Récemment dévoilé sur Solutrans, le plan de transition énergétique à l’horizon 2030 de Petit Forestier Group a l’ambition de démontrer à ses clients que le passage de 40% de sa flotte à l’électrique et la réduction globale de son empreinte carbone de 25% par camion est tout à fait compatible avec la recherche de l’excellence en matière de performance. Pour ce faire, le spécialiste européen de la location de véhicules et de camions frigorifiques (15 000 clients en Europe, Afrique, Moyen-Orient et aux Etats-Unis) a bâti une stratégie à trois volets : produits, services et formation. En France, terrain de jeu historique et premier marché du groupe, l’objectif est ainsi de passer la barre des 10 000 véhicules électriques d'ici 2030. Actuellement, ils sont au nombre de 1150 : des petits utilitaires comme le Ligier Pulse 4 ou le Renault Kangoo E-Tech Maxi, adaptés aux livraisons express en centre-ville, des utilitaires de moyenne capacité comme le eDaily ou le Renault Master E-Tech et des poids lourds, comme le 16 t Renault D16 E-Tech, avec une autonomie jusqu’à 150 km. Le volet services prévoit la mise en place de nombreux outils et offres connectés (dont Smart Connect et Smart Elec), avec l’objectif de collecter et d’exploiter au mieux toutes les données télématiques pour améliorer les usages. « Effectuer la transition du diesel vers l'électrique implique de transformer en profondeur l'écosysteme d'exploitation de nos clients. Nous ne pouvons donc pas envisager d’attaquer ce chantier sans mettre leur satisfaction au cœur de tous nos efforts, au quotidien » a déclaré Jérôme Payonne, directeur Marketing et Innovation de Petit Forestier Group, en charge de la stratégie de développement durable. Quant au programme de formation interne, il porte essentiellement sur l’intervention sur les véhicules électriques, la maintenance, le dépannage et le remorquage mais aussi, côté commercial, sur les enjeux de la transition énergétique et les fondamentaux des véhicules électriques. L’entreprise a déjà formé plus de 140 collaborateurs depuis l’année dernière. JLR