 2019 à l'Université LUISS de Rome qui montrait qu’une grande partie de l’augmentation des importations européennes de produits semi-finis en aluminium était due « à la croissance exponentielle des exportations chinoises de produits à bas prix, soutenues par l'État ». FACE considère que cette surproduction chinoise constitue un « défi fondamental pour la gouvernance mondiale » et nuit gravement à l’industrie européenne de l’aluminium, « dont la production est assurée à 95% par des PME de transformation en aval ». « L’UE doit prendre des mesures audacieuses et fermes pour soutenir tous les acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie de l’aluminium » peut-on lire dans ce communiqué. L’association fondée en 1999 à Bruxelles pour défendre spécifiquement les intérêts des transformateurs d'aluminium indépendants en aval de l'UE, des utilisateurs et des consommateurs, réitère notamment sa demande auprès de l’UE de supprimer de toute urgence les restrictions tarifaires sur les importations d'aluminium brut (la matière première de l’industrie européenne), tout en renforçant par ailleurs la protection des produits en aluminium manufacturés en Europe. JLR