Maersk et IBM (qui travaille déjà sur un projet similaire avec Walmart en Chine, voir NL n°2361) ont décidé de se lancer dans un grand projet de déploiement de la technologie Blockchain. Ce projet formera un vaste réseau de chargeurs, Freight Forwarders, transporteurs maritimes, autorités douanières et portuaires, ils développeront ensemble une solution de digitalisation et de suivi des documents de transport, solution dont la mise en production doit avoir lieu avant la fin de l'année. Le but de cette « digitalisation des process de bout-en-bout » est d'apporter plus de transparence et de sécurité dans l'échange des informations entre les partenaires du commerce international. Basée sur la plate-forme Hyperledger de Linux, cette solution a par ailleurs, selon IBM, le potentiel de générer des économies chiffrées en milliards de dollars grâce à la réduction des erreurs, de la fraude et du temps d'immobilisation des marchandises en transit. A titre d'exemple, Maersk indique qu'une cargaison de marchandises en température dirigée transitant entre l'Afrique et l'Europe peut faire intervenir près de 30 acteurs et totaliser plus de 200 communications entre eux. Des pilotes mis en place récemment ont déjà validé le concept, ils concernaient des fleurs provenant du Kenya, des mandarines californiennes et des ananas de Colombie à destination de Rotterdam. Ont participé à ces différents projets le Port de Rotterdam, le Port le Newark (USA), l'Administration Douanière des Pays-Bas, l'U.S. Department of Homeland Security, l'U.S. Customs and Border Protection et Damco, filiale de Maesrk. PM