Les confinements à répétition, les quarantaines et les restrictions liées à la crise du Covid-19 et au choix d’une stratégie « zéro covid » sont à l’origine d’un véritable chaos dans les ports chinois (Shenzhen, Tianjin, Ningbo…) rapportaient nos confrères de CNBC la semaine dernière, en soulignant par ailleurs des hausses des taux de fret aérien jusqu’à 50% entre début et la mi-janvier. Ces augmentations de prix ont été exacerbées par l’anticipation des congés du nouvel an chinois (qui démarre aujourd’hui) et la suspension temporaire d’une partie des services (plus tôt que l'année dernière) de certaines compagnies maritimes, notamment Ocean Network Express et Hapag-Lloyd. Bien que les ports chinois soient toujours ouverts, les restrictions (tests à répétition, quarantaines…) ralentissent considérablement les flux, sans compter les navires interdits d’entrée qui sont réacheminés en catastrophe vers d’autres ports. A l’approche des JO d’hiver et après la découverte des premiers cas d’Omicron dans la capitale, Pékin a elle-même durci le ton en instaurant de nouvelles restrictions. « La récente résurgence des cas Covid et les fermetures des ports risquent de ralentir les progrès réalisés les deux derniers mois en matière d’expédition et de coûts », a déclaré Paul Gruenwald, économiste chez S&P Global Ratings, à CNBC. JF