Le Groupe Renault se fixe de nouveaux engagements à l'international dans sa démarche d'économie circulaire, à l'occasion du renouvellement de son partenariat signé en 2010 avec la Fondation Ellen MacArthur, dont il est membre fondateur. Avec ce partenariat, Renault participe notamment aux études macro-économiques réalisées par l'organisation créée par l'ancienne navigatrice, devenue fervente défenseuse de la transition vers ce nouveau modèle économique plus vertueux pour l'environnement. « Après sept ans de collaboration, nous cherchons aujourd'hui à intégrer les principes de l'économie circulaire dans notre mode de fonctionnement à l'international. Renault va notamment étudier les conditions d'extension de notre système industriel européen dans d'autres régions du monde telles que l'Inde, le Brésil, le Maroc, la Chine, et poursuivre son déploiement sur le cycle de vie de la batterie électrique et aux nouvelles offres de mobilité » a déclaré Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du Groupe Renault. En Europe, le constructeur, qui a déjà industrialisé sa démarche dans le cadre de son plan « Économie Circulaire Compétitive », estime à environ 0,5 Md€ par an les économies réalisées grâce à des opérations de recyclage et de refabrication. Ses efforts dans ce domaine se voient à plusieurs niveaux. Sa politique d'écoconception permet aujourd'hui d'utiliser en moyenne 36% de matières recyclées sur la masse totale d'un véhicule produit en Europe. Par ailleurs, sa filiale à 100% Renault Environnement créée en 2008 lui permet de garder le contrôle économique et technique sur le flux des déchets et des pièces automobiles via ses entités Indra (collecte et traitement des véhicules hors d'usage ou VHU), Gaïa (déchets fin de vie) et Boonecomenor (déchets métalliques), avec plus de 330.000 VHU valorisés par an. Le constructeur réalise également la collecte, le tri et la remise à neuf de pièces provenant de ses véhicules en fin de vie. Sur son usine de Choisy-le-Roi, 15.000 moteurs, 20.000 boîtes de vitesse, et 16.000 systèmes d'injection sont ainsi rénovés chaque année. L'industriel s'efforce également de remplacer au maximum certaines matières premières issues de ressources naturelles par des matières « secondaires » issues du recyclage, en aidant à la mise en place des boucles courtes, pour le recyclage du cuivre et de l'aluminium notamment. JLR
Photo : Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du Groupe Renault
Photo : Jean-Philippe Hermine, Directeur du Plan Environnement du Groupe Renault