Après 8 mois de travaux, Intersport France a investi les 18 000 m² des deux nouvelles cellules de son entrepôt de Machecoul, en Loire-Atlantique, qui portent à quelque 30 000 m² ce site logistique principalement au service de son activité cycles (une extension pilotée par les cabinets d’architectes DNS et de conseil Kalies). La plateforme est effectivement située à un jet de pierre de la Manufacture Française du Cycle (MFC), usine historique du cycle en France que le distributeur d’articles de sport avait repris en 2013 pour maintenir une filière d’assemblage en France (Machecoul a été le berceau de la marque Gitane il y a près de 100 ans). Ce marché est plus que jamais dynamique et Intersport a dû pousser les murs de son entrepôt pour accompagner la croissance de ses ventes : elles devraient dépasser les 500 000 vélos sur 2022, et l’ambition est d’atteindre les 750 000 en 2024 afin d’ancrer sa position de premier assembleur de cycles de l’Hexagone. L’entrepôt est dédié à la distribution des vélos de sa marque-maison Nakamura, conçus et assemblés par MFC et ses 500 salariés, mais aussi au stockage des composants nécessaires à ce dernier pour la production de ses différentes gammes, sans compter un volet de stockage de matériels encombrants comme les baby-foot et autres tapis de courses. Dans le cadre de la stratégie omnicanale d’Intersport, l’entrepôt de Machecoul traite à la fois des flux BtoC sur la partie vélos et les flux BtoB à destination des 750 magasins de l’enseigne en France, métropolitaine et outremer, et en Belgique (sachant qu’au niveau global, ce sont plus de 5 500 magasins dans 42 pays que compte ce poids lourd mondial de la distribution d’articles de sport, pour un CA total de 12,2 M€, dont 2,7 M€ pour la France). Plus largement, l’extension de cette plateforme de Machecoul s’inscrit dans la redynamisation de la logistique d’Intersport en France, dont le réseau opère sous le nom de Logistique Sports et Loisir. Si son cœur se situe dans l’Ain, à Saint-Vulbas, avec quelque 74 000 m² d’entrepôts exploités en propre ou via GXO, un autre projet d’envergure se profile en Indre-et-Loire à Autrèche : la construction d’un entrepôt de plus de 80 000 m², pour un investissement de l’ordre de 40 M€, dont une première tranche pourrait être opérationnelle courant 2024 (voir NL 3454). MR