Newsletter quotidienne n° 3960

Le commissionnaire de transport digital Ovrsea dévoile aujourd’hui un logiciel de gestion de transport (TMS) destiné aux chargeurs de taille intermédiaire, désireux de centraliser sur une unique plateforme tous leurs transports internationaux (import ou export, maritimes, routiers, ferroviaires, aériens, express), qu’ils soient gérés en interne ou via des transitaires. Dénommé OneChain, l’outil « prêt-à-l’emploi » s’appuie sur des briques technologiques de la plateforme client d’Ovrsea, Hermes, mais également sur des algorithmes d’IA et de lecture automatique de documents qui vont grandement faciliter la remontée d’informations côté transitaires (voir suite). L’objectif est de proposer une couverture complète du cycle de vie de la commande : de la production par le fournisseur jusqu'à la livraison finale à l'entrepôt à l’import, et de la commande client jusqu’à la livraison finale à l’export. « Nous pensons que le véritable obstacle au développement des solutions TMS chargeurs réside dans la méconnaissance des contraintes du métier de transitaire de la part des éditeurs, dont les logiciels demandent souvent de la ressaisie à la main et donc des pertes de productivité pour les transitaires» souligne Arthur Barillas, le cofondateur et CEO d’Ovrsea. OneChain, dont la première version a demandé 6 mois de développement, est déjà en service depuis septembre 2023 chez une vingtaine de clients d’Ovrsea dans le luxe, la pharma, le retail et les PGC et des discussions sont déjà engagées avec des entreprises non clientes de sa prestation de commissionnaire digital de transport. (voir suite) JLR

Outre son expertise métier depuis sa création en 2017 et sa connaissance des contraintes des chargeurs et des transitaires, Ovrsea s’est également appuyé sur des technologies très innovantes pour développer son TMS chargeur OneChain, dont il vient d’annoncer le lancement (voir Une). « Une véritable rupture technologique s’est produite sur les 18 derniers mois, liée aux progrès fascinants de l’IA générative et des LLM (Large Language Models). C’est un bond quantique : avec notre savoir-faire métier, nous sommes désormais capables d’extraire automatiquement de l’info à partir de n’importe quel flux e-mail, documents pdf et même factures et déclarations de douane, en les couplant avec des technos de lecture d’image » nous explique Arthur Barillas, le CEO d’Ovrsea. L’enjeu est de pouvoir affranchir les transitaires de la chronophage ressaisie à la main d’informations dans le TMS chargeur de leur client, sans pour cela passer par une phase d’intégration coûteuse et compliquée avec les TMS internes de chaque transitaire. « OneChain peut être mis en place en moins de deux semaines chez nos clients » précise ainsi Baudouin de Dreuille, le directeur général de l’entité éponyme en charge du développement et de la commercialisation du TMS chargeur. Sur la partie tracking et suivi d’expédition, OneChain estime que les échanges par e-mail, en temps réel, entre le chargeur et ses transitaires pèsent pour environ 30% des informations utiles. « Pour les 70% restants, qui sont des échanges informatiques entre logiciels, la grande différence de OneChain est d’être agnostique : on fait appel à des agrégateurs de données pour suivre les expéditions, sans dépendre des systèmes d’informations de chaque transitaire » souligne Baudouin de Dreuille. JLR

Attention, l’édition 2024 de l’Annuaire de la Supply Chain sera bouclée ce vendredi 12 avril à midi. Par conséquent, il reste seulement trois jours à ceux qui n’ont pas encore rempli leur mise à jour en ligne ou qui souhaitent y figurer pour la première fois. Pour rappel, cette opération de visibilité, totalement gratuite sur la base de vos coordonnées, peut aussi être judicieusement renforcée par différentes offres commerciales d’insertion de logos, d’encadrés, de liens interactifs ou d’inserts publicitaires. Accessible gratuitement en version numérique feuilletable sur le site supplychainmagazine.fr, l’édition 2024 de l’Annuaire sera diffusée à 9.000 exemplaires et sera distribuée gratuitement à l’occasion de la 12ème édition de Supply Chain Event du mois de novembre 2024. La version numérique feuilletable fera également l’objet d’un emailing de téléchargement auprès de tous nos abonnés à la Newsletter La Quotidienne à la mi-mai et en septembre. Vous l’avez compris, les trois minutes que vous prendrez pour compléter le questionnaire vous garantiront une année entière de visibilité !

Pour compléter en ligne le formulaire de l’Annuaire 2024, cliquez ici

Pour tout complément d’informations : p.tesson@info6tm.com

Prestataire 100% dédié à la logistique du vin et des spiritueux, Dartess a entrepris deux nouveaux entrepôts de stockage/ conservation de grands crus dans sa région bordelaise d’origine, pour un total de 30.000 m². Cet investissement de l’ordre de 20 M€ s’inscrit dans le cadre de son plan stratégique Dartess 2027 visant à consolider sa position de partenaire logistique de référence des acteurs de la filière vinicole à travers ses différents métiers de mise en bouteilles / conditionnement, stockage / préparation, transport et conseil. À cet horizon, l’ambition est d’atteindre les 40 M€ de CA à l’échelle hexagonale (et même 50 M€ à 5 ans), sachant qu’après 4 années de croissance soutenue, l’activité de cette filiale du Groupe Tesson s’est stabilisée à 30 M€ sur 2023. Pour mettre en œuvre ce plan axé sur l’excellence opérationnelle et l’« engagement client », Dartess a renforcé sa direction (voir NL 3860) et étoffe donc les capacités de son réseau (16 sites pour un peu plus de 100.000 m² répartis entre le bordelais, la Bourgogne et la région parisienne). Dès cet été entrera en opération l’entrepôt grands crus de 18.000 m² en finalisation à proximité de son siège de Blanquefort, dont les trois cellules climatisées pourront stocker en toute sécurité quelque 12 millions de bouteilles. Un des clients témoigne de la relation tissée avec Dartess sur le sujet : « En leur confiant la gestion de nos stocks et de nos flux, 3 M de bouteilles et 54 pays distribués, nous maitrisons nos coûts logistiques tout en bénéficiant d’installations adaptées, sûres et économes en énergie. Ce partenariat de long terme nous permet de rester concentré sur notre cœur de métier : le négoce de grands vins », note Vincent Barennes, secrétaire général de La Compagnie Médocaine des Grands Crus. Et c’est pour ce profil de besoins dans la zone du libournais qu’ouvrira un autre site grands crus de 12.000 m² début 2025 à Izon. « 2023 a été marquée par la structuration de nos activités et de notre organisation, après des années de croissance soutenue et afin d’aborder l’avenir avec sérénité. L’objectif est de poursuivre sur un rythme de croissance de près de 10 % par an à partir de 2025 », souligne Frédéric Lanteri, le DG de Dartess, en précisant qu’au-delà du leadership sur la région bordelaise, l’accent est aussi mis sur la conquête de nouveaux territoires, dans les grandes régions de production ou de consommation. MR

La nomination au poste de directeur général d’UPS pour la France et le Benelux du néerlandais Michiel van Veen permet au géant américain de la livraison de colis d’esquisser un joli narratif autour de l’ascenseur social en entreprise. En effet, celui qui succède à Burak Kiliç (promu à la direction des opérations d'UPS en Allemagne, Autriche et Suisse) a commencé sa carrière chez UPS en tant que chauffeur livreur à temps partiel. C’était à Eindhoven, en 1997. En 2003, le voilà déjà promu responsable de compte, puis il gravit les échelons jusqu’à devenir directeur du développement pour le Benelux en 2012, puis DG de l’activité pour différents pays (Autriche & Slovénie, Suisse, Pays nordiques & Irlande). Il était depuis 2023 le DG d’UPS Benelux. Durant sa carrière, il a notamment œuvré à la mise en place de nouvelles liaisons aériennes entre Billund (Danemark) et le hub européen d'UPS à Cologne (Allemagne), et entre les États-Unis et l'Irlande, et a supervisé le déploiement du réseau UPS Access Point en Irlande. JLR

L’annonce ce week-end du projet d’acquisition de Staci par l’opérateur belge Bpost, orchestrée par son actionnaire majoritaire actuel Ardian (voir NL 3959), ne doit pas éclipser les nombreux projets entrepris ces dernières années par ce spécialiste français de la logistique de détail, notamment pour s’internationaliser. Staci vient ainsi d’ouvrir son 4^ème site aux Pays-Bas, où son implantation dès 2016 avec l’ouverture d’une filiale Nederland s’était vue renforcer par le rachat début 2021 de son homologue local Base Logistics Group (disposant de plusieurs sites sur le Benelux, ainsi qu’outre-Atlantique, voir NL 3307). Implanté à Tilburg, à quasi équidistance des ports de Rotterdam et d’Anvers, ce nouveau site de 6.550 m² sera exploité dans une logique multi-clients. Il porte à plus de 53.000 m² le total des capacités de Staci aux Pays-Bas, et illustre une nouvelle fois le spectre international du groupe, qui dispose désormais de plus de 80 sites en Europe, aux États-Unis, mais aussi désormais en Asie (voir NL 3826). MR