Le port autonome de Nouvelle-Calédonie, situé sur la presqu'île de Nouville proche du centre-ville de Nouméa, a géré hier sa première escale d’un navire à l’aide de Ci5, le nouveau Port Community System (PCS) de l’éditeur marseillais MGI. Il s’agit en fait d’une migration de l’ancien système AP+, en place depuis 2013. C’est d’ailleurs à cette époque que les adhérents du port (rassemblés sous l’égide de l’Umep) ont créé le GIPANC (Gestion informatique portuaire et aéroportuaire de Nouvelle-Calédonie), une SAS chargée de la mise en place de l’outil et de la gestion du logiciel. La transition vers Ci5 a débuté en mai 2021, avec l’envoi par MGI d’une équipe pour mettre en place différents ateliers visant à définir les principes et détails du système, en collaboration avec les opérateurs privés et publics, ainsi que la direction régionale des douanes. L’éditeur a également assuré la formation et l’aide à la prise en main du nouvel outil auprès d’une centaine d’opérateurs durant tout le mois d’octobre. La prochaine phase du projet aura lieu en janvier 2022 avec le déploiement des fonctionnalités export et d’interfaces avancées avec le nouveau système douanier calédonien (SW), dont les opérations de dédouanement s’appuieront sur les manifestes pris en charge dans Ci5. « Le déploiement de Ci5 permet une plus grande intégration des flux logistiques avec les systèmes douaniers et le port. Ceci permet de renforcer le contrôle et la gestion des flux entrants et sortants du territoire, et une meilleure efficacité » souligne Jean-Pierre Héraut, le président du Gipanc. JLR