Les votes des Rois de la Supply Chain 2021 sont clos depuis hier minuit, avec une participation record, pour cette édition digitale. Il faut reconnaître que la qualité des projets et des soutenances digitales avait de quoi motiver les plus abstentionnistes de nos fidèles lecteurs. Un peu de patience, nous vous dévoilerons le nombre de votants demain, lors du live streaming de la « cérémonie d’investiture » des nouveaux Rois de cette année, dans les catégories Coup de Cœur, Innovation et bien sûr Grand Prix (qui donne l’accès à la compétition européenne des ELA Awards, en vertu de notre partenariat avec France Supply Chain by Aslog). Pour accomplir jusqu’au bout votre devoir de citoyen de la Supply Chain, il ne vous reste donc plus qu’à vous connecter demain à partir de 16 h précise sur notre chaîne YouTube pour assister en direct à l’annonce des résultats avec les finalistes présents sur le plateau ou en distanciel. En revanche, Lady Gaga a dû décommander à la dernière minute… JLR
Rendez-vous demain à 16 h sur le live des Rois de la SC 2021, cliquez ici
Le mardi 26 janvier, de 11 h à 11 h 45, FuturMaster vous invite à participer à un webinaire durant lequel son client Petit Bateau présentera son projet OSCAR « Objectifs Service Client, Agilité et Réactivité », qui s’appuie sur la solution d’optimisation de la production de l’éditeur. Deux intervenants de la célèbre marque de vêtements, en l’occurrence Jean-Philippe Gauthier, DSI Métiers Collection et Opérations et Christian Bouillot, responsable Projets Stratégiques expliqueront comment l’entreprise a transformé et optimisé son processus de planification, tout en assurant une fiabilité optimale de leur exécution. La présentation, qui durera une trentaine de minutes, sera suivi par un séance d’un quart d’heure de questions-réponses.
Pour s’inscrire à ce webinaire du 26 janvier, cliquez ici
Afin de renforcer sur le versant Conseil & Transformation, l’entreprise française de services numériques Business At Work a pris une participation majoritaire dans le cabinet Axoma Consultants, fort d’une quinzaine de spécialistes des problématiques et métiers de la supply chain. Fondée il y a 20 ans, l’ESN s’est développée en accompagnant de bout-en-bout de grandes entreprises, ainsi que des ETI et organismes publics, dans leurs projets de transformation des grandes fonctions support (Finance, RH, DSI, Achats et Supply Chain). Le tout en actionnant notamment le levier technologique et digital pour optimiser leur fonctionnement et leur performance opérationnelle. En 2020, Business At Work a réalisé 26 M€ de CA, ses quelque 250 collaborateurs travaillant au service de références telles que la SNCF (Réseau & Voyages), Colas, Eiffage, les groupes Société Générale et BPCE, l’INRA ou la DGFip. Côté Axoma, l’historique remonte à 2008, avec une spécialisation sur les missions de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage faisant le lien entre enjeux métiers et SI pour améliorer la performance des opérations, des fonctions administrative et financière ou de la DSI. Sa clientèle compte aussi bien L’Oréal ou Mondelez, que le distributeur informatique SCC France, Mazars, JPG ou GRTGaz. Avec ce rachat, Business At Work renforce son expertise en matière de supply chain et étoffe sa capacité d’intervention pour renforcer sa dynamique de croissance, le nouvel ensemble de 280 collaborateurs comptant atteindre 30 M€ de CA sur 2021. Directeur des activités Conseil de l’ESN, Richard Taylor souligne la complémentarité des deux entreprises et l’alignement de leur démarche : « Nous partageons une culture et des approches communes : la parfaite maîtrise des leviers permettant de réussir des projets complexes, une approche holistique de la transformation, sur ses différents fondamentaux : organisationnels, métier et SI », note-t-il. Et le président de Business At Work, Frédéric Garnier, élargit la perspective au-delà du seul versant conseil : « C’est, avec les équipes et les expertises d’Axoma, toute notre capacité à accompagner les clients aux différentes étapes de leurs projets de transformation que nous renforçons : non seulement leur transformation opérationnelle, mais également la clarification de leurs trajectoires SI/ERP, jusqu’à la mise en œuvre et la prise en charge du fonctionnement de leurs ERP & SI connexes modernisés ». De leur côté, les associés-fondateurs d’Axoma, Hervé Bellande et Alain Richard se félicitent d’une opération qui « renforce nos capacités à accompagner nos clients sur la durée, avec une pertinence accrue sur les grandes solutions et tendances technologiques du marché. Business At Work a tissé des partenariats non seulement avec les grands éditeurs d’ERP, de BI & d’EPM du marché, mais aussi avec de nouveaux acteurs tels que les cloud providers et leurs écosystèmes ». MR
Proposer à d’autres les moyens d’opérer leur propre marketplace en tirant parti des outils IT et logistiques développés par Cdiscount pour structurer la sienne, qui va fêter son 10ème anniversaire. C’est en résumé la formule que lance la filiale du Groupe Casino, en soulignant que la dynamique du e-commerce à l’échelle mondiale et européenne est tirée par ce modèle marketplace de vente indirecte rémunéré à la commission, qui croît deux fois plus vite que le e-commerce « classique ». Et cela se retrouve dans les propres résultats de Cdiscount, à l’image de son 3ème trimestre 2020 qui a vu son activité marketplace croître de +8,8%, jusqu’à représenter pour la première fois 45% du volume d’affaires de l’entreprise (d’autant que ses ventes en propre reculaient de -9,5% sur la période). La formule est particulièrement profitable puisque cette croissance de 8,8% en volume s’accompagne d’un bond de +17% des revenus associés. La nouvelle initiative lancée en ce début d’année pousse la sophistication du e-commerce un cran plus loin en proposant à des vendeurs tiers soit de commercer via la plateforme de Cdiscount, en tirant parti de sa forte fréquentation par les e-consommateurs, soit de lancer leur propre marketplace. Les deux stratégies ne s’adressent pas forcément à la même cible, car la seconde formule suppose que le vendeur en question constitue sa propre audience en ligne, à l’image des grands groupes de la distribution du bricolage ou de l’équipement de la maison qui ont adopté ce modèle marketplace ces dernières années. Mais Cdiscount leur en fournit les outils clés en main : une plateforme technologique ad hoc dopée à l’IA (donc concurrente des plateformes existantes), les moyens logistiques de stockage et de préparation de commandes développés pour la solution Fulfillment de sa propre marketplace (une formule utilisée par plus de 2 500 vendeurs), et même l’accès au catalogue de 100 millions de produits proposés par les 13 000 acteurs présents sur sa marketplace. Ainsi, un produit proposé via la marketplace d’un client de la nouvelle offre pourrait être sourcé sur la marketplace de Cdiscount, avec deux échelons d’intermédiation entre le vendeur effectif et le client final ! Et le produit en question pourrait être stocké et préparé dans les entrepôts de Cdiscount qui n’en serait le vendeur ni directement, ni indirectement. Enfin, l’offre comprend une brique d’accompagnement au quotidien pour aider les opérateurs de ces futures marketplaces à optimiser leur activité, qu’il s’agisse de recruter de nouveaux vendeurs, de superviser la qualité de services. MR
D’une brique fonctionnelle historiquement intégrée à son TMS Expedito, TDI en a fait un module autonome d’aide à la décision dénommé Expricing, destiné aux chargeurs et prestataires logistiques et accessible sur son portail MyTDI. L’éditeur français spécialisé dans la gestion des expéditions multi-transporteurs le commercialise sous la forme d’une nouvelle API fonctionnant en service web et directement interfaçable avec les ERP, les WMS, les portails web de e-commerçants et les TMS du marché. Expricing aide à choisir le service d’expédition de marchandises le plus adapté aux besoins (lieu de livraison, poids, dimensions), avec un calcul du coût de tous les transporteurs éligibles. Le module peut ainsi remonter le transport le moins cher, le plus rapide et le plus pertinent. « Optimiser le choix de son service de transport dans le BtoB permet une économie oscillant entre 4 et 20 %. Expricing restitue au centime d’euro près le tarif facturé par le transporteur, qu’il soit français européen ou international » souligne Laurent Mazard, le directeur commercial de TDI. En intégrant la gestion des horaires en heure, jour, et les heures de cut off de ramassage de colis, Expricing peut être aussi utilisé en tant qu’outil prédictif capable d’énoncer un délai de livraison « au plus proche de la réalité ». JLR
Le prestataire transport et logistique Labatut Group a recruté Florence Boulier au poste de directrice RH & RSE ainsi qu’Hélène Le Breton à celui de directrice de Labatut LVI, son entité de location de véhicules avec chauffeurs. Diplômée d’une maîtrise en psychologie du travail, Florence Boulier a débuté sa carrière comme chargée de recrutement dans un cabinet spécialisé puis a rejoint Chronopost où elle a été notamment responsable développement RH. Depuis 2007, elle évoluait dans le périmètre du groupe Heppner où elle a été successivement responsable puis directrice RH France. Avant de rejoindre Labatut Group, Hélène Le Breton travaillait pour sa part comme directrice supply chain chez le logisticien spécialise des pièces et équipements aéronautiques Pattonair (il a fusionné l’an dernier avec la société Wesco Aircraft pour donner naissance au groupe Incora). Elle a travaillé onze ans au sein de ce prestataire, où elle a été également contrôleur de gestion et contrôleur financier. Titulaire d’une maîtrise en gestion et diplômée de l’école de management parisienne Esam, Hélène Le Breton a démarré sa carrière comme contrôleur de gestion, d’abord dans la société de production FremantleMedia puis le fabricant d’équipements de cuisine La Cornue. A son poste de directrice deLabatut LVI, elle succède à Jean-François Georges, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Florence Boulier a inauguré pour sa part une création de poste en devenant directrice RH & RSE de Labatut Group. AD
Fournisseur de solutions logicielles et d’automatisation pour la supply chain, Körber a déployé son WMS K.Motion dans le dernier centre de distribution ouvert par la chaîne de magasins allemande Dm-Drogerie markt (30 000 m²). Située à Wustermark, dans la banlieue de Berlin, cette nouvelle infrastructure opérationnelle depuis le printemps dernier a fait l’objet d’un investissement de plus de 100 M€. Elle comprend des technologies innovantes tels que le système robotisé de stockage et de préparation de commande ACPaQ, fruit de la collaboration entre l’intégrateur de solutions d’automatisation Swisslog et sa maison-mère spécialiste en robotique Kuka. Il s’agit d’une solution de palettisation hétérogène composée d’un système de stockage automatisé multiniveaux à navettes et d’une cellule de palettisation dotée d’un ou de plusieurs bras robotisés (voir NL n°2755). Déjà exploité sur plusieurs autres sites de Dm-Drogerie markt, le WMS de Körber a pu s’adapter aux exigences et équipements de sa nouvelle infrastructure en lui permettant d’optimiser stockage et expéditions. « L’un des points forts est l’attribution des commandes sur des palettes en fonction de chaque magasin sur la base d’un ‘jumeau numérique’, illustre Wilfried Pfuhl, directeur des opérations chez Körber Supply Chain Software. Le niveau de digitalisation et d’automatisation de ce nouveau site en fait ainsi un parfait exemple de notre approche holistique de la SC. » Körber et Dm-Drogerie markt travaillent aujourd’hui sur un projet pilote concernant un autre site logistique du distributeur, implanté à Karlsruhe. Il porte sur l’exploitation de robots mobiles autonomes pour le transport interne de marchandises au niveau de la zone de picking, ces AMR ayant été installés par Körber et son partenaire roboticien Fetch Robotics (voir NL n°3138). AD
Le bras armé logistique du e-commerçant chinois Alibaba, Cainiao, a lancé la semaine dernière un service de réservation de conteneurs pour le fret aérien et maritime. Cette décision est apparemment une réponse à la pénurie mondiale qui sévit actuellement, à l’origine d’une inflation des tarifs de transport maritime. A ce propos, selon les données de Freightos, le prix d’un conteneur de 40 pieds à transporter depuis la Chine jusqu’à la côte Est des États-Unis a enregistré un bond de plus de 80% au mois de décembre par rapport à juin dernier. Cainiao a précisé que cette offre s’étendrait sur plus de 200 ports dans 50 pays. Le prestataire se targue de proposer des frais d’expédition de port à port 30 à 40% moins élevés que ceux du marché. L’agence de presse Reuters rappelle le déséquilibre actuel des flux mondiaux (trois conteneurs exportés depuis le Chine contre un conteneur importé) et insiste également sur les retards occasionnés par la pandémie. James Zhao, General Manager de Cainiao Global Supply Chain, a déclaré vouloir ainsi « contribuer à une plus grande stabilité du transport maritime et aérien du fret en travaillant en étroite collaboration avec les compagnies aériennes et maritimes ». JF