Maintenant que ManoMano fait tourner trois bases logistiques nationales en France (50 000 m² à Châtres avec ID Logistics depuis mi-2021), Italie et Espagne (avec Katoen Natie), le pureplayer du bricolage se sent prêt à passer à l’étape d’après. « La réception des produits reste encore assez manuelle », note Grégoire Hirtz, VP delivery & fulfillment de ManoMano. La société, qui ne possède pas les stocks des 4 000 marchands de sa place de marché (16 millions de références annoncées) mais leur propose ses services de fulfillment, réfléchit désormais à la mécanisation/automatisation de ses flux. Dans son organisation logistique passée, la société avait déjà travaillé avec des robots signés Scallog (voir NL 2821). « Nous venons de terminer le chantier de l’impression automatique des étiquettes des colis en France, et quasiment en Italie et en Espagne, indique Grégoire Hirtz. Par ailleurs, nous sommes passés de 20% des produits sans suremballages à plus de 60%. Nous travaillons aussi sur la réduction du vide dans le colis à partir d’algorithmes plutôt que de machines, dont l’impact financier est trop élevé et qui n’acceptent pas nos gros cartons ». La livraison à domicile reste encore majoritaire, mais ManoMano note que la livraison sur créneaux horaires de gros colis pousse fortement, tout comme la mise à disposition en points relais. VL