L’atonie de la consommation alimentaire n’a pas enrayé la croissance du Groupe Stef, qui affiche +8,8% sur le 4ème trimestre 2024 (1.258 M€ de CA) en intégrant ses récentes acquisitions européennes, et tout de même +3,4% à périmètre constant par rapport au T4 2024. C’est même un peu mieux que ses +8,1% (et +2,8% à périmètre constant) à l’échelle de l’année, pour un CA cumulé de 4,8 Md€. La dynamique est toutefois moindre à l’échelle de Stef France (+1,6% au T4 à périmètre constant), avec des volumes impactés par un marché au ralenti pour ses activités Flux frais et Seafood de de transport / groupage, ou sa BU Surgelé, tandis que de nouveaux dossiers étaient remportés pour celles plus axées logistiques (GMS, Foodservice et Frais Supply Chain). L’horizon est un peu plus dégagé en dehors de l’Hexagone, où le transporteur-logisticien de référence sous température contrôlée a notamment tiré parti d’une série d’acquisitions (d’où les +22% de croissance de Stef International, mais +5,2 % à périmètre constant). En l’occurrence son acquisition de Montfrisa en Espagne, sachant que la consommation alimentaire rebondit sur la péninsule ibérique avec pour Stef des signatures à la clé, mais aussi celles de TransWest et TDL Fresh Logistics en Belgique (voir NL 4091), et la dernière en date au Royaume-Uni avec la reprise de l’écossais Long Lane Deliveries (voir NL 4024). Sur ses autres marchés, la bonne performance en Suisse « grâce à un développement commercial soutenu et un effet de change positif » contraste avec un fort ralentissement en Italie, avec un marché en contraction et des difficultés opérationnelles, tandis que l’activité aux Pays-Bas pâtit du ralentissement des flux internationaux. MR
Au-delà de ses acquisitions, le Groupe Stef poursuit ses investissements immobiliers, avec une dizaine de projets réalisés ou en cours en France (comme ici l’extension de son site de Carvin), en Belgique, Espagne ou Italie. ©Clandoeil.fr