Malgré la crise sanitaire et l’entrée en vigueur du Brexit, le port d’Anvers a conservé au 1er trimestre un niveau d’activité équivalent à celui de la même période de 2020. Le volume global de marchandises traité par le deuxième port européen s’est élevé en début d’année à 59,1 Mt. Et quasiment tous les types de flux de marchandises ont contribué à ce maintien d’activité, seul le vrac liquide ayant enregistré un repli (- 5 %, à 16,4 Mt). La volumétrie du trafic RoRo a progressé de 3,3 % (1,2 Mt), celle du vrac sec de 6,7 % (3,4 Mt) et celle du vrac conventionnel de 23,1 % (1,9 Mt). « Le segment des marchandises diverses a connu son meilleur trimestre depuis le deuxième trimestre de 2019, souligne l’autorité portuaire, à propos du vrac conventionnel. Le transbordement de fer et d’acier, le groupe de marchandises le plus important du segment, a augmenté de 18,2 % en raison d’un pic d’approvisionnement qui peut être expliqué par les nouveaux quotas d’importation entrés en vigueur le 1er avril. » Côté conteneurs équivalent vingt pieds (EVP), le port en a traité 3,1 millions au 1er trimestre, en hausse de 2,3 % (+ 0,6 % en tonnage, à 36,1 Mt). « Le mois de janvier a vu la poursuite de la forte performance observée en automne 2020 », relève le port. Dans ce domaine, celui-ci s’attend aujourd’hui à devoir absorber davantage de flux dans les prochaines semaines après la fin de l’incident du canal de Suez. Elle suit ainsi la situation de près avec les compagnies maritimes et les terminaux à conteneurs pour voir où il est possible de créer de l’espace pour les conteneurs. « Certains terminaux ont déjà décidé que les conteneurs destinés à l’exportation ne pourront entrer dans le terminal que quelques jours avant leur chargement, note l’autorité portuaire. Nous cherchons également à voir comment nous pouvons optimiser le stockage à l’intérieur des terres et utiliser davantage les transports fluviaux et ferroviaires. » AD