La crise sanitaire a eu un effet d’accélérateur sur la réflexion en cours chez Rhenus Logistics France en matière d’exosquelettes. « Nous y pensions avant le confinement pour des questions de pénibilité et de productivité, mais ces dispositifs peuvent aussi apporter une solution pour des process qui ne respectent pas les mesures de distanciation sociale, pour lesquels il faut jusqu’à présent faire appel à deux opérateurs. Par exemple pour décharger des colis lourds d’un conteneur maritime, ou préparer des commandes de produits longs ou pondéreux », nous confiait il y a deux semaines Sophie Conte, directrice Développement & Operations chez Rhenus Logistics France. Du coup depuis un mois, le 3PL a démarré trois projets pilotes, un en région parisienne (à Moissy-Cramayel, puis à Gretz), un en Saône-et-Loire (sur son site de Sevrey), et un en Alsace (à Strasbourg, sur le site d’un client fabricant d’outils de jardinage). Deux types d’exosquelettes sont testés : l’un permet de soulager le préparateur de 10 kg de charge, l’autre offre un point d’appui au niveau de la ceinture ventrale pour pouvoir manipuler seul des produits longs. L’objectif est de faire le point en fin d’année (y compris avec un calcul de ROI) dans l’optique de prendre des décisions de déploiement l’année prochaine sur la trentaine d’entrepôts que compte le prestataire dans l’Hexagone. JLR
La crise sanitaire et les mesures de distanciation sociale a accéléré la démarche de tests d’exosquelettes (ici le modèle ShivaXO d’Ergosanté Technologie) chez le 3PL Rhenus Logistics France.
Crédit photo Rhenus Logistics