Pour la 3e année consécutive, Talan Consulting (ex-Cereza Conseil) en partenariat avec Supply Chain Magazine et avec la collaboration inédite de l'Institut du Commerce lance son enquête annuelle sur le Track & Trace dans le Transport ! Décrypter les tendances, identifier les innovations ou encore partager des retours d'expériences seront au menu de la conférence de restitution des résultats qui se tiendra le 20 juin dans ses locaux à Paris. Un focus spécifique sur les expérimentations IoT sera notamment partagé. En attendant de connaître les résultats, nous vous invitons à donner votre avis en répondant au questionnaire. Accès au questionnaire en ligne.
Le Groupe Renault se fixe de nouveaux engagements à l'international dans sa démarche d'économie circulaire, à l'occasion du renouvellement de son partenariat signé en 2010 avec la Fondation Ellen MacArthur, dont il est membre fondateur. Avec ce partenariat, Renault participe notamment aux études macro-économiques réalisées par l'organisation créée par l'ancienne navigatrice, devenue fervente défenseuse de la transition vers ce nouveau modèle économique plus vertueux pour l'environnement. « Après sept ans de collaboration, nous cherchons aujourd'hui à intégrer les principes de l'économie circulaire dans notre mode de fonctionnement à l'international. Renault va notamment étudier les conditions d'extension de notre système industriel européen dans d'autres régions du monde telles que l'Inde, le Brésil, le Maroc, la Chine, et poursuivre son déploiement sur le cycle de vie de la batterie électrique et aux nouvelles offres de mobilité » a déclaré Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du Groupe Renault. En Europe, le constructeur, qui a déjà industrialisé sa démarche dans le cadre de son plan « Économie Circulaire Compétitive », estime à environ 0,5 Md€ par an les économies réalisées grâce à des opérations de recyclage et de refabrication. Ses efforts dans ce domaine se voient à plusieurs niveaux. Sa politique d'écoconception permet aujourd'hui d'utiliser en moyenne 36% de matières recyclées sur la masse totale d'un véhicule produit en Europe. Par ailleurs, sa filiale à 100% Renault Environnement créée en 2008 lui permet de garder le contrôle économique et technique sur le flux des déchets et des pièces automobiles via ses entités Indra (collecte et traitement des véhicules hors d'usage ou VHU), Gaïa (déchets fin de vie) et Boonecomenor (déchets métalliques), avec plus de 330.000 VHU valorisés par an. Le constructeur réalise également la collecte, le tri et la remise à neuf de pièces provenant de ses véhicules en fin de vie. Sur son usine de Choisy-le-Roi, 15.000 moteurs, 20.000 boîtes de vitesse, et 16.000 systèmes d'injection sont ainsi rénovés chaque année. L'industriel s'efforce également de remplacer au maximum certaines matières premières issues de ressources naturelles par des matières « secondaires » issues du recyclage, en aidant à la mise en place des boucles courtes, pour le recyclage du cuivre et de l'aluminium notamment. JLR Photo : Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du Groupe Renault
Le ton a un peu changé depuis leur déclaration commune de lundi (voir NL n°2503), qui avait plutôt tendance à relativiser le problème de blocage des dépôts de carburant en Ile-de-France. Dans un nouveau communiqué de ce matin, les organisations patronales TLF et FNTR continuent à rappeler que la majorité des conducteurs d'entreprises de transport d'hydrocarbures n'est pas en grève, mais s'inquiètent du fait que les entreprises et conducteurs sont mobilisés pour assurer la continuité des approvisionnements des stations-services « sont victimes d'opérations d'intimidation (violences verbales et menaces physiques, jets de pierre sur les véhicules, etc.) par une minorité de syndicalistes dont certains n'appartiennent même pas au secteur des transports ». Elles exigent « que toutes les mesures nécessaires soient prises sans délai pour que ces troubles à l'ordre public cessent et que les personnels non-grévistes soient protégés », en précisant que « les revendications de la CGT sont déjà traitées dans le chantier de négociation sur les classifications conventionnelles dont le calendrier est fixé de longue date ». JLR
Heppner vient de s'équiper de son premier camion GNV. C'est au départ de la plateforme Sogaris de Rungis, qui dispose depuis 2015 d'une station publique GNV/GNL, que ce véhicule de 3,5 tonnes livrera Maisons-Alfort, Créteil et Alfortville. Le transporteur s'est engagé depuis 2010 à réduire ses émissions de CO2. Une volonté confirmée en 2014 par le renouvellement de sa signature de la charte de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). Tout récemment, Heppner a expérimenté un véhicule utilitaire 100% électrique à Strasbourg. L'arrivée dans sa flotte de son premier camion de livraison GNV s'inscrit dans cette continuité. « Nous assistons à une véritable prise de conscience de l'ensemble des acteurs du transport de la nécessité de passer à des solutions écoresponsables. Nous souhaitons contribuer à améliorer la qualité de l'air dans nos agglomérations et réduire notre propre impact environnemental lié à notre activité. C'est la raison pour laquelle nous poursuivons nos expérimentations et nos investissements pour agir en faveur de la mobilité verte qui devient un enjeu crucial pour la livraison du dernier kilomètre », déclare Christophe Thiebaud-Girard, Directeur Général Adjoint en charge des Opérations chez Heppner. De même, le Groupe Sogaris a fait du développement d'une logistique plus sobre, plus urbaine et plus respectueuse de l'environnement la priorité de son nouveau plan de développement à 10 ans. Sogaris a ainsi inauguré en 2015 la première station publique GNV/GNL d'Ile-de-France pour les poids lourds, accessible 24h/24h, sur sa plateforme historique de Rungis. Aboutissement des actions engagées, le Groupe a obtenu, en mars dernier, le renouvellement de la certification ISO 14001 de la plateforme de Rungis qui garantit l'exemplarité environnementale du site. « L'écologie est un levier essentiel pour le développement de la logistique urbaine. Ce partenariat avec Heppner est un modèle de ce que nous entendons développer pour être les leaders de la logistique urbaine du Grand Paris », conclut Jonathan Sebbane, Directeur Général de Sogaris. JPG
RZD, le monopole public des chemins de fer russes pourrait réduire sa participation au capital de Gefco, dont il détient 75% depuis 2012. « L'option d'une vente est envisagée. De notre point de vue, pour diriger, il est suffisant de posséder 50% plus une action », a simplement indiqué le dirigeant d'RZD Oleg Belozerov, dans une interview publiée hier par le quotidien économique Kommersant, relayée par Reuters. De son côté Gefco serait à la rechercher de nouveaux partenaires pour soutenir sa croissance (voir NL n°2503). MR
La branche Ulma Handling Systems du groupe basque espagnol étoffe ses équipes compte tenu du dynamisme du marché des systèmes intralogistiques. Au 1er trimestre, la maison-mère a ainsi intégré plus de 20 personnes au sein de sa cellule d'ingénierie logistique, pour préparer l'« ère de la logistique 4.0 », selon son communiqué. Leur mode de recrutement repose sur la mise en place d'un projet misant sur le développement de l'expertise des jeunes recrues via un système de tutorat par les experts internes d'Ulma, ainsi que d'autres en externe. Ce « Gatze proiektua 4.0 » aborde par exemple le sujet des robots collaboratifs. Reste qu'il ne concerne à ce stade que l'Espagne, en lien avec différentes universités et grandes écoles. Mais la dynamique de recrutement concerne aussi le Brésil, et surtout la France, qui affiche la plus forte croissance au sein d'Ulma Handling Systems. La branche française devrait avoir doublé son effectif entre le début 2016 et la fin de cette année, pour passer de 15 à 30 personnes. Les profils intégrés : ingénieurs et électromécaniciens pour assurer l'installation et la maintenance des systèmes intralogistiques déployés, chefs de projets ou assistants pour assurer le développement de l'activité... Des équipes qui rejoindront un nouveau siège proche d'Orly cet été. « En France, la taille des projets est sensiblement plus importante. Sur les 4 signés ces derniers mois, 2 génèreront plus de 35 M€ de CA. Entre 2014 et 2018, celui-ci devrait avoir doublé en France pour atteindre 80 à 100 M€, et dépasser le CA de la branche espagnole », nous indique Rémy Lévêque, le Manager commercial d'Ulma Handling Systems en France. Ce développement continue d'être porté par des installations en température dirigée (voir NL n°2449), mais il repose surtout sur l'intérêt rencontré par un modèle d'automatisation des préparations de commande, notamment prisé dans la grande distribution. Le process implique une dépalettisation automatique pour traiter les produits ou colis à l'unité, avant une palettisation intelligente qui peut par exemple faciliter la mise en rayon. Dernier facteur propice à l'activité en France, selon Rémy Lévêque : l'introduction de la pénibilité dans le droit du travail, et l'accent mis dans les entrepôts sur l'ergonomie et la lutte contre les TMS. MR
La préparation de commande automatisée chez Eroski en Espagne
Dematic France, fournisseurs de technologie d'automatisation intégrée, poursuit son développement et son recrutement sur ses deux sites de Bussy-Saint-Georges (siège social, 77) et de Saint-Jean-Bonnefonds (42). Alors qu'au 31 décembre 2015 Dematic France employait 123 personnes, l'effectif était de 152 au 31 décembre 2016, soit une hausse de près de 25% ! Et l'entreprise ne s'arrête pas là puisqu'elle a déjà embauché 6 nouveaux collaborateurs depuis le début de l'année et envisage d'en recruter encore une dizaine en CDI. Pour Magali Frechet, DRH France, l'intégration de Dematic au sein de Kion Group n'est pas étrangère à cette dynamique : « Depuis ce rachat, nous connaissons un vrai développement et poursuivons notre recrutement pour répondre aux besoins de nos clients », confie-t-elle. JPG
Comment palettiser ou dépalettiser rapidement et sans effort des couches complètes de boîtes en carton ? Dalmec propose une solution avec son nouveau manipulateur pneumatique de type « Partner Equo» équipé d'un système de prise à pince conçu spécialement pour répondre aux exigences et contraintes de manipulations de charges répétitives, déplacées par bloc. Voici ses caractéristiques principales : 550 kg de capacité maximale, 4 m de rayon d'action, 0,5 m/s de vitesse maximal de levage et 2,45 m de course verticale. JLR
Dans le cadre d'une alliance stratégique signée en début de semaine, Infosys et HP Inc. vont lancer conjointement au niveau mondial une offre d'équipements à la demande (Daas, Device as a Service) pour les points de ventes mais aussi plus généralement pour les entreprises, dans le cadre de solutions conçues pour accélérer la transformation digitale. Selon les deux partenaires, la solution points de ventes (RPOS) propose une « approche digitale sur la Supply Chain » en permettant une collaboration temps réel et omnicanale entre les shoppers, enseignes et les vendeurs. La version entreprise de la solution est sensée optimiser la manière dont les entreprises achètent, gèrent et utilisent leurs terminaux pour diverses applications d'analyse, de suivi de flotte et de reporting. JLR
Waberer's International Zrt. vient d'annoncer le lancement d'une solution intermodale qui prévoit notamment l'utilisation de services ferroviaires pour le transport de cargaisons entre Budapest (Hongrie) et Neuss (Allemagne). Proposée à tous ses partenaires de Waberer's, cette formule a pour vocation de respecter les délais des cargaisons, même les jours fériés. Un point de départ est prévu en Hongrie et un autre en Allemagne. Le départ se fera à 22h00 le premier jour pour arriver à destination à 6h00 le troisième jour. Les trains parcourront les 1.000 km sans escale et arriveront à des gares dédiées afin de veiller à la sécurité des cargaisons. Les cargaisons intermodales seront transportées par une flotte de type P400 Mega composée de 400 semi-remorques entièrement dédiés au transport ferroviaire. La société prévoit d'agrandir sa flotte en la dotant de 300 semi-remorques de type P400 Mega additionnels. « Parce que nous sommes une société qui innove dans le respect de l'environnement, nous cherchons à nous construire un portefeuille qui nous permettra de proposer à nos partenaires des solutions efficaces à valeur ajoutée. Et nous voulons le faire en nuisant le moins possible à l'environnement. Notre nouvelle solution intermodale est née de cette ambition, et dans un avenir proche, nous aimerions élargir ce service à la fois en termes de capacité et d'itinéraires », a déclaré Ferenc Lajkó, PDG de Waberer's International. JPG
Kuehne + Nagel a signé un accord de coopération avec les autorités portuaires de Shanghai et de son voisin Jiangsu Taicang, le second servant de satellite au premier. En accord avec le plan stratégique de développement de la province de Jiangsu, le prestataire va mettre en place un système de navettes reliant par la mer les deux ports situés à l'embouchure du fleuve Yangtze, ceci afin de supprimer les navettes routières, réduisant de fait la pollution et la congestion sur les routes de Shanghai. « Nous sommes très heureux d'ouvrir ce partenariat stratégique avec Kuehne + Nagel, nous espérons que cette coopération mettra en lumière les capacités du port et de son expansion continue, assurant ainsi une meilleure reconnaissance du port et ce à une échelle plus internationale » commente Shao Jian Lin, Directeur to Port de Taicang. Considéré comme le premier port mondial sous la dynastie Yuan (13e et 14e siècle), le Port de Taicang est actuellement classé 47e port à conteneurs par Lloyd's List, juste derrière le Port de TangerMed mais devant d'autres ports comme Vancouver, Le Havre et Melbourne. PM