Sur le volet digital, Prism s’appuie sur Link 4PL, un outil développé en interne au sein de Bolloré Logistics. Il s’agit d’un module de pilotage et de gestion automatisé des demandes de transport, avec les documents associés, sans intervention manuelle. Cela lui permet de se focaliser sur les tâches à plus haute valeur ajoutée, comme la gestion des exceptions et des problèmes. Le 4PL insiste par ailleurs sur le caractère réversible des solutions digitales personnalisables et interfaçables qu’elle apporte ou qu’elle est amenée à intégrer pour ses clients. « Nous avons également la capacité et l’expertise pour assister le client dans la sélection de ses solutions digitales, d’intégrer ces dernières dans ses processus, et ce dans le cadre d’une solution digitale totalement réversible » souligne Alain Cohen, le DG de Prism. Cet aspect différenciant de la réversibilité était d’ailleurs déjà abordé par Jean-Yves Gras, ancien vp exécutif SC et Logistique chez Bolloré Logistics, lorsque nous l’avions interviewé en 2019 à l’occasion du classement Top 150 de 3PL de Supply Chain Magazine. « C’est la garantie pour nos clients, s’ils choisissent de mettre fin à la prestation, de pouvoir continuer à utiliser nos outils pendant une période de transition, en général de 12 à 18 mois. Ce n’est pas le cas chez d’autres concurrents, qui mettent en demeure leur client de changer très rapidement de SOP (procédures opérationnelles standards) et de système en cas de sortie du contrat d’externalisation. Quand vous gérez 100 M€ de flux et quelque 1 500 sous-traitants transport, ça peut faire peur » nous avait-il confié. JLR