Kedge Business School (KBS) a initié vendredi 16 juin un cycle de « Petits déjeuners Kedge Insights » qui se dérouleront à Paris sur des thématiques autour de ses centres d'excellences et d'expertise : marketing, Supply Chain, Corporate & Social Responsability, Wine and Spirits, innovation et entreprenariat... Pour cette 1ère édition, Walid Klibi, Professeur de SCM à Kedge Business School a réuni 2 spécialistes : Stéphane Benhaiem, Group Sourcing & SC Director chez Recommerce, et Mozart Menezes, Professeur Senior en Management de la SC et Science du Management à KBS, sur le thème : « Complexité dans la SC et compte de résultat : une ébauche pour comprendre le véritable coût de la complexité ». Stéphane Benhaiem a introduit le sujet en citant 2 exemples tirés de son expérience chez Orange. Le 1er concernait la demande du marketing d'améliorer le service après-vente en lui dédiant une organisation avec un call center, un entrepôt et un système de ramasse/livraison plutôt que de le faire supporter par les boutiques. « Nous n'avons pas appréhendé à leur juste mesure les surcoût induits par cette nouvelle organisation, admet-il. Notamment le retour systématique des appareils alors que le magasin auparavant les filtrait ». Autre exemple : l'introduction des accessoires en boutique, des produits « modes » à laquelle l'organisation d'Orange n'était pas adaptée et qui lui a valu des taux de rupture et d'obsolescence élevés. D'où une forte érosion de la marge due à la revente des produits dépassés à des brokers et une insatisfaction des clients qui n'avaient pas le réflexe de commander en ligne les accessoires manquants dans leur boutique. Le pilotage des réapprovisionnements des boutiques par les fournisseurs d'accessoires a alors été envisagé comme solution. 2 exemples illustrant la complexité induite sur la SC par le lancement de nouveaux produits et services, avec le risque d'impact négatif sur le résultat. CP