Fondée en 2007 et avec un effectif mondial qui devrait passer d’ici la fin de l’année de 450 à 650 personnes, la société américano-suédoise Neo4j n’est plus une jeune pousse. Sa spécialité : les bases de données de graphes (associées à des fonctions analytiques basées sur l’IA), qui trouvent des applications dans de très nombreux domaines, la finance, l’édition de logiciels, l’e-commerce , la détection de fraudes, mais aussi le Supply Chain Management. « Notre credo, c’est que les connexions entre les données ont autant de valeur que les données elles-mêmes. Cette approche par relation, par interdépendance entre les personnes, les processus, les produits, les lieux ou les systèmes peut s’appliquer à des problématiques d’optimisation d’itinéraires, de flux, et de processus, de détection de vulnérabilités sur la chaîne d’approvisionnement, de continuité opérationnelle, de calcul de coûts, de conformité aux exigences réglementaires, de gestion des stocks, de planification, de prévisions, etc. » nous confie Nicolas Rouyer, consultant avant-ventes chez Neo4j. L’entreprise, qui s’appuie sur une vingtaine de personnes sur le marché français, fait ainsi valoir plusieurs cas d’usage en supply chain, avec des références à l’international telles que Volvo, Caterpillar ou Lockheed Martin. Elle a travaillé également pour la centrale d’achats d’une « grande entreprise dans le retail » sur la mise au point d’un modèle de calcul de coûts du transport international (incoterms notamment) et des assurances en temps réel, rapporté à chaque produit. A noter également que la plate-forme de traçabilité SGS Transparency-One s’appuie sur une base de graphes développée par Neo4j. JLR