Le numéro double d’avril-mai de Supply Chain Magazine accessible « en clair »
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La start-up rémoise Monstock a récemment bouclé un tour de table de 1,6 € mené par le fonds Side, créé en 2016 et dédié aux nouvelles pousses du digital, avec le soutien de Bpifrance et d’investisseurs privés. Ces nouveaux moyens vont lui permettre de poursuivre le développement commercial et technologique de sa solution dédiée à la gestion de flux et de stocks lancée mi-2018 dans sa première version, après deux ans de R&D piloté par son fondateur Guillaume Blanc. Avec sa formation d’ingénieur en sciences et technologies du numérique (à l’ESIA), celui-ci avait fait ses armes dans l’IT et le retail, notamment chez Bricomarché, avant de s’attaquer au développement d’une solution « digitale, omnicanale, collaborative temps réel et agile » permettant à ses utilisateurs de mieux maitriser leurs stocks et leurs flux. La solution de Monstock tient du couteau-suisse, en proposant une très large palette de fonctionnalités accessibles en mobilité. Le spectre va de la gestion des commandes omnicanales, dans une perspective OMS pour des problématiques e-commerce, marketplace ou directement sur les terminaux de vendeurs en magasin, jusqu’à la gestion de relations avec ses clients et fournisseurs dans une perspective de Supply Chain étendue. En passant par la gestion de stock stricto sensu en mode WMS pour l’entrepôt, en magasin, ou pour les stocks en mouvement, le pilotage des livraisons du dernier km version TMS (mais aussi la gestion des préparations et réceptions, suivi des contenants / contenus…), et même un volet de traçabilité via l’IoT. Et pour l’interaction avec l’environnement technologique des entreprises utilisatrices, la start-up a monté des partenariats stratégiques avec des acteurs tels que Zebra ou Geoconcept, et développé des connecteurs avec une multitude de solutions (notamment tournées vers le e-commerce comme Prestashop ou Salesforce). Les cas d’usage sont multiples, fait valoir Monstock, qui revendique déjà plusieurs centaines de clients en France et à l’international, avec une utilisation de sa solution dans plus de 90 pays (9 langues de travail sont proposées). A son portefeuille figure nombre de petites entreprises en pleine croissance comme Feed, La Gentle Factory ou La Manufacture Urbaine, mais aussi des grands comptes pour certains versants de leurs activités comme la SNCF, FM Logistic ou H&M. L’an dernier, Monstock avait d’ailleurs été répertoriée parmi les start-ups innovantes de l’e-logistique dans la sélection opérée par KPMG et la Fevad (voir NL 2992). Son nouveau tour de table devrait notamment lui permettre d’étoffer son équipe, une vingtaine de personnes aujourd’hui, notamment en recrutant des commerciaux pour la France et l’international, des chefs de projets SI et logistique et différents profils de développeurs. De nouvelles fonctionnalités sont effectivement au programme d’ici la fin de l’année, notamment sous la bannière de l’IA ou de la blockchain. MR
Outre sa kyrielle de fonctionnalités, l’autre atout de la solution Monstock réside dans sa déclinaison sur mobile pour une utilisation directement sur le terrain, en entrepôt, en magasin, en livraison.
Crédit photo MonstockLe cabinet de conseil Diagma avait lancé de mi-avril à début mai un sondage en ligne auprès de la communauté Supply Chain pour estimer les impacts de la crise sanitaire sur les entreprises et de mesurer les principales actions menées pour y faire face et préparer la reprise (voir NL 3123). En voici le résultat le plus marquant : les trois quarts des répondants estiment que le retour à une situation stabilisée de sortie de crise (du point du vue de la supply chain) prendra au moins six mois. Et chez les distributeurs, cette proportion atteint même les 93% ! Sans surprise, près de 80% des entreprises déplorent une baisse de leur chiffre d’affaires durant ces deux mois de confinement (37% au-delà de -50% d’évolution). Parallèlement, pour la majorité des répondants (68%), le CA en ligne a augmenté ou est resté stable. Il est dès lors très compréhensible que la moitié des entreprises interrogées répondent que la première mesure à prendre à l’avenir sera d’accélérer la digitalisation de leur ventes pour mieux résister aux crises à l’avenir (77% chez les distributeurs). Mais cela ne signifie pas pour autant que les projets d’amélioration de la supply chain se poursuivront dans les mêmes conditions qu’avant la pandémie : si les industriels prévoient à 45% de conserver la totalité de leurs projets en cours (contre 5% qui disent les abandonner complètement), les distributeurs reconnaissent à 72% qu’ils seront sans doute amenés à réduire le budget des projets critiques ou déjà engagés dans ce domaine. Outre la digitalisation des ventes, les deux autres chantiers qui ont actuellement le vent en poupe (37% des réponses pour chacun) sont d’une part ceux qui s’appuient sur les nouvelles technologies pour augmenter la visibilité et les capacités de pilotage de la supply chain et d’autre part les réflexions sur la relocalisation et la diversification du sourcing. Plus étonnant : la définition ou l’ajustement du plan de gestion des risques de leur Supply Chain face à une crise mondiale (d’origine sanitaire, géopolitique, climatologique, etc.) n’inspire apparemment qu’un tiers des répondants (43% des industriels et 23% des distributeurs). JLR
Selon un mini-benchmark réalisé en ligne par le cabinet de conseil en SCM Diagma, la digitalisation des ventes arrive en tête des principales mesures envisagées par les entreprises françaises pour leur votre Supply Chain plus robuste.
Crédit photo DiagmaCabinet de conseil, intégrateur et éditeur de solutions en supply chain, Ascep a enregistré l’an dernier une croissance de 17% avec un CA de 8,5 M€. A noter que l’activité des filiales espagnoles et caribéennes du groupe ouvertes respectivement fin 2018 (voir NL 2836) et début 2017 (voir NL 2430), a progressé de plus de 30 %. « Le groupe poursuit sa croissance maîtrisée sur l’ensemble des services que nous adressons, que ce soit sur notre activité d’intégrateur multi solutions supply chain, le conseil opérationnel, l’édition de notre solution IzyPro WMS ou encore le maintien en conditions opérationnelles des systèmes et applicatifs, analyse Thierry Puharré, président d’Acsep. Cette dernière activité représente une part importante de notre chiffre d’affaires récurrent, augmente proportionnellement chaque année et nous apporte une vraie pérennité financière. » Sur l’exercice écoulé, Acsep a séduit de nouveaux clients, notamment Aigle, Blondel, Maxxilot, Pièces Express et DGS Transports. Ce début d’année a vu le renouvellement d’un partenariat avec le spécialiste des solutions d’intégration de données dans le cloud Talend (voir NL 2979), et la signature de nouveaux partenariats avec la société Pick to Light Systems (voir NL 3075) et l’éditeur DDS Logistics (voir NL 3094). « Nous finalisons une opération de croissance externe afin de contribuer aux enjeux d’innovation autour de la supply chain ! », souligne Thierry Puharré. Mais la crise du coronavirus n’a évidemment pas été sans incidences. « Au cours de cette période, plusieurs de nos projets ont été mis en stand-by et parallèlement à cette baisse d’activité, nos services maintien en conditions opérationnelles ont subi des pics d’activités importants, indique le dirigeant. Nous avons su nous organiser afin d’assurer l’ensemble de nos services. Depuis le 11 mai, une nouvelle période commence. Nous sommes prêts à repartir de plus belle et accompagner nos clients ». AD
Thierry Puharré, président d’Acsep.
Crédit photo AcsepAprès le Memor 10 lancé début 2019 (voir NL 2893), le spécialiste de l’acquisition de données Datalogic ajoute à sa gamme de PDA durcis le modèle Memor 20. Destiné aussi bien au secteur du retail qu’à ceux du transport, de la logistique et de la santé, ce terminal fonctionne sous Android 9 (avec la certification Android Enterprise Recommended à la clé) et permet la lecture de tout type de codes-barres 1D et 2D. Doté d’un écran tactile 5,7’’, il est en outre équipé d’un système de recharge par induction, dispose d’un capteur d’empreintes digitales pour une authentification sécurisée des utilisateurs, et sa coque a été conçue pour résister aux solutions désinfectantes et produits chimiques utilisés en milieu hospitalier et dans les services de santé (que l’on retrouve désormais aussi dans nombre d’entreprise afin de limiter la propagation du Covid-19). Disposant d’une double certification IP65 et IP67, le Memor 20 est équipé d’une connectivité 4G+ LTE et des technologies de communication sans fil Bluetooth, Wifi et NFC. AD
Le Memor 20 autorise la lecture de tout type de codes-barres 1D et 2D.
Crédit photo DatalogicLe géant Amazon est en train de développer un robot, émetteur de rayons ultra violets pour désinfecter ses entrepôts et les supermarchés de sa filiale Whole Foods. Cet engin autonome, présenté lors de l'émission télé 60 minutes sur le chaîne CBS, fait partie du programme de 4 Mds US $ mis en place par la direction d'Amazon pour lutter contre le Covid-19. Il a été imaginé en interne par la division robotique d'Amazon. Le robot sur roues est doté d'au moins 10 tubes émetteurs de rayons UV censés modifier le matériel génétique du virus et bloquer sa reproduction. Son usage, qui n'est pas encore répandu dans les entrepôts d'Amazon, a pour but de désinfecter les surfaces, l'air et les emballages. La direction d'Amazon se refuse à divulguer le nombre de malades du Covid-19 dans ses établissements aux Etats Unis, mais les employés qui ont recensé les informations dans les différents sites évoquent 600 personnes positives et 6 morts. D'où la multiplication des efforts d'Amazon pour lutter contre la maladie. CCT
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