La loi Agec a beau être entrée en vigueur en janvier 2022, il n’en reste pas moins que 70% des entreprises concernées affirment qu’elles n’ont pas connaissance de l'interdiction de destruction des invendus non alimentaires (habillement, produits électriques et électroniques, produits d’hygiène, puériculture, livres, fournitures scolaires, etc.). C’est l’ébouriffant constat de la dernière étude quantitative on-line que Comerso, acteur pionnier de l’antigaspi en France (depuis dix ans), a commandé auprès de Dynata (panel interrogé : 234 professionnels du secteur non alimentaire, grands groupes, ETI, PME et TPE). Seulement 2% des entreprises déclarent avoir réussi à valoriser tous leurs invendus non alimentaires neufs et 17% disent valoriser plus de 50% de leurs invendus. Parallèlement, 42% considèrent encore ces actions comme difficiles, voire impossibles. Autre enseignement de cette étude : 79% des entreprises interrogées ne sont pas au fait de la hiérarchie de valorisation des invendus, à avoir 1- Réemploi, 2- Réutilisation et 3- Recyclage. « Il reste du chemin à parcourir sur la prise de conscience du gaspillage non alimentaire dans les entreprises ainsi que dans la sphère publique. La mise en place de ces nouvelles pratiques de gestion et de ces nouveaux processus s’avère parfois complexe et chronophage » précise Pierre-Yves Pasquier, le CEO et co-fondateur de Comerso, qui propose une plateforme BtoB digitale et logistique pour faciliter les opérations de déstockage de produits alimentaires et non alimentaires des industriels et des distributeurs. JLR