Dans l’Hexagone, Prologis a livré trois projets en 2019 (soit 66 375 m²) et en a démarré ou signés 5 supplémentaires (pour un total de 129 125 m²). Le projet le plus emblématique est justement à venir : l’entrepôt clé en main de 100 000 m² qui sera réalisé pour héberger le non-alimentaire de Samada/Monoprix au sein du parc de Moissy 2 Les Chevrons, livrable en deux tranches au 2ème semestre 2021 (voir NL 3041). « Au-delà de sa taille, ce projet se distinguera par son objectif de neutralité carbone, avec un travail de fond sur l’empreinte de sa construction, qui sera lancée l’été prochain, sur son isolation, son éclairage. Il accueillera aussi un système disruptif de stockage d’énergie via des batteries rechargées par une installation photovoltaïque, déjà testé par Prologis outre-Manche », indique Cécile Tricault. Côté livraisons de l’année, deux opérations l’ont été à Douvrin : 5 cellules et 30 000 m² pour Geodis, avec une cellule supplémentaire en cours, et deux autres lancées en blanc pour l’automne 2020, d’une part, et un bâtiment de 26 300 m² pour La Poste, qui accueillera un process automatisé d’envergure. A Marly-la-Ville, Prologis a en outre livré 30 000 m² au groupe textile SMCP, tandis qu’en fin d’année, XPO Logistics a réceptionné une messagerie de 8 000 m² à Vémars. Comme à Douvrin, du blanc est annoncé sur le parc du Hode au Havre, avec 30 000 m² réalisés pour boucler ce programme engagé il y a près de 20 ans (et qui atteindra ainsi les 300 000 m²). C’est d’ailleurs au Havre que Prologis a pris position à la rentrée sur un foncier du PLPN3 qui lui permettra de développer 125 000 m² d’ici 2-3 ans (voir NL 2986). Mais c’est aussi le sujet de la logistique urbaine qui mobilise Prologis, avec 2 personnes dédiées. Côté acquisition, une seule opportunité a été finalisée : l’achat d’un site à Nanterre, occupé par un gestionnaire de flotte de véhicules d’entreprise. « Et sur le volet développement de ce nouveau profil de capacités logistiques plus près des centres-villes, il s’avère difficile de concrétiser les projets, car tout un travail d’explication reste à faire auprès des collectivités locales, pour qu’elles comprennent qu’il s’agit moins de multiplier les flux au sein de leurs agglomérations que de les rationaliser », note-t-elle. MR
En décembre, Prologis a signé avec Samada/Monoprix pour la construction à Moissy-Cramayel d’un entrepôt non-alimentaire de 100 000 m², dessiné par A26.
Crédit photo A26