Comme les enjeux d’approvisionnement en masques risquent de s’inscrire dans le temps, le Groupe Renault compte se doter de ses propres capacités de production en installant une ligne de fabrication sur son usine de Flins-sur-Seine, dans les Yvelines. La fabrication devrait démarrer en juillet avec l’objectif de fournir 1,5 millions de masques de type chirurgical par semaine, afin de pouvoir répondre aux enjeux de sécurisation de ses collaborateurs sur l’ensemble de ses sites industriels et tertiaires européens, réseau commercial compris (en propre ou en concessions). Renault fait valoir l’importance de mettre en place « une solution pérenne pour sécuriser ses approvisionnements, faire face aux risques de pénurie, de délais et d’inflation des prix, et ainsi contribuer à diminuer la forte pression de la demande sur ce marché ». Une vingtaine de collaborateurs vont être formés en juin par le fabricant de cette unité de production qui implique des équipements de découpe, de soudure par ultrasons, la ligne de fabrication en question recourra notamment à des technologies de découpe, de soudure par ultrasons, ou de contrôle qualité par caméra, « l’ensemble des machines et matériaux utilisés pour la fabrication étant de provenance française ou européenne », précise le communiqué. Un bâtiment de 1 000 m² va ainsi être aménagées sur le site de Flins, dont le nom apparaît par ailleurs dans l’actualité en lien avec le projet de réorganisation que prépare le groupe. Les masques produits sur place seront ensuite acheminés et centralisés sur le site Sofrastock de Renault à Saint-André-de-l’Eure, avant leur répartition entre les différents établissements français et européens du groupe. MR
Pour répondre durablement aux enjeux de protection de ses collaborateurs jusque dans son réseau commercial, Renault compte produire 1,5 M de masques par semaine.
Crédit photo Renault