Les transactions sur des surfaces de 10 à 20 000 m² ont été dynamiques l’an dernier (86 au total, soit 2 de plus que le précédent record de 2017), contribuant à la hausse de +8% de la demande placée sur 2021, qui frôle les 3,6 millions de m² selon le décompte de JLL, qui prend en compte les opérations de 10 000 m² et au-delà. L’année 2020 avait pourtant été « remarquable » malgré le déclenchement de la crise sanitaire, rappelle le spécialiste du conseil immobilier, qui souligne que la performance 2021 est bien au-delà de la moyenne décennale (+31%). Au total, pas moins de 144 transactions ont été actées, dont 38 sur le créneau supérieur, de 20 à 40 000 m² (comme en 2020), et 20 sur le volet XXL qui concentre mécaniquement près de 40% du volume placé annuel (grâce à un rebond au 3ème trimestre, avec 8 signatures à la clé). « Le tout démontre, encore une fois, la forte résilience du secteur dans son ensemble, et une adaptabilité à toute épreuve face aux incertitudes engendrées par la crise sanitaire. Les acteurs du E-commerce participent activement et de manière croissante au niveau très élevé des commercialisations d’entrepôts en France », note Olivier Durif, directeur Transaction au sein du département SCLS (Supply Chain & Logistics Solutions) de JLL. D’un point de vue géographique, les pôles de la dorsale concentrent plus de 54% de cette demande placée, et 56% des signatures, porté par le marché francilien (un quart de la demande comme des signatures), puis le marché nordiste (18 et 15%, respectivement). Et les chargeurs ont été très actifs, puisqu’ils représentent 51% des opérations et pas moins de 60% des m² commercialisés. Pour cette nouvelle année, JLL anticipe « un léger tassement », mais un niveau bien supérieur à la moyenne décennale. MR