Principal distributeur français d’habillement et de chaussures avec 863 magasins, cette filiale du groupe Vivarte en cours de démantelement a été placée sous procédure de sauvegarde mi-avril et attend, d’ici au 25 mai, des offres de reprise pour ses actifs, parmi lesquels deux entrepôts basés dans l’Indre, qui gèrent la totalité des flux avec 493 salariés. L’un s’occupe, sur 45 000 m² à Issoudun, des chaussures pour 850 points de vente en France/étranger et le web marchand. L’autre traite des vêtements pour 380 magasins en France/étranger et le web marchand dans un bâtiment de 41 000 m² sur la zone de La Malterie à Montierchaume. Ils sont tous deux équipés de convoyeurs et le second dispose d’un trieur. Le déclenchement de la sauvegarde a suspendu le plan social (PSE), annoncé en février 2020, qui concernait le siège de La Halle à Paris et l’entrepôt d’Issoudun, et qui prévoyait la suppression de 47 postes de l'équipe de nuit (36 licenciements et 11 reclassements dans les équipes de jour). Il a aussi interrompu le programme de modernisation de ces 2 sites, dont la superficie totale devait être portée à 111 000 m² d’ici à 2021. La Halle voulait investir massivement dans la mécanisation de certains processus logistiques, notamment en déployant un rucher de ventilation put-to-light pour le textile et un système de trieurs pour la reverse logistics des chaussures. Début 2019, le distributeur avait choisi le WMS Reflex (Hardis) pour remplacer son logiciel maison de gestion d’entrepôt. En jeu, le pilotage de 9 000 références et l’expédition de quelques 90 millions de pièces chaque année, en lien avec les systèmes de mécanisation, l’ERP, le TMS et la solution de déclaration douanière de La Halle. L’objectif initial était que la solution soit opérationnelle en avril 2020 à Châteauroux et en avril 2021 à Issoudun. VL