Les 15 et 16 Novembre, dans le Hall 5.1 de Paris Expo à la Porte de Versailles, Supply Chain Event fêtera son 10ème anniversaire. Ce grand rendez-vous de la Supply Chain Innovante co-créé en 2012 par RX France (ex-Reed Expositions) et Supply Chain Magazine n’a pas pris une ride, bien au contraire. Avec la richesse de ses conférences et ateliers, l’évènement a pris ses marques au fil des années comme un véritable « activateur de transformation digitale » ainsi que le souligne sa baseline. Cette année, placée sous le thème de la « digitalisation étendue », vous pourrez faire avancer vos projets en échangeant avec un écosystème représentatif de plus de 120 sociétés exposantes, et faire le plein de bonnes pratiques lors des quatre cycles de conférences , dont un focus sectoriel mode-textile. Et cette édition 2022 vous réserve aussi son lot de surprises, notamment le premier jour, à la pause de midi, avec une session exceptionnelle de keynotes sur l’importance de la Supply Chain digitale par des dirigeants de grands groupes internationaux. Le site d’inscription au salon ouvre cette semaine, réservez d’ores-et-déjà les 15 et 16 novembre sur votre agenda ! Jean-Luc Rognon
Pour toute information pratique sur ce salon, contactez Imen Tezghadanti : imen.tezghadanti@rxglobal.com
Après trois ans de parenthèse, Manhattan Associates a réuni un aéropage de ses clients européens la semaine dernière à Berlin. Devant la presse comme en ouverture de cet EMEA Exchange 2022, son Pdg Eddie Capel a souligné le lien entre la trajectoire technologique et fonctionnelle de Manhattan et les défis opérationnels posés à ses clients, dont la transformation omnicanale a dû s’accommoder des fermetures liées aux confinements, de la raréfaction de main d’œuvre, des engorgements du transport international ou des tensions géopolitiques. « Nos solutions n’ont jamais apporté autant de valeur aux entreprises qui les utilisent, par exemple pour mieux répondre à des pics d’activité ou redéployer leurs stocks en tenant compte des problématiques de disponibilité de leurs magasins, entrepôts, des difficultés à opérer dans certains pays, ou de l’interruption de filières d’approvisionnement, a-t-il fait valoir, en insistant sur la flexibilité et l’agilité des solutions-maison entièrement redéveloppées en mode cloud. Engagée en 2017 avec des centaines de millions de dollars investis en R&D, ce travail de longue haleine avait d’abord concerné la solution Manhattan Active Omni, avant-crise (voir NL 2496), puis les versions ʻActiveʼ du WMS et du TMS, ensuite unifiés dans la suite Active Supply Chain, l’an dernier (voir NL 3352). Cette nouvelle génération de solutions permet d’en multiplier par 10 la vitesse de mise en œuvre, a assuré Eddie Capel, avec un principe d’évolution des versions et d’ajout de fonctionnalités désormais tous les 90 jours, dont les entreprises choisissent de se saisir ou pas en fonction de leurs besoins et chantiers en cours. « Ce rythme d’innovation repose aussi sur de nouveaux process, avec des ʻproduct squadsʼ multidisciplinaires attachées à des sujets plus délimités, auxquelles sont associés 3-4 clients », indiquait Brian Kinsella, SVP Product Management, en prenant l’exemple du module de Yard Management introduit dans la version Active du WMS en 2020, qui annonçait l’intégration avec le volet TMS « vu que cette gestion des quais est à la croisée de l’optimisation en entrepôt et de la gestion des flux ». Pour tirer parti de cet enrichissement tous les 90 jours, Manhattan Active Platform permet en outre aux clients et à leurs équipes IT de mener des développements répondant à leurs besoins spécifiques, en dépendant moins de l’éditeur. Les témoignages au fil des plénières et autres ateliers ont d’ailleurs rendu la diversité des problématiques et projets menés aussi bien chez des acteurs de la grande distribution, de la mode et du retail grand public, que chez des acteurs B2B se tournant vers le client final (compte rendu à suivre demain). MR
Après la filière logistique du froid il y a quelques jours (voir NL 3636), c’est au tour de la Confédération des Grossistes de France (CGF) de tirer la sonnette d’alarme si la situation de pénurie de carburant perdure, compte tenu des risques de blocage des chaînes d’approvisionnement dans les secteurs alimentaires-boissons, frais et surgelés- (CHR, cantines collectives publiques et privées), du bâtiment, de la distribution des pièces automobiles et de la santé. Selon une enquête flash réalisée les 12 et 13 octobre par l’organisation professionnelle, qui représente quelque 150 000 entreprises du commerce de gros en France, 85% d’entre elles ne disposent pas de cuves et s’approvisionnent directement à la pompe. Elle rappelle que la recherche d’une station ravitaillée et l’attente à la pompe des conducteurs est comptée dans le temps de travail rémunéré et non productif, ce qui entraîne des heures supplémentaires pour réaliser les tournées et l’avancée très tôt le matin (4h) des horaires de prise de service. Quant aux grossistes qui s’approvisionnent à la cuve, leurs stocks variant de 3 à 15 jours, ils craignent un risque d’arrêt d’activité si la situation des livraisons ne s’améliore pas. JLR
Après avoir ouvert en juillet un site cross-dock de 4 500 m² à Lillers dans le Pas-de-Calais, GT Solutions disposera en novembre d’une nouvelle plateforme de 8 500 m² pour son activité messagerie et affrètement sur le parc d’activités Garonor, au nord de Paris. Avec cette installation, qui remplacera deux sites jugés vieillissants situés à Tremblay-en-France (93) et à Beauvais (60), GT Solutions totalisera ainsi 14 sites cross-dock dans l’Hexagone. Le groupe ne compte pas s’arrêter là. « Nous recherchons actuellement d’autres sites cross-dock à louer sur Bordeaux et Lyon », indique Matthieu Sarrat, le directeur général de GT Solutions. Il s’agit pour l’entreprise de continuer à développer son activité de distribution en synergie avec son activité de location de véhicules avec chauffeurs, ainsi que de capter davantage de flux de marchandises en provenance de pays limitrophes de la France. « La tendance va à une rationalisation croissante des supply chains, poursuit le dirigeant. Des grandes entreprises approvisionnent désormais le territoire depuis des entrepôts situés dans des pays limitrophes ». Sur 2022, GT Solutions estime que son activité messagerie et affrètement contribuera pour moitié à son CA, attendu à 220 M€ (+ 8 %). AD
Au niveau mondial, le prestataire GXO Logistics a besoin pour soutenir la croissance des activités logistiques de ces clients pendant les fêtes de fin d’année d’un total de 22 000 nouveaux collaborateurs (salariés ou intérimaires, à temps plein et à temps partiel), dont environ 11 000 au Royaume-Uni, 4 000 aux États-Unis, 1 500 en France, 2 500 en Espagne, 1 100 en Italie et 2 000 aux Pays-Bas. Ce renfort saisonnier représente tout de même 17% de son effectif total (130 000 collaborateurs répartis sur plus de 950 sites). Cette communication est aussi une manière pour le 3PL de souligner la forte augmentation du nombre de ses clients, et de rappeler que ces emplois saisonniers se prolongeront jusqu’en janvier 2023 pour traiter également le pic des retours de marchandises après les fêtes. Sur ce volet de reverse logistics, GXO traite au niveau mondial quelque 170 millions de retours par an, dont 96% sont remis en stock et revendus aux consommateurs, bien au-dessus de la moyenne de 75 % pour l’ensemble du secteur. JLR
Le fabricant allemand Jungheinrich propose un nouveau mât haute performance pour sa gamme de chariots électriques ETV à mât rétractable. Déployable jusqu’à 14 mètres de hauteur, ce modèle offre au cariste une meilleure visibilité et une meilleure sécurité grâce à son système anti-ballant pour la réduction des oscillations du mât lors des opérations de stockage grande hauteur. Un travail a également été effectué sur la réduction des bruits parasites. En option, Jungheinrich propose une fonctionnalité « loweringPRO » qui permet au mât de se rétracter plus rapidement, à 1,2 mètres/seconde, contre 0,5 mètres/seconde sur les précédents modèles. JLR
La société genevoise Vedia, spécialisée dans la VPC et l’e-commerce d’une large gamme de produits (4,5 millions de commandes internet et 500 000 expédiés par an) utilise depuis un an et demi le TMS Chargeur Expedito de TDI pour la gestion informatique de ses ordres de transport et des étiquettes d’expédition pour ses articles volumineux. La collaboration avec l’éditeur lyonnais s’est imposée dans un contexte d’urgence, Vedia ayant décidé en 2019 de réinternaliser la logistique des articles encombrants (principalement des meubles) dans un entrepôt dédié, près de Lausanne. Côté transporteur, le choix s’est porté sur Swiss Post, la division transport de la Poste suisse. « Gérer les ordres, informer les clients par sms, imprimer les différents types d’étiquettes… Tout cela était complexe à développer en interne, d’autant que nous ne disposions que de deux mois pour tout mettre en place avant le démarrage de notre partenariat avec Swiss Post » explique Agnès Pâtissier, la responsable du service informatique de Vedia. La société prend alors contact avec TDI, sur recommandation de Swiss Post. Et la solution en mode Saas est déployée en un temps record. Depuis, 50 à 150 expéditions par jour sont gérées par Expedito. « Sans l’appui technique de TDI, nous n’aurions pas pu tenir le pari. Nous allons prochainement continuer les développements avec eux dans le cadre de notre changement d’ERP » a précisé Agnès Patissier. JLR