Newsletter quotidienne n° 3918

Dans l’optique d’homogénéiser et d’harmoniser son SI et ses processus au sein de ses différentes entités dans le monde, Manitou Group s’est lancé voilà quelques années dans la constitution d’un « core model » composé de l’ERP Infor M3 et de Reflex WMS Web. L’objectif était également de pouvoir garantir un même niveau de service client partout dans le monde, avec une livraison dès le lendemain matin pour toute commande passée avant 17h. La mise en oeuvre du progiciel de pilotage d’entrepôt de la BU Reflex d’Hardis Group a donc été planifiée sur les quatre principaux entrepôts de pièces de rechange du spécialiste de la manutention, des chariots-élévateurs et du terrassement : à Ancenis en France (34.000 m², 80.000 références), à Castelfranco Emilia en Italie (3.000 m²), à Greater Noida en Inde (8.300 m²) et aux Etats-Unis, à Belvidere dans l’Illinois (16.700 m²). Et ce déploiement mondial touche à sa fin : après Ancenis et Castelfranco Emilia en 2020, puis Greater Noida en 2022, la solution est actuellement en cours d’implémentation dans l’entrepôt de Belvidere, qui distribue dans le monde entier les pièces de rechange relatives aux machines Gehl (racheté par Manitou en 2008), et les pièces de la marque Manitou pour les Etats-Unis et le Canada. La mise en production est prévue au quatrième trimestre 2024. « Reflex WMS est disponible dans plusieurs langues, ce qui est indispensable pour un déploiement multi-pays. Hardis Group est capable de nous fournir un accompagnement pour déployer la solution et un support sur nos plages d’activité à l’échelle locale et internationale » a précisé Emmanuel Bonnard, directeur informatique Front Management de Manitou Group. JLR

Pas moins de 100.000 m² de bâtiments logistiques et industriels sont au programme du développeur-investisseur paneuropéen VGP sur ses 21 hectares récemment acquis auprès de Stellantis près de Mulhouse. Cet acteur d’origine belge entend vite passer à l’action sur ce foncier jusque-là dévolu à une zone de parking : le temps de déposer les dossiers et de les instruire, il compte sur le lancement de travaux dès le 1^er trimestre 2025 pour une livraison des premiers bâtiments sur la fin d’année. Dans cette région transfrontalière en pénurie d’espaces logistiques et industriels, ce futur parc bénéficiera d’une avantageuse localisation (Bâle à 15 minutes, l’Allemagne à 50 km) et d’un accès direct au réseau autoroutier (jonction A35 / A36). « Avec cette nouvelle acquisition stratégique, VGP confirme ses fortes ambitions sur le marché français. Grâce à notre modèle hybride de développeur, investisseur et gestionnaire de parcs, nous nous positionnons en partenaire de long terme sur ce territoire avec une présence de la phase de conception à l’exploitation des bâtiments », souligne Aurélien Coudert, le DG de VGP France. On notera par ailleurs que c’est sa 2^ème acquisition auprès de Stellantis, après celle à l’automne dernier de 19 hectares d’un site jusque-là mobilisé par la R&D du constructeur à Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines (afin d’y développer un parc d’activités de 80.000 m² plutôt à destination d’industriels et de PME, avec un horizon plutôt 2026 pour de premières livraisons). En revanche, c’est dès cette fin d’année 2024 que VGP aura finalisé son premier bâtiment dans l’Hexagone avec la livraison de 40.000 m² à Petit-Couronne près de Rouen (voir NL 3593), sur les 32 hectares d’un site à dépolluer dont l’acquisition avait officialisé l’arrivée de VGP sur le marché français. Depuis lors, l’équipe qui s’est constituée (voir NL 3649) a déjà mené trois acquisitions de friches, dans une approche s’inscrivant dans l’objectif ZAN (zéro artificialisation nette), soit 73 hectares pour près de 350.000 m² de bâtiments à développer sur les segments logistiques, industriels et activités. MR

Une année déterminante. Voilà comment Shopopop qualifie sa performance en 2023. Sur cet exercice, la plateforme de livraison collaborative entre particuliers affirme avoir atteint la rentabilité, en signant avec plus de 2 000 nouveaux commerçants partenaires (dont des enseignes comme Interflora et Florajet), ce qui a représenté 3 millions de livraisons. La start-up nantaise créée en 2015 par Johan Ricaut et Antoine Cheu a ainsi porté à 6 000 le nombre de ses retailers partenaires (Auchan, Carrefour, Casino, E. Leclerc, Intermarché, Magasins U, Eram, Bureau Vallée, Biocoop, L’Eau Vive, Jeff de Bruges, etc.). L’augmentation en parallèle de sa communauté de livreurs-particuliers, dits cotransporteurs (+ 100 000), lui a permis d’étendre sa couverture géographique à 27 000 villes et villages en France en organisant presque trois fois plus de livraisons qu’en 2022. « Nous avons prouvé la fiabilité du modèle de livraison à domicile entre particuliers en apportant une réponse à la question de la livraison du dernier kilomètre », analyse Johan Ricaut, cofondateur et directeur général de Shopopop. A partir de là, l’entreprise compte logiquement continuer à se développer. Elle prévoit notamment d’accélérer son déploiement dans les zones rurales, d’affiner la mesure des émissions gaz à effet de serre des livraisons, et de signer avec des enseignes de bricolage. Grâce à sa dernière levée de fonds de 20 M€ (voir NL 3458), Shopopop ambitionne de devenir la référence européenne de la livraison dernier kilomètre responsable à horizon 2027. AD

A sa gamme de palettes plastiques recyclables, Smart-Flow a ajouté le modèle SF800LNG (NG pour Next Generation). De dimensions 80 mm x 120 mm, elle est plus légère de 200 grammes que le modèle de génération précédente tout en gardant la même résistance et la même capacité de charge (2 500 kg en statique et 1 000 kg en charge dynamique). Dotée de 9 plots pour une parfaite stabilité lors des opérations de stockage/chargement, cette palette est aussi moins haute de 5 mm par rapport à son aînée, ce qui permet de charger un camion standard avec 1.749 palettes vides, contre 1.485 auparavant, ce qui peut contribuer à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre liées au transport. « Elle représente une réponse à la demande croissante de solutions logistiques durables et efficaces », souligne Michaël Cibois, directeur des ventes chez Smart-Flow. AD

Pour faire face à une croissance de la demande en composants, pièces et batteries électriques pour ses bus et poids lourds éco-responsables, MAN Truck & Bus a décidé d’agrandir sa plateforme logistique de Salzgitter, entre Hanovre et Leipzig. Celle-ci va s’étendre sur une surface totale très impressionnante de 230.000 m² avec la construction d’un nouveau bâtiment d’un peu plus de 52.000 m², qui pourra stocker jusqu’à 40.000 pièces et sera opérationnel à la mi 2025. « Notre centre logistique garantit un approvisionnement rapide et fiable à l’ensemble de nos clients à travers le monde », souligne Michael Kobriger, directeur de la production et de la logistique chez MAN Truck & Bus. Depuis son site de Salzgitter, le constructeur approvisionne ses principaux partenaires transporteurs, son réseau mondial d’importateurs, et ses cinq entrepôts régionaux situés en Allemagne, en Italie, en France, en Grande-Bretagne, et en Turquie. Via cette plaque tournante où près de 200.000 articles sont stockés, ce sont environ 2.700 sites dans plus de 120 pays que MAN Truck & Bus approvisionne. AD