Demain et après-demain, vous serez nombreux je l’espère à assister aux différentes conférences et ateliers des deux journées Digital SCE, confortablement installés dans un fauteuil, à domicile ou au bureau. Vous verrez, il y a de quoi satisfaire vos attentes et atténuer une partie de la frustration liée à l’annulation de l’édition 2020 du salon Supply Chain Event. Une partie seulement, puisqu’évidemment, même si la plate-forme donne la possibilité d’organiser des rendez-vous en ligne, vous ne pourrez pas déambuler à votre gré dans les allées selon votre curiosité et vos attentes en matière d’offres digitale, ni bénéficier du hasard des rencontres qui est parfois le point de départ de grandes réussites en supply chain. Mais regardons plutôt le verre à moitié plein : vous n’aurez pas à vous entasser dans le métro ni à braver les embouteillages parisiens de la Porte de Versailles pour assister en toute sécurité à vos conférences et ateliers favoris, ou découvrir en direct (mardi à 16h) qui sera lauréat du Digital Supply Chain Award 2020 cette année ! Que cette édition ne vous empêche surtout pas de poser vos questions aux conférenciers, cet évènement digital est évidemment placé sous le signe de l’interactivité !
Le premier Cilog s’est tenu ce lundi matin, en distanciel, sous la présidence d’Agnès Pannier-Runacher et de Jean-Baptiste Djebbari, ministres délégués de l’Industrie et des Transports, respectivement.
France LogistiqueCe matin, le premier comité interministériel de la logistique (Cilog) s’est tenu en distanciel, sous la présidence d’Agnès Pannier-Runacher et de Jean-Baptiste Djebbari. Outre la reconnaissance du caractère essentiel et stratégique de la filière logistique, cette réunion a entériné un plan d’action représentant un total de 1,7 Md€ débloqués par l’Etat . Il s’articule autour de 3 priorités: la décarbonation du transport et l’accompagnement de la reprise d’activité des entreprises de la filière (805 M€) ; le renforcement de l’attractivité du territoire pour la construction d’entrepôts compétitifs et efficaces d’un point de vue environnemental (800 M€) ; la recherche d’une meilleure fluidité de nos points d’entrée et de sortie du territoire des marchandises (65 M€). Parmi ce spectaculaire train de mesures figurent notamment plusieurs dispositifs de soutien au fret ferroviaire (250 M€), au transport fluvial (175 M€) et à l’accompagnement des nouvelles motorisations pour le TRM (environ 100 M€). Sur le volet recrutement en logistique (pour répondre au besoin de370 000 professionnels de la manutention d’ici 2030), un plan d’investissement dans les compétences (PIC) doit être mis en place pour former un million de demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et un million de jeunes éloignés du marché du travail d’ici 5 ans. Par ailleurs, le Cilog a entériné le lancement d’une stratégie nationale pour une logistique urbaine durable, qui sera portée et animée par trois personnalités, Anne-Marie Idrac (présidente de France Logistique), Jean-Jacques Bolzan (maire adjoint de Toulouse) et de Anne-Marie Jean (secrétaire générale du CSNP). Côté immobilier logiqtique, le gouvernement a également annoncé trois mesures simplificatrices, concernant l’installation de nouveaux entrepôts sur des terrains artificialisés ou d’anciennes friches industrielles (fonds de réhabilitation des friches industrielles doté d’une enveloppe de 300 M€ sur 2 ans, dont 259 M€ consacrés au financement des projets de recyclage foncier), la facilitation des démarches d’installation d’entrepôts sur des sites « clés en main » embranchés fer qui ont vocation à devenir « les vitrines de la (re)localisation d’activités » (par exemple E-Login à Thionville, le parc d’activités Hordain Hainaut dans les Haut-de-France, ou encore la ZAC d’Ozans à Châteauroux) et la densification et modernisation des installations logistiques dans des zones déjà artificialisées (conditions « assouplies » pour les constructions autoportantes de grande hauteur). A noter en outre le relèvement du seuil de rachat automatique par l’Etat de l’énergie photovoltaïque de 100 kW à 500 kW pour le déploiement de panneaux solaires sur les toitures des entrepôts et une clarification du régime fiscal en matière de taxe foncière. Dans le troisième volet de mesures, on trouve notamment la création d’un écolabel flux logistique visant à « orienter les décisions d’acheminement des marchandises vers les chaines logistiques les moins carbonées passant par les ports français ». Son cahier des charges devrait être défini au premier semestre 2021, l’objectif étant de lancer une expérimentation sur l'axe portuaire et logistique Méditerranée Rhône Saône (MeRS) dès le troisième trimestre 2021. JLR
Gestionnaire du Marché International de Rungis, la Semmaris a récemment réceptionné un nouveau bâtiment de 7 000 m² destiné à la Compagnie Fruitière. Réalisé par le contractant général Idec sur un foncier qu’occupait jusque-là un restaurant, le projet a été développé pour les besoins de la Compagnie Fruitière, son futur locataire, qui disposera sur place non seulement de nouvelles capacités logistiques (dont une partie en température dirigé) mais aussi de bureaux et d’une serre d’environ 300 m² dédiée à l’agriculture urbaine. Pour cette entreprise fondée il y a plus de 80 ans à Marseille, il s’agira sur place d’assurer le stockage, le conditionnement et la préparation de commandes de fruits et légumes, avec un important volet axé sur la mûrisserie de bananes (un créneau-clé pour cette entreprise dont la vingtaine de sites en Europe en traitent chaque année environ 600 000 tonnes). Conçu par Idec et son équipe d’architectes en lien étroit avec la Semmaris et le futur occupant, ce projet s’inscrit dans une collaboration de 20 ans avec le gestionnaire du MIN de Rungis, qui avait déjà donné lieu à quatre précédentes réalisations : les Halles Mandar (7 500 m²) et les bâtiments E1F qui abrite le Carreau Fruits et Légumes (4 100 m²), le DE2 occupé par Auchan (6 500m²) et le DE4 qu’exploite Transgourmet (10 300 m²). MR
Le bâtiment réalisé par Idec sur le MIN de Rungis pour la Compagnie Fruitière comporte notamment une serre d’environ 300 m² pour un volet d’agriculture urbaine.
Idec
Quels sont les contours de la Supply Chain Responsable et où en sont les entreprises françaises en matière de stratégie RSE ? Quelles en sont les principales motivations (nécessité environnementale, pression des consommateurs, contraintes réglementaires,etc.) et quels sont les freins ? C’est tout l’objet de l’enquête en ligne qu’a lancée dernièrement le cabinet de conseil Adameo. Pour y participer, il vous suffit de répondre à quelques questions sur le sujet via un formulaire qui ne prendra que 5 minutes à remplir. Adameo prévoit d’en compiler les résultats dans un livre blanc sur la "Green Supply Chain" qu’il publiera en janvier. JLR
Prestataire depuis deux ans et demi du fabricant d’équipements d’infrastructures de communication Pouyet 3M, le 3PL DHL Supply Chain a signé un nouveau contrat avec cette entreprise, rebaptisée depuis Corning Pouyet SAS suite à son rachat par le groupe Corning Incorporated. Dans le cadre de ce nouveau partenariat d’une durée de trois ans, le logisticien va assurer des prestations de stockage, préparations de commandes, personnalisations d’emballages et expéditions depuis son site multi-clients de Saint-Barthélémy d’Anjou (49). « Pour nous, il est très important de pouvoir compter sur nos sous-traitants et prestataires de services dans tous les domaines de l’activité, explique Hervé Delannoy, directeur de l’usine Corning Pouyet SAS. Nous sommes sur une trajectoire de croissance, aussi, il est essentiel de garantir la fiabilité de notre chaîne d’approvisionnement en nous appuyant sur l’expérience de sociétés comme DHL. » L’usine de Pouyet 3M est en outre implantée à une centaine de kilomètres seulement du site de DHL Supply Chain, à Pontchâteau, en Loire-Atlantique. AD
DHL SC va effectuer des prestations pour le compte de Corning Pouyet SAS depuis son site multi-clients de Saint-Barthélémy d’Anjou (49).
DHL Supply Chain
La semaine dernière, la branche sécurité d'IBM a fait une étrange découverte : les supply chain mises en place pour distribuer les vaccins contre le COVID-19 font l'objet de cyber-attaques. IBM et Homeland Security, l'agence fédérale américaine en charge de la protection de la Nation n'ont pas réussi à identifier les responsables de ces attaques. Chine, Russie, Corée du Nord ? Nul ne sait. On ne connait pas non plus leur objectif : s'agit-il de dérober la technologie mise en place pour préserver les vaccins à très basse température, ou de saboter la chaine d'approvisionnement ? La technique utilisée: le pirate envoie un faux email d'une compagnie chinoise Haier Biomedical qui désire faire affaire avec les intéressés. Un logiciel malveillant, inclus dans l'email, permet de pénétrer dans le réseau. Plusieurs organismes ont ainsi été contactés, parmi lesquels l'Unicef et la Direction Générale de la Fiscalité et de l'Union Douanière en Europe. CCT
