En quête de nouveaux relais de croissance, le spécialiste de la logistique in situ GT Logistics a prévu de créer l’an prochain une filiale de conseil en ingénierie avec délégation de production. Positionnée sur le même créneau que des groupes comme Akka Technologies, Assystem ou encore Capgemini Engineering (ex-Altran), cette entité verra le jour au 1er semestre 2022. Elle s’adressera à tous les secteurs industriels sans exception en visant aussi bien des grands groupes que des PME-PMI. Pour le moment, son nom de code est GTX 4.0. « La société aura la possibilité d’investir dans des équipements de mécanisation, d’automatisation et de robotisation, souligne Eric Sarrat, président non exécutif de GT Logistics. Nous pourrons donc non seulement utiliser les équipements de nos partenaires, mais aussi acquérir de nouvelles solutions, en pouvant nous appuyer pour cela sur notre service de portage financier avec engagement sur résultats dénommé Flexlog. » La filiale sera en ligne avec le nouveau plan de l’entreprise baptisé Cap 2024, qui vise notamment à enregistrer une croissance annuelle de 7 % (voir NL n°3203) : sur l’exercice en cours, GT Logistics anticipe une hausse d’activité de 12 % avec un CA de 73 M€. « Si nous avons perdu sur la période deux contrats importants dans le secteur automobile avec Continental à Toulouse et PSA à Sochaux, nous avons aussi signé deux nouveaux dossiers dans le secteur de la chimie avec les groupes Solvay à Lyon et Inéos à Lavéra, près de Marseille », souligne Eric Sarrat. L’entreprise, aujourd’hui présente sur 45 sites en France, reste toutefois prudente sur 2022, face aux difficultés de recrutements et au retour de l’inflation. « Et je suis furieux concernant le projet d’accord instaurant un 13ème mois dans la branche pour les salariés non cadres dévoilé récemment par l’Union TLF, conclut Eric Sarrat. Si cette mesure n’aura pas d’incidences sur des entreprises qui l’ont déjà instauré, cela ne sera pas forcément le cas pour d’autres. Je considère en outre qu’une organisation patronale n’a pas à s’aligner sur les revendications de syndicats de salariés et qu’il est préférable de miser sur le salaire annuel ou l’intéressement plutôt qu’une rémunération déconnectée du niveau de production. Aussi, j’ai quitté l’Union TLF. » a-t-il lancé. AD