Créé il y a 6 ans à Gênes par l'homme d'affaires Giorgio Cuttica, le groupe Sedapta structure son organisation internationale et la standardisation de sa marque. L’éditeur spécialisé dans les logiciels de Supply Chain Management, Ordonnancement et MES (Manufacturing Execution System), qui s’appuie sur 12 bureaux en Europe et 2 au Brésil, a notamment décidé de fusionner ses deux filiales allemandes, Sedapta Advenco GmbH et Sedapta Concept GmbH pour donner naissance à sedApta GmbH. Au-delà du rapprochement des expertises dans le domaine des produits S&OP innovants et des solutions Industrie 4.0 et du renforcement de sa présence en Europe centrale, cette fusion s’inscrit dans la stratégie de pôles transversaux, réunissant les compétences des consultants dans différents pays, que le groupe est en train d’organiser pour répondre aux besoins de ses clients grands comptes en fashion, agroalimentaire, pharma et fabrication discrète. En France, l’éditeur est connu sous le nom de Sedapta-Osys, depuis le rachat en 2017 de l'éditeur lavallois Osys spécialisé dans les logiciels de MES. Son siège est toujours à Laval, mais l’agence lyonnaise, très orientée Supply Chain, se renforce en emménageant dans de nouveaux locaux, à Dardilly. « L’effectif de ce bureau devrait passer de 6 personnes aujourd’hui à une dizaine d’ici à la fin de l’année, nous sommes actuellement en phase de recrutement de consultants Supply Chain » nous indique Fabrice Chausserais, le directeur général de Sedapta-Osys. « Cela redémarre très fort, il y a beaucoup plus de consultations sur des projets Supply Chain que l’an dernier à la même époque » ajoute-t-il. La dernière nouveauté au niveau international concerne l’ouverture d’une agence au Royaume-Uni, à Londres. « Aujourd'hui, un large éventail de nouvelles technologies entraîne une vague d'innovation qui nous mène vers la quatrième révolution industrielle, une priorité dans la phase post-Brexit. Alors que les technologies de l'Industrie 4.0 peuvent en effet offrir d'énormes opportunités pour la fabrication, les entreprises ne pourront peut-être pas en profiter sans un soutien externe » a déclaré son nouveau directeur, Anton Pershin. JLR