Au 1er semestre, le contractant général APRC a livré deux entrepôts flambant neuf à la Scalandes, celle des 16 centrales d’achat du Mouvement E.Leclerc qui approvisionne les 67 hypers répartis sur 5 départements du Sud-ouest. Construits sur sa base logistique de Mont-de-Marsan, ces deux nouveaux bâtiments s’inscrivent dans un schéma directeur que la Scalandes a revisité il y a quelques années afin d’accompagner la prise de parts de marché de l’enseigne, qui passait notamment par la réinternalisation d’activités logistiques jusque-là sous-traitées. « Cela impliquait de repenser la dynamique des trois piliers organisationnels étayant notre croissance : les hommes, les bâtiments et l’informatique. C’est dans ce cadre qu’après avoir doté en 2021 le site d’un bâtiment dédié aux produits surgelés, nous avons confié à APRC la construction de cette nouvelle plateforme qui en comprend deux autres », explique Claude Bouillard, DG de cette centrale d’achat qui a réalisé 930 M€ de CA l’an dernier. Il s’agit en l’occurrence d’un entrepôt frais (+2°C) de 10.100 m² –auxquels s’ajoutent près de 1.850 m² de bureaux, locaux sociaux, techniques et de charge– et d’un entrepôt sec de « ReverseLog » de 3.000 m² pour un stockage palettes qui tirera aussi parti d’une aire extérieure de 1.660 m². Positionné au cœur de cette base comptant désormais 6 bâtiments, ce dernier s’inscrit dans l’ambition d’E.Leclerc d’optimiser son empreinte carbone : « L’enjeu est que nos véhicules ne reviennent jamais à vide, en collectant l’ensemble des déchets de centres commerciaux : palettes, emballages, plastiques, cartons et autres produits valorisables », précise Claude Bouillard, en notant aussi les panneaux photovoltaïques prévus sur 100% des nouvelles toitures dans une logique d’autoconsommation partagée avec les bâtiments existants. Le DG de la Scalandes fait par ailleurs valoir l’adaptabilité d’APRC pour réaliser ce chantier décidé avant la guerre en Ukraine et l’envolée des coûts de matériaux et de construction. Vainqueur de l’appel d’offres, la filiale d’APRC Group s’est évertuée à respecter l’enveloppe définie lors du contrat de promotion immobilière (CPI) « dans une approche commune d’optimisation du chantier pour trouver un équilibre entre la réduction des coûts et la diminution des prestations », note-t-il. MR