Depuis sa création en 2002, le cabinet Masaï a connu une trajectoire plutôt mouvementée : racheté par son confrère Lowendal Group en 2006 pour former Lowendalmasaï, puis repris par le management en 2014 à l’occasion d’une MBO, avant de fusionner avec Alma Consulting Group pour devenir Ayming en 2016. En 2021, la marque Masaï, ainsi qu’une équipe d’une dizaine de consultants, est finalement rachetée par Meogroup, une structure de près de 850 collaborateurs et de près de 100 M€ de CA combinant les activités de conseil, d’opérations (Business Process Outsourcing et délégation de ressources), de formation, de recrutement et de management de transition dans les métiers de la Gestion de projets (Industriel, IT, Architecture et Design), des Achats & de la Supply Chain, de la Finance & du Contrôle de Gestion. Trois ans plus tard, Meogroup vient d’annoncer sa volonté de redynamiser la marque Masaï en tant que branche du groupe dédiée au Conseil en Stratégie & Opérations dans les domaines Supply Chain, Achats et Manufacturing. « Notre gros point différenciant, c’est cette capacité inédite d’opérationnaliser nos recommandations dans la phase de déploiement, dans le suivi des plans de transformation (assistance à maîtrise d’ouvrage et transferts de compétence) en s’appuyant notamment sur les ressources disponibles au sein de Meogroup, et pas seulement sur le pôle conseil et ses 150 collaborateurs » nous a indiqué Frédéric Thielen, le nouveau DG de Masaï. Il y a deux ans, tout en étant déjà conseiller senior de Meogroup, ce dernier avait fondé Aristaq, une petite structure de conseil en stratégie & opérations qui avait justement pour but de préfigurer la réactivation de la marque Masaï, et qui a maintenant fusionné sous cette bannière. « La marque Masaï va par ailleurs bénéficier immédiatement de la présence de Meogroup dans une dizaine de pays, en Europe mais aussi au Maroc, au Brésil, et au Canada et sur une dizaine d’agences en France » fait-il remarquer, en précisant que Masaï, dont un autre facteur de différenciation est de s’appuyer essentiellement sur des consultants seniors de plus de 10 ans d’expérience, prévoit des « recrutements significatifs » d’ici la fin de l’année. JLR