Newsletter quotidienne n° 4059

Parmi les pépites de la holding française Impala (créée par l’homme d’affaires Jacques Veyrat) figure Inexto, un fournisseur de solutions de sérialisation, de traçabilité, et de contrôle de volume de production et d’authentification. Drivée par une nouvelle équipe dirigeante, dont le CEO Pascal Laïk, cette société créée en 2016 à Lausanne (environ 40 M€ de CA, 120 personnes) se lance aujourd’hui dans une nouvelle phase de développement, à la fois en termes de cas d’usage et de type de clientèle. Jusqu’à présent, Inexto était principalement focalisée sur les produits soumis à droits d’accise (à la fois pour répondre aux obligations réglementaires et à la lutte anticontrefaçon), en particulier pour les grands acteurs du monde du tabac (70% de son activité) soumis à la directive EU TPD, mais aussi des boissons (comme AB InBev). La stratégie de diversification consiste à élargir son offre à d’autres secteurs, notamment le luxe, les pièces automobiles, l’alimentation, la cosmétique ou l’électronique, pour couvrir des besoins de suivi, de traçabilité et d’authentification de produits liés à l’optimisation des supply chains mondiales, à l’économie circulaire, et à la lutte contre le commerce illicite. « On s’attend à une vague gigantesque qui arrive, notamment avec à l’arrivée du passeport numérique des produits (DPP) en 2026 ou 2027 » souligne Pascal Laïk. Sa plateforme logicielle permet de gérer la sérialisation à haute cadence sur les chaînes de production (associée à des équipement de marquage), l’agrégation (création d’un identifiant unique d’un colis, d’une palette, avec liste des composants), le stockage des informations de Track & Trace dans une base de données sur le cloud, la lecture des infos à partir d’un scan produit ou le reporting à chaque étape logistique via des applis smartphone dédiées. Aujourd’hui déployées sur plus de 1.700 lignes de production, avec plus de 100 Mds de produits tracés par an (500 M par jour), les solutions d’Inexto produisent un volume de données gigantesque, à tel point que la société serait l’un des plus gros clients de la plateforme Microsoft Azure Cloud en Europe. Un pilote est d’ailleurs en cours avec Microsoft sur l’intégration de l’IA dans l’offre pour optimiser les chaînes logistiques et détecter des événements suspects tels que la fraude ou la contrebande. JLR

Afin d’optimiser les opérations de livraison dernier kilomètre de son réseau de cavistes (+ de 500 magasins en France), l’enseigne Nicolas a choisi d’utiliser la solution de Delivery Management System (DMS) de la société Woop. Alors que chacun de ses magasins gérait jusqu’ici ses livraisons de manière indépendante, elles seront bientôt toutes orchestrées via la plateforme de son nouveau partenaire technologique, avec l’intégration de tous les transporteurs locaux ou nationaux identifiés comme les plus efficients. La solution est actuellement en cours de déploiement dans une quarantaine de ses magasins et tout son réseau y sera connecté avant la fin du mois. « Avec ce partenariat et la mise en place pour les cavistes d’un guichet unique de livraison à domicile, l’enseigne améliorera son expérience client tout en réduisant la charge administrative de ses cavistes, souligne Woop. Via l’envoi de notifications email aux clients, notre solution permet de mesurer le NPS ». Sa plateforme cloud orchestre aujourd’hui plus de 2,5 millions de livraisons et collectes par mois en agrégeant les offres de livraison de plus de 600 partenaires transporteurs opérant pour le compte de centaines de clients retailers B-to-B comme B-to-C (Leroy Merlin, Saint Maclou, Decathlon, supermarchés Match, etc.). AD

En partenariat avec Sopra Steria Next, France Supply Chain a lancé une grande enquête sur la résilience de la Supply Chain auprès toutes les directions générales, Opérations et Supply Chain des entreprises, qu’elles soient membres ou non de l’association. Accessible jusqu’au 31 octobre, le questionnaire en ligne porte sur l’auto-évaluation de la maturité de la résilience de votre supply chain, sur ses différentes missions (Planifier, Acheter-Approvisionner, Produire, Distribuer, Durabilité, IT et Communication, Ressources Humaines, et Financer). L’analyse des réponses, restituées de manière anonyme, débouchera sur la rédaction d’un livre blanc sur les facteurs structurants de la résilience des entreprises et les bonnes pratiques en la matière, avec une sélection des meilleurs documents parus depuis 2019 sur le sujet et des interviews de dirigeants dans différents secteurs (armée, aéro, industrie, luxe, etc.). A noter qu’une restitution en avant-première des résultats de l’étude par Philippe Armandon, le directeur de la practice Excellence des Opérations Industrielles et Supply Chain chez Sopra Steria Next aura lieu le 11 février 2025 en présence des membres du comité de pilotage de France Supply Chain. JLR

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En quelques mois, Dimotrans Global Transport s’est constitué une plateforme cross-dock de 10.000 m² à Mitry-Compans, en Seine-et-Marne. La BU overland de Dimotrans Group vient d’y louer un bâtiment de 5.000 m² qui s’ajoute à une installation de même dimension dont a ‘hérité’ le groupe dirigé par Salvatore Alaimo suite au rachat en juin dernier d’AS Team, spécialiste du transport routier international pour le secteur du textile haut de gamme. Illustrant la réorganisation en cours des implantations franciliennes de Dimotrans Global Transport pour répondre à l’activité croissante de ses clients, les deux sites de Mitry-Compans pourront assurer des opérations de groupage import / export depuis / vers tous les pays européens et la Turquie. « Cette expansion renforce nos capacités opérationnelles en nous permettant de mieux répondre aux besoins de notre clientèle en Ile-de-France », souligne Bruno Guillen, directeur général de Dimotrans Global Transport, en notant aussi que l’intégration des collaborateurs d’AS Team vient enrichir l’offre textile de la BU. « Elle est déjà bien établie, notamment avec des flux avec la Turquie, l’Italie, l’Espagne et le Portugal », relève-t-il. AD

La nouvelle série de chariots à mât rétractable KBR 14-20 du fabricant chinois Baoli (qui appartient au groupe allemand Kion) joue résolument la carte de la polyvalence. Outre leur compacité qui leur permet d’opérer en allées étroites, ces engins peuvent être utilisés pour diverses opérations, que ce soit pour le magasinage à grande hauteur, le chargement déchargement de camions, le transport de charges à l’intérieur d’un site ou encore la préparation de commandes. Avec des capacités de charge respectives de 1.400 et 1.600 kg, les mâts des KBR 14 et KBR 16L peuvent monter des palettes jusqu’à 9,4 m alors que les KBR 16 et KBR 20 (1.600 kg et 2 t de capacité de charge) permettent d’accéder à des hauteurs de stockage jusqu’à 10,6 m. À noter également une autonomie étendue grâce à un choix de batteries de 48 volts embarquant jusqu’à 700 Ah, ainsi qu’un translateur de fourche intégré pour réduire au maximum les manœuvres. JLR

Le 3PL Yusen Logistics a choisi de déployer la solution Active Warehouse Management de Manhattan Associates dans sa future plateforme logistique de 110.000 m² située à Northampton, à environ 100 kilomètres au nord de Londres. Développée par le groupe Segro en visant une certification Breeam Excellent, cette installation sera opérationnelle en janvier 2026. Dotée de panneaux photovoltaïques et de divers systèmes d’automatisation (AMR, notamment), l’entrepôt sera l’un des plus importants du prestataire transport et logistique d’origine japonaise. « Après deux décennies de partenariat fructueux avec Manhattan Associates, il nous apparaissait comme évident d’y déployer Manhattan Active Warehouse Management », souligne Ludovic Facompré, directeur IT pour l’Europe de l’Ouest chez Yusen Logistics. Ce WMS est une solution cloud-native conçue exclusivement à partir de micro-services API, facilitant son appropriation et sa mise en œuvre chez les 3PL. « Grâce à son évolutivité, son agilité et ses cycles d'innovation continue, ce WMS répond aux défis complexes que représentent l'automatisation, la gestion des commandes, la gestion des ressources et les opérations de cour dans les centres de distribution modernes », relève Ludovic Facompré. AD