Renault met le turbo avec Exotec pour ses pièces de rechange
« Un délai de traitement des commandes divisé par 6, passé de 120 à 20 minutes » : c’est sous l’angle de la performance que le directeur Supply Chain de l’activité Après-Vente de Renault Group, Xavier Lhors, résume l’enjeu-clé de l’automatisation réalisée avec Exotec sur la plateforme logistique du constructeur à Villeroy, dans l’Yonne. Sur 152.000 m², celle-ci stocke et traite 110.000 références de pièces de rechange, expédiées vers son réseau de concessionnaires. « On est dans le monde de l’automobile, mais cette activité relève plutôt du retail, dans lequel Exotec et ses solutions ont fait leur preuve », a-t-il ajouté hier lors d’une présentation à la presse de cette installation déployée sur trois cellules. L’une héberge un vaste système Skypod de 65.000 bacs implanté en U autour de la zone de supervision / maintenance des 191 robots qui alimentent 14 stations de picking. La solution conçue par Exotec se déploie sur deux autres, pour le volet réception des pièces, et la fin de ligne emballage / tri d’expédition / palettisation / filmage. Le tout mobilise certes des équipements Exotec, dont 500 m de ses convoyeurs Skypath, mais aussi des équipements tiers dont des formeuses de carton et fermeuses B+ Equipment, du contrôle pondéral des colis, ou des préhenseurs pour aider les opérateurs à palettiser les colis de plus de 15 kg. Intégrateur de l’ensemble, Exotec a commercialisé la solution via un contrat de services assorti d’engagements de performance, dispensant ainsi Renault d’un investissement en Capex. Opérationnelle depuis le 4 décembre, l’installation arrive en fin de ramp-up, traitant de l’ordre de 18.000 lignes de commandes/j, pour un objectif de 20.000. Et bien qu’elle se concentre sur 20.000 des 110.000 références (compatibles en taille et poids, avec un taux de rotation ni trop faible ni trop important), cette automatisation assure la moitié des 40.000 lignes de commandes traitées chaque jour sur Villeroy. Le tout en mobilisant deux équipes de 25 personnes (sur les 500 collaborateurs sur place). Le projet va concourir à augmenter de 25% la capacité de traitement du site, tout en renforçant la qualité du services assuré aux clients, fait valoir Renault (voir suite). MR